mercredi 29 juin 2011

SPORTS MECANIQUES : LES TROPHEES REMIS AUX CHAMPIONS

La fédération sénégalaise de sport automobile et motocycliste a procédé à la remise des prix pour les vainqueurs de la saison 2010-2011. C’est au cours d’une cérémonie très riche et pleine d’émotion que les pilotes ont été décorés.
Tout a démarré par une minute de silence à la mémoire des disparus appartenant à la discipline.
Le président de la fédération s’est félicité de la tenue de la manifestation et tire un bilan satisfaisant dans l’ensemble malgré quelques aspects encore améliorables.
Le colonel Diallo Kane Zator, a estimé aussi que la fédération a fait un grand pas en avant « notre structure est désormais membre à part entière de la fédération internationale d’automobile et non plus simple membre associé ».
L’instance dirigeante de l’automobile a dans sa dernière assemblée générale, élargi son cercle, qui conformément à la feuille de route couvre désormais tout le spectre des sports mécaniques.
Le président de la fédération a promis d’améliorer beaucoup de choses pour rendre les compétitions plus attractives. Malgré les difficultés et le manque de moyens, la fédération a su tirer son épingle du jeu a-t-il ajouté.
Il se dit enfin ouvert à tout dialogue, c’est pourquoi, il a mis en place une boite à idées.
Voici la liste des champions du Sénégal par catégorie :
En Karting
Catégorie subaru : Youssou Diouf
Catégorie rotax junior : Frederic Norgard
Catégorie rotax senior : Piero Zara
En Moto
Catégorie minimes : Jeremy Menanteau
Catégorie juniors : Youssef Arzouni
Catégorie senior : Ayman Seghir
En automobile-moto
Automobile asphalte endurance
- Gérard De Ville De Goyet, Bertrand Chapuis, Marc de Siebenthal
Automobile sprint 2 litres
Classement féminin
- Sandra Bocandé
Classe A : Stéphane Corso
Classe C (proto) : M.Kvetnis
Classe D (super 2 litres) : Nagy Kabaz
Classe B : Kamil Rahal
Catégorie moto rallye terre
- Ari D’Anna
Catégorie auto proto rallye terre
- Jean Azar et José Lopes
Catégorie auto 4*4 rallye terre
- Thibaut Sans et Thierry Maury

lundi 27 juin 2011

Entretien avec oustaz Alioune Sall de la radio Sud fm

Très écouté par la pertinence de ses thèmes abordés lors de ses émissions, Oustaz Alioune Sall essaie dans ses émissions de faire passer le maximum de message possible pour capter son auditoire. Dans cet entretien, il aborde beaucoup de questions relatives surtout à la pratique de l’Islam mais aussi à ses débuts à la radio.

Qu’est ce qui vous a poussé à faire de la radio ?
Je faisais des Tafsirs à la mosquée de Dieuppeul, parfois les gens venaient enregistrer mes propos surtout le vieux Mbaye Yade. Un jour Ben Basse Diagne est passé à la mosquée et m’a demandé de venir à la radio Dunya. Il m’a embauché c’était en 1996, c’est comme ça que j’ai intégré le paysage médiatique. J’ai fais trois ans à la Rdv avant de rejoindre le groupe Sud communication où je suis jusqu’à présent malgré les nombreuses sollicitations.

Est-ce facile de travailler pour la radio ?
Du tout, c’est très difficile mais riche en enseignements  dans la mesure où tu parles à beaucoup de gens qui t’admirent  et te portent dans leur cœur seulement en entendant ta voix. La radio est magnifique. Mais tu n’as pas de vie, la préparation est très difficile, le choix des sujets aussi. Je vais au boulot tous les jours sauf le mercredi et le samedi et parfois même je quitte chez moi le lundi à 21h pour revenir le mardi à 11h, vous voyez que ce n’est pas du tout facile. Mais quand on a l’amour du métier, il n’y a rien d’impossible.

Comment alliez vous le travail à la radio et les conférences religieuses ?
J’ai une secrétaire qui se charge de mon emploi du temps, elle signe les contrats et m’en fait part. De mon côté je m’arrange pour respecter les engagements. Si c’est hors de Dakar j’enregistre mes émissions tout en préparant le thème sur lequel je doit discuter.

