Après l'échec des négociations avec les pro-Kadhafi, les combattants du Conseil national de transition (CNT) libyen s'apprêtent à entrer dans la ville assiégée de Beni Walid, située à 180 km au sud-est de Tripoli. Des négociations ont été menées depuis plusieurs jours pour éviter une effusion de sang et des destructions supplémentaires, qui rendraient la facture de la reconstruction du pays encore plus lourde.
Le négociateur Abdallah Kinshil a confirmé l'échec des négociations avec les combattants favorables à l’ancien guide libyen. Toutefois, le colonel Ahmed Bani, porte-parole militaire du CNT à Benghazi, garde encore l'espoir qu'une solution soit trouvée à la dernière minute.
La ville de Beni Walid abrite toujours, avec celles de Syrte (centre), où est le colonel Kadhafi), de Sebha (sud) et de Jeffra, le plus grand oasis du sud-est. Des bataillons pro-Kadhafi ont été forcés à se retirer de Tripoli, de Brega, de Al-Jabal d'Al-Gharbi et d'autres villes libyennes, sous la pression des rebelles qui ont consolidé leur contrôle de la capitale libyenne depuis le 22 août dernier.
Les combattants du CNT veulent entrer à Beni Walid à partir de trois axes : Tripoli au nord, Misuratha au sud et Al-Sadad à l’est. On rappelle que le président du CNT, Mustapha Abdeljalil, a fixé l'ultimatum aux bataillons stationnés dans les villes de Beni Walid, Syrte, Jeffra et Sebha, pour le dépôt les armes et rejoindre la révolution, au plus tard samedi prochain
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