Etes-vous bien payé lors de vos prestations?
Je ne pose pas de conditions lors de mes conférences, je ne demande jamais à être payé. Une fois j’ai fait une causerie à Guédiawaye et figurez-vous à la fin, ils m’ont accompagné jusqu’à l’arrêt de car rapide pour remettre cent francs à l’apprenti pour mon transport. J’ai aussi animé une très grande conférence ici à Dakar on m’a donné trois cent francs. Mais j’ai tout obtenu grâce à ces causeries car des gens m’ont remis des chèques de cinq cent mille, un million, seulement parce qu’ils étaient content de ma prestation. Si j’avais à donner des conditions j’aurais beaucoup d’argent. (Il sourit)

Quel doit être le comportement d’un prêcheur ?
Que ses paroles reflètent son comportement, quand il fait le contraire de ce qu’il prêche, tout ce qu’il a eu à dire tombe à l’eau. Il n’est plus respecté. La plupart de nos auditeurs veulent nous rencontrer, une fois qu’ils nous voient et que l’on ne fait pas ce qu’on leur demande de faire, c’est finit. Le prêcheur doit être à la hauteur de son discours. La façon de prêcher à la télé n’est pas la même chose en radio. S’il y a ressemblance le gars n’est pas un bon prêcheur.
Animer une conférence à Pikine, ne doit pas être la même qu’une causerie aux Almadies, il y a toujours une différence.

La manière avec laquelle les gens prêchent est-ce la bonne ?
Je ne dirais pas si c’est la bonne ou non mais on doit avoir une méthode, un système de communication pour atteindre son public. Le prêcheur doit traiter l’information au jour le jour et tout faire pour ne pas être dépassé par les événements. Il y’a une chose que je déplore, c’est de faire peur à ses auditeurs et tout le temps dire que l’enfer est réservé aux non croyants. On risque de ne pas avoir ce que l’on attend. Il faut toujours éclairer la lanterne.

Oustaz Alioune Sall est-il une personne branchée ?
(Il s’éclate de rire). Ah bien sûr que je le suis. Je suis connecté à Internet, je suis au courant de tout ce qui se passe dans le monde, j’ai deux télévisions avec des paraboles pour ne pas être en reste. Je regarde le football comme le font les jeunes. Les télénovas j’en regarde une seule épisode pour comprendre le reste parce que c’est les mêmes thèmes. Les films véhiculent tous un seul et unique message. Par contre je n’écoute pas de la musique mais je l’entends.

On vous entend souvent dire non au planning familial. Pourquoi ?
Ce sont les Européens qui nous l’impose parce que comme vous le savez ils manquent de jeunes et ont une population vieillissante à cause du planning familial. Après avoir fait le constat, ils veulent nous l’imposer. Comme j’ai l’habitude de le dire, si c’est un programme national l’Islam l’interdit. Mais une femme peut en âme et conscience parler avec son mari pour des raisons de santé pratiquer le planning familial. Oustaz Ahmed Dame Ndiaye a l’habitude de dire que le blanc te dit que t’est atteint de rhume et tu es conscient que tu n’a rien. Il fait tout pour te convaincre à aller chercher des médicaments pour tout simplement  les vendre . Je suis contre le planning familial et je le combattrais jusqu’à la fin de mes jours.

Qui sont Nogaye et le Professeur Djiby ?
Nogaye c’est ma cousine à plaisanterie qui vit au village de Mbar dans la région de Diourbel. Je prends son exemple pour véhiculer mon message.
Le professeur Djiby je l’ai nommé ainsi, il est chef comptable dans notre radio. Je fais des fautes de français pour ensuite l’interpeller. C’est mon professeur qui me corrige et m’apprends la langue de Molière. Choukrane (merci en Arabe)

  
      

LOI D’ORIENTATION SUR LA SOCIETE DE L’INFORMATION

Le Sommet Mondial de la Société de l’Information a vu le jour en 2001 après l’adoption de la résolution portant sa création par l’Assemblée Générale de l’Onu.
C’est pour faciliter et permettre l’accès aux technologies de l’information et de la communication afin de permettre le développement des savoirs, le renforcement de la paix et la promotion de la démocratie.
La réduction de la fracture numérique est une grande bataille pour permettre aux populations les plus pauvres d’avoir accès aux nouvelles technologies.
Le Sénégal est engagé à mettre en place une société de l’information et de la communication  car le projet de loi englobe les engagements de notre pays sur le plan régional et même sous-régional.
Le projet de loi tend à dégager les grandes lignes de la société de l’information et pour apporter un plus à la législation en ce qui concerne les technologies de l’information et de la communication.
Ces technologies de l’information et de la communication apportent de nombreux changements dans beaucoup de secteurs. On peut citer la santé, l’éducation, le commerce entre autre.
Elles permettent une libre responsabilité de communication, une solidarité numérique et une sécurité de l’information.
L’adaptation de notre droit aux besoins  de la société de l’information est le principal objectif du projet de loi d’orientation. Il définit la Société Sénégalaise de l’information qui repose sur la solidarité, la sécurité et la liberté.
La loi d’orientation outre le chapitre préliminaire est constituée de quatre chapitres.
Le chapitre préliminaire parle des dispositions générales allant de l’article 1 à 4. C’est les bases qui régissent la loi d’orientation.
Le premier chapitre parle des principes fondamentaux de l’article 5 à l’article 8. La liberté pour une communication publique, le droit des citoyens de participer à la société de l’information, la sécurité assurée par l’Etat pour protéger les personnes et les biens, le respect de la vie privée et la confidentialité.
Plusieurs principes sont soulevés dans l’article 8 : celui du pluralisme, de l’éthique, de l’éducation, de formation et de coopération.
Dans le chapitre 2 allant de l’article 9 à 13, on retrouve les droits, rôles et responsabilités des acteurs. Il appelle tous les acteurs de la société de l’information à prendre d’importantes mesures pour cultiver la paix et  éviter une utilisation abusive des TIC.
Dans le chapitre 3 de l’article 14 à 17, il y a les principes de financement et les mesures incitatives : la bonne gestion des fonds alloués à la société de l’information, les financements en ce qui concerne la recherche pour apporter des innovations sur le plan technologique, couvrir les taxes relevées sur les revenues des sociétés évoluant sur la technologie.
Le chapitre 4 englobant les articles 18 et 19, il est question de réformes que l’Etat peut apporter pour une mise en place d’une société de l’information digne de son nom mais surtout continuer à améliorer les textes.
En définitive, la loi d’orientation sur la société de l’information veut mettre en place une société de l’information qui répond aux exigences des usagers tout en mettant en harmonie les textes qui la régisse et surtout faciliter leur application et leur interprétation.  
  

lundi 20 juin 2011

BEACH SOCCER : LES LIONS RECOIVENT 8 MILLIONS EN ATTENDANT LA RENCONTRE AVEC LE CHEF DE L’ETAT.

Les champions d’Afrique de beach soccer ont été honorés par la fédération de football et le ministère des sports après qu’ils soient rentrés au pays. C’est au cours d’une cérémonie riche en couleurs que les lions ont été fêtés.
 Toutes les autorités sportives du pays ont pris part à cette cérémonie consacrée aux lions du beach soccer qui viennent de remporter la coupe d’Afrique qui s’est tenue au Maroc.
Plusieurs orateurs se sont succédés sur le podium pour prendre la parole, Mohamed Samb, responsable de la délégation s’est félicité de l’accueil et des conditions d’hébergement en terre marocaine. Il a salué en outre salué la discipline des lions qui constituent un groupe homogène.
Le capitaine de l’équipe Cheikh Sidy Bâ, a estimé que c’est un travail de longue haleine qui a valu à l’équipe cette distinction. Il a appelé les autorités à leur permettre d’avoir une préparation intelligente et adéquate en vue de la coupe du monde. « Nous voulons un lieu adéquat où nous pourront nous entraîner  même en période de ramadan pour mieux préparer le mondial italien». Les vont frapper un grand coup si les moyens suivent a-t-il ajouté.
Pour Ibrahima Ndiaye « chita » le manager, c’est un grand jour et un très beau cadeau que lui ont offert les lions « je n’aurais jamais imaginé que le beach soccer en arriverait là et je me sens heureux, je ne trouve même pas les mots ». Chita a aussi décliné un programme de préparation du mondial avec un mois intense pour bien voyager en Italie. Il est en contact avec des amis marocains qui lui ont demandé de venir se préparer chez eux avec l’équipe.
Le président de la fédération de football très ému, a au nom de sa structure offert 8 millions aux lions avant de déclarer que la fédération va  continuer d’accompagner le beach soccer qui ne cesse d’honorer le pays malgré les préparations très difficile.
Le ministre de tutelle Faustin Diatta a félicité les lions pour leur belle prestation au Maroc qui a valu à notre pays tant de satisfactions. « Je vous exhorte à continuer sur cette lancée car vous êtes sur la bonne voie.
Les lions vont être reçus jeudi prochain par le chef de l’Etat a annoncé le ministre Serigne Mbacké Ndiaye qui a tenu à faire le déplacement.
Le Sénégal en plus du trophée continental a aussi remporté le titre de meilleur gardien avec Alousseyni Ndiaye, les titres de meilleurs buteurs avec Babacar Fall âgé de 18 ans et Pape Jean Koukpaky.
La coupe du monde de beach soccer est prévue au mois de septembre en Italie    
   

dimanche 19 juin 2011

FOOTBALL ELIMINATOIRES JEUX OLYMPIQUES : LE SENEGAL S’IMPOSE DEVANT LA TUNISIE 1 A 0. UN TRES BON MATCH

Le Sénégal est qualifié pour le tour prochain des éliminatoires des jeux olympiques après sa victoire sur la Tunisie sur la plus petite des marques. La rencontre s’est jouée au stade Léopold Sédar Senghor.
Les lions sont d’attaque dans ce début de partie et se montrent dangereux avec Ibrahima Baldé qui fait parvenir les ballons jusque dans la défense adverse.
Les tunisiens parviennent à contenir les attaques sénégalaises tout en se montrant dangereux eux aussi.
16ème minutes, les tunisiens réceptionnent une balle perdue par Pape Macou Sarr, Akaichi Ahmed hérite du ballon et déclenche une belle frappe obligeant le portier sénégalais Ousmane Mané à sortir le ballon en corner.
20ème minute, chaude alerte devant le camp tunisien avec Abdoukhadre Dieylani Fall qui a failli ouvrir le score mais le ballon est sauvé de justesse par la défense des aigles.
Les pertes de balles sont nombreuses de chaque, les joueurs confondent vitesse et précipitation.
La partie perd en intensité au fil des minutes et pour le moment les défenses l’emportent sur les attaquants.
44ème minute, belle occasion pour les lions, débordement de Abdoulaye Sané, son centre est reprit par Dieylani Fall dont la tête échoue sur le poteau gauche des buts tunisiens.
Zéro à zéro à l’issue de la première période.
De retour des vestiaires, les lions obtiennent une occasion dans la surface de réparation tunisienne mais le ballon est mal négocié.
50ème minute, le Sénégal ouvre le score par l’intermédiaire de Abdoulaye Sané d’une tête plongeante qui ne laisse aucune chance au gardien tunisien Ben Cherifa Moez.
Se sentant menacés par cette ouverture du score, les aigles appuient sur l’accélérateur mais la défense des lions est bien en place.
60ème minute, le Sénégal revient à la charge avec Ibrahima Baldé qui manque de peu de doubler la marque.
63ème minute, le gardien Abdoulaye Mané sauve les lions de l’égalisation en détournant la frappe de Akaichi Ahmed.
Les tunisiens jouent bien et procèdent par des contres très dangereux et font douter les lions.
Le score en restera malgré les changements effectués. 1 à 0 pour les lions.

vendredi 17 juin 2011

FOOTBALL 1/8ème DE FINALE COUPE DE LA LIGUE : LE JARAAF SE BALLADE SUR LE PORT 4 A 0

Le Jaraaf de Dakar s’est largement imposé devant le Port Autonome de Dakar. Les deux formations ont livré une belle partie riche en occasions qui s’est jouée au stade Demba Diop.
Les choses sont allées trop vite en ce début de match avec équipe de la Médina qui domine les débats et se montre dangereux sur des contres.
3ème minute, contre du Jaraaf mené par Pape Mabousso Mbaye qui effectue un centre parfait à Ibrahima Cissé qui d’une reprise de volée magistrale ouvre le score.
Port veut égaliser et se crée des occasions franches mais les balles sont soit détournées en corner ou interceptée par le gardien du Jaraaf Ousseynou Ndiour.
Le Jaraaf subit la pression des portuaires qui jouent bien et élaborent le jeu sur les cotés mais les attaquants ne marquent pas.
1 à 0 à la pause.
Au retour des vestiaires, le Jaraaf est d’attaque et prend d’assaut les buts du Port.
49ème minute, Pape Bakary Gueye d’une frappe de 25 mètres trompe la vigilance du gardien du Port Yankhoba Diatta qui ne peut que constater les dégâts.
2 à 0 pour le Jaraaf.
Port se crée des occasions par des contres et se découvre, les attaquants du Jaraaf sont très rapides et se montrent dangereux.
66ème minute, Mourchid Iyane Ly à la conclusion d’une superbe action marque le troisième but d’une frappe croisée qui ne laisse aucune chance au gardien.
71ème minute, le Jaraaf revient à la charge, Mourchid Iyane Ly fait une passe à Pape Mabousso Mbaye qui se présente seul devant le portier et inscrit le troisième but.
Le Jaraaf gagne le match par 4 à 0.
En première heure le Duc a battu la RS Yoff 2 à 0.

dimanche 5 juin 2011

FOOTBALL LIGUE 1- 18ème JOURNEE : JEANNE D’ARC-CASA SPORT 1 A 0. LA VIEILLE DAME RESPIRE

La Jeanne d’Arc de Dakar est sortie victorieuse de cette rencontre face au Casa Sport au terme d’une rencontre de haute facture au stade Demba Diop.
Le Casa Sport domine les débats en ce début de match en prenant d’assaut le but de la Jeanne d’Arc mais sa défense est bien en place.
Au fil des minutes le jeu perd en intensité et chaque équipe procède par des contres pour essayer de prendre à défaut l’autre.
Le ballon circule bien et les deux équipes livrent une belle première période qui se termine sur un score nul et vierge.
A la reprise, les deux formations font jeu égal, de longues passes sont destinées aux attaquants qui ne parviennent pas à se saisir des ballons.
Les fautes se multiplient et l’arbitre est obligé de distribuer des cartons jaunes.
Le Casa Sport accélère le jeu devant le but de la vieille dame et la défense est obligée de faire des fautes.
69ème minute, coup franc pour le Casa Sport le ballon est bien tiré par Mame Saher Thioune et il a fallu toute la classe du gardien Bity Sy pour détourner le ballon en corner.
72ème minute la Jeanne d’Arc se signale avec une belle occasion vendangée par les attaquants qui ont confondu vitesse et précipitation.
Les deux équipes se créent des occasions franches mais les dernières passes font défaut.
84ème le coup de grâce pour la vieille dame avec un contre mené par Abdoul Diallo qui fait une passe en profondeur, le gardien du Casa Sport hésite à sortir et Celestin Léon Faye d’un lobe magistral envoie la balle au fond des filets.
1 à 0 pour la Jeanne d’Arc.
Le Casa Sport tente le tout pour revenir à la marque mais en vain.
La vieille dame gagne le match par 1 à 0.
Les autres résultats :
Duc-Dahra 2-0
Linguére-Gfc 0-3
As Pikine-Css 3-0

UNIVERSITE DE DAKAR : DES PROBLEMES AU QUOTIDIEN


Dans ce temple du savoir, c’est un véritable parcours du combattant que font les étudiants tous les jours. Ils sont partagés entre les amphithéâtres, les pavillons et les restaurants mais chacun avec son lot de difficultés.
Les problèmes des étudiants sont devenus monnaie courante au sein du campus social et même pédagogique.
Ce lundi matin l’ambiance est à son comble à la faculté des sciences juridiques et politiques, dans le hall certains étudiants sont assis sur les bancs, d’autres sur les marches des escaliers ou même faisant des va et vient attendant leurs heures de cours.
Dans l’amphithéâtre, on est du coup frappé par le nombre incalculable d’étudiants qui occupent la salle.
Toutes les places sont assises ce qui oblige certains à se mettre à même le sol ou à être debout pour écouter le professeur et prendre des notes, d’autres participent aux cours pour à la fin se rabattre sur les camarades pour photocopier les enseignements.
Cela s’explique par une mauvaise politique de l’Etat mais aussi le fait que le nombre de bacheliers accroît d’année en année nous confie Momar Niang en licence 1 de droit « il n’y a pas beaucoup d’amphithéâtres et les étudiants ne réussissent pas aux examens, ils se retrouvent avec leurs frères dans les salles de cours ».
A quelques mètres de là, la faculté des lettres et sciences humaines le constat est le même et tous les moyens sont bons pour assister aux cours : des salles pleines de monde, des étudiants perchés sur les fenêtres, certains ne savant quoi faire sont à l’écart pour attendre la fin de l’heure et prendre quelques notes.
Aissatou et Sokhna en première année d’anglais déplorent cette situation qui joue en leur défaveur « nous n’avons pas assez de force pour nous bousculer avec les garçons qui prennent toutes les places, c’est vraiment difficile ».
Mais ici la construction d’un nouvel amphithéâtre est en cours pour faire face à ces problèmes de salles.
Un bijou flambant neuf où ne reste que les finitions va bientôt être ouvert aux étudiants qui sont très pressés d’y faire cours. Kaba Kanté en deuxième année d’espagnol demande aux autorités d’accélérer le travail « nous voulons que l’édifice soit prêt avant l’ouverture en octobre prochain, il faut faire vite car nous en avons vraiment besoin ».
Le décor est tout autre dans les pavillons où logent les étudiants. Au pavillon N par exemple le spectacle est désolant : les toilettes laissent à désirer avec une odeur nauséabonde qui s’y dégage, l’eau suinte de partout, des portes défoncées, une partie du plafond est tombée, les poubelles déversées sur les couloirs.
Les responsabilités sont partagées selon Malick Thiam résident de ce pavillon « les autorités ont leur part dans cette situation mais aussi les étudiants qui font ce qu’ils veulent ». Pour mettre fin à ces difficultés et inciter les dirigeants à réagir, les résidents ont décidé « de ne plus payer les mensualités » confie toujours Malick Thiam.
Les étudiants s’entassent dans des chambres qui ne suffisent plus, ce déficit pousse certains à se loger dans les couloirs. C’est le cas de Serigne Mbaye qui a érigé une tente au pavillon N lui servant de dortoir « je n’ai pas codifié et personne ne m’a hébergé alors j’ai jugé nécessaire d’installer cette tente pour m’y loger ».
Dans cette chambre au pm4, elles sont une dizaine de filles à partager une même chambre « nous sommes douze : six en haut et six en bas c’est que de quitter tous les jours la banlieue. C’est dur mais on y peut rien » a laissé entendre l’une d’elles Gnima Sané.
Les difficultés ne s’en arrêtent pas, à 11 heures les restaurants ouvrent leurs portes. C’est des files indiennes interminables, des étudiants trop pressés coupent les rangs : phénomène communément appelé «dialgati », qualité des repas décriée, des plats en fer parfois pas propres à présenter aux serveuses, des tables à manger qui ne suffisent pas, des étudiants prenant le repas debout où accroupis tel est le spectacle au restaurant central. La liste est encore exhaustive selon certains pour qui le nombre ne permet pas d’avoir de bons mets « il n’y a pas de qualité dans ces repas mais on est obligé de manger si même on sait que c’est différent de ce qu’il y’a à la maison » a estimé Amadou Fall trouvé en train de déjeuner.
Les autorités sont interpellées pour faire face à ces difficultés que rencontres les étudiants au sein de l’université. Il est urgent de réagir très vite pour faire retrouver à ce temple du savoir son lustre d’antan.

samedi 4 juin 2011

BASKET FINALE COUPE ARC-EN-CIEL JEANNE D’ARC-JARAAF 64 A 51. LA VIEILLE DAME S’OFFRE UN SIXIEME TITRE

C’est au terme d’une belle rencontre que la vieille dame s’est imposée devant le Jaraaf. Deux joueuses de la JA sont nominées à l’issue du match. Une finale riche en couleurs qui s’est jouée au stadium Marius Ndiaye.
L’entame de match est âprement disputée par les deux formations bien en place qui ne laissent rien passer.
Ce premier quart temps tourne à l’avantage du Jaraaf 13 à11.
Dans le deuxième quart temps, les trois points se multiplient ; Ajda Fatou Bâ pour le Jaraaf et Yacine Diop pour la Jeanne d’Arc se font distinguer sur ces lancers.
La Jeanne d’Arc domine les débats, inscrit des paniers et empêche au Jaraaf d’en faire autant.
La vieille dame remporte ce quart temps par 23 à 16.
A la reprise, le Jaraaf revient en force avec Ndagou Paye qui enchaîne les trois points et permet au Jaraaf de revenir à 25 partout à six minutes de la fin du quart temps.
Le match s’anime et de chaque côté on inscrit le maximum de paniers. Yaram Beye de la Jeanne d’Arc parvient à faire passer son équipe devant au tableau d’affichage 36 à  27 pour la vieille dame.
Elle en fait voir de toutes les couleurs aux joueuses du Jaraaf qui ne peuvent que constater les dégâts.
Rokhaya Lo de la Jeanne d’Arc aussi n’est pas en reste et la vieille dame creuse l’écart devant un Jaraaf  trop attentiste.
La Jeanne d’Arc remporte ce quart temps par 46 à 34.
Au quatrième et dernier quart temps, la vieille est encore plus dominante et livre un très bon match. 11 points séparent les deux équipes à quatre minutes de la fin du match et avantage Jeanne d’Arc 56 à 45.
Le Jaraaf tente le tout pour revenir mais en vain dame coupe a choisi la Jeanne d’Arc qui gagne par 64 à 51.
Yacine Diop est élue meilleure joueuse et Yaram Beye meilleure marqueuse.

CAMEROUN-SENEGAL 0-0 ET UN ARBITRAGE LAMENTABLE

La montagne a accouché d’une souris dans ce duel de lions, le Sénégal et le Cameroun se sont quittés sur un score nul et vierge avec un arbitrage qui laisse à désirer. C’est dans un stade Ahmadou Ahidjio archi comble que s’est joué cette rencontre entre les lions.
Début de match assez calme entre les deux formations qui ont mis trop de temps pour le round d’observation.
Chaque équipe élabore son jeu sur les cotés et essaie d’arriver aux buts adverses et les contres se multiplient.
25ème minute, les lions indomptables mettent à rude épreuve l’équipe sénégalaise et parviennent jusque dans sa défense mais le gardien Bouna Coundoul est bien présent il annihile les attaques camerounaise.
29ème minute, les camerounais se montrent dangereux sur une belle occasion de Samuel Eto’o qui est stoppé net par Cheikh Mbengue obligé de mettre le ballon en corner.
Les poulains se font aussi menaçant avec des contres rapides de Papiss Demba Cissé et Mamadou Niang qui font douter la défense du Cameroun.
35ème minute, passe en profondeur de Mamadou Niang à Papiss Demba Cissé poussant Stéphane Mbia à se coucher pour dégager le ballon devant cette menace.
Ensuite c’est beaucoup de fautes qui sont notées en cette fin de première partie.
L’arbitre envoie les deux équipes aux oranges sur ce score de zéro à zéro.
Au retour des vestiaires, les camerounais sont d’attaque avec une belle frappe dans la surface de réparation captée en deux temps par le portier Bouna Coundoul.
La bande à Samuel Eto’o appuie sur l’accélérateur et multiplie les attaques vers le but sénégalais.
56ème minute, coup franc pour le Cameroun bien tiré par Samuel Eto’o le ballon file tout droit vers la lucarne mais est détourné in extremis par le gardien sénégalais qui sauve les meubles.
64ème minute, Moussa Sow se signale avec une frappe vers le but détourné en corner par le gardien Idriss Kameni.
65ème minute, occasion en or pour les camerounais avec Samuel Eto’o qui frappe sur le gardien.
70ème minute le show de Samuel Eto’o qui fait revenir Chipo Moting qui devait sortir pour un remplacement.
Le changement est quand même effectué.
77ème minute, Gaëtan Bong très dangereux sur son côté droit bien servi par Eto’o, il place une frappe. Le ballon passe entre les bras du gardien mais le ballon effleure le poteau des buts sénégalais.
L’arbitrage est décrié par l’équipe sénégalaise ; Amara Traoré le coach est expulsé.
89ème minute, sur un contre camerounais, le cafouillage dans la surface de réparation et l’arbitre siffle le penalty.
Samuel Eto’o se charge d’exécuter la sentence, le ballon heurte la barre transversale et est dégagé par la défense.
Issiar Dia est dans la foulée expulsé par l’arbitre pour contestation.
Les 5 minutes d’arrêt de jeu n’apporteront rien et les deux équipes se quittent sur ce score nul et vierge.
Les lions du Sénégal gardent toujours la tête du groupe E avec 10 points, le Cameroun compte 5 points.