mardi 23 août 2011

AFROBASKET 2011: L'ANGOLA BAT LE MAROC 75 A 61 ET PREND LA DEUXIEME PLACE DU GROUPE B


L'équipe angolaise est sortie victorieuse de la rencontre contre le Maroc, rencontre considérée comme la finale de la poule B pour la deuxième place.
Le Maroc a pourtant très bien démarré la partie en en causant quelques soucis aux angolais qui ne se laissent pas faire. Le Maroc remporte ce quart temps par un point d'écart soit 16 à 15. 
Le deuxième quart temps est encore à mettre à l'actif des lions de l'Atlas avec 39 points contre 32 pour l'Angola.
Au retour des vestiaires, les angolais se réveillent et renversent la tendance devant une équipe du Maroc qui commence à douter d'elle. L'Angola remporte ce quart temps par 61 à 50.
Le quatrième quart temps, les angolais déroulent bien, continuent la domination et creusent l'écart à 14 points.
L'Angola gagne le match par 75 à 61 et occupe la deuxième place du groupe B.
L'angolais Armando Costa est le meilleur marqueur avec 21 points inscrits.

lundi 22 août 2011

COUPE D'AFRIQUE DE VOLLEY-BALL LE KENYA ELIMINE LE SENEGAL PAR 3 SETS A ZERO;


Le Sénégal s'arrête en demie finale des championnats d'Afrique de volley qui se déroulent au Kenya du 17 au 25 août.
Le Kenya est venu à bout des "Lionnes" du Sénégal sur le score de 3 sets à zéro. L'équipe sénégalaise méconnaissable a essuyé sa deuxième défaite de la compétition après celle contractée contre l'Algérie lors de son premier match (3-0).
Pourtant le Sénégal était bien parti dans ce tournoi malgré son premier revers devant l'Algérie. Les "Lionnes" se sont bien comportées devant le Rwanda et le Botswana sur le même score de 3 sets à zéro. Lors de la cinquième journée, le Sénégal s'était imposé devant la Tunisie par 3 sets à 2 pour se qualifier en demie finale. 
Le pays hôte le Kenya met fin aux rêves sénégalaises d'accéder en finale de la Can, compétition que notre pays n'a jamais remporté.
Dans la deuxième demie finale, l'Algérie s'est défait de l'Egypte sur le score de 3 à 1. Les égyptiennes championnes d'Afrique en 1991 n'ont pas pu se défaire de l'Algérie malgré avoir gagné un set.
Le Sénégal va rencontrer l'Egypte pour la troisième place et la finale va opposer le Kenya pays organisateur, vainqueur en 2003 et en 2007 à l'Algérie détenteur du trophée.

AFROBASKET 2011: LE SENEGAL CONFIRME DEVANT LE TCHAD92 A 54.


Parcours sans faute des "lions" du Sénégal qui viennent d'enregistrer leur troisième victoire en autant de sorties. Ils ont battu le Tchad par 92 à 54.
Début de match timide pour les deux formations qui ne parviennent pas à inscrire beaucoup de paniers. Le Sénégal remporte ce quart temps par 12 à 11.
Au deuxième quart temps, les "lions se montrent entreprenant et commencent à retrouver leur jeu devant une équipe tchadienne qui se défend bien.
Mouhamed Diop et Pape Dia enchaînent les trois points et creusent l'écart avant d'aller à la pause.
A 21 secondes de la fin du deuxième quart temps, les délestages s'invitent dans le stade et interrompent le match pendant cinq bonnes minutes.
Au retour à la normale, aucune des deux équipes n'inscrit de paniers jusqu'à la pause.
Les "lions" mènent au tableau d'affichage par 34 à 21.
Au troisième quart temps, l'équipe d'Alain Weisz déroule bien avec Mouhamed Faye et Pape Dia époustouflants qui en font voir de toutes les couleurs à l'équipe du Tchad. Les  "lions" creusent l'écart et maintiennent le cap.
Le Sénégal mène toujours et remporte ce quart temps par 63 à 34. 
Au quatrième et dernier quart temps les "lions" continuent leur domination, ils sont à 70 contre 34 à sept minutes de la fin.
Mouhamed Faye envoie un trois points et le Sénégal est à 80 contre 37. Il reste quatre minutes trente secondes.
Pape Dia d'un super "dunk" fait atteindre la barre des 92 points au sénégalais et 54 pour le Tchad à 15 secondes de la fin.
Le Sénégal gagne le match par 92 à 54 et effectue un parcours sans faute dans ces matchs de poule. 

OUAGOU NIAYES: APRES LA PLUIE LES EAUX USEES

S'il y a vraiment des populations qui vivent le calvaire en cette période d'hivernage, c'est bien celles de Ouagou Niayes qui sont acculées de toutes parts par les eaux usées à chaque fois que le ciel a fini d'ouvrir ses vannes. Toutes les rues sont envahies par les eaux usées causant d'énormes difficultés aux riverains.
Des canaux à ciel ouvert, de l'eau qui sort des égouts et ruisselle sur une très longue distance, une odeur nauséabonde, le goudron invisible à cause de l'eau qui le recouvre, des flaques d'eau stagnantes par endroits, c'est ce qu'offre le quartier de Ouagou Niayes.  Cette situation dérange beaucoup les populations de ce quartier situé entre les Hlm et Bene Tally. Aliou est gérant d'une boutique à coopé où les eaux usées ont rendu difficile l'accès à son comptoir et il s'en désole : "Je ne vends presque plus rien à cause de cette eau qui empêche les clients d'accéder à ma boutique mais je suis en train de chercher des briques pour faire un pont devant et permettre aux gens de passer".
Même les gens du quartier sont très gênés par cette eau qui dérange beaucoup. Fatou Sow placée devant sa porte essaie d'expliquer le phénomène d'un ton découragé : "Nous ne comprenons rien de ce qui se passe avec ces égouts, à chaque fois qu'il y a la pluie, les eaux usées se déversent ici (elle désigne du doigt la rue), nous ne pouvons rien faire". Toutefois, elle appelle les autorités à réagir pour les enlever cet hôte de trop. "Depuis des années, nous vivons avec cette eau, on dirait que nous n'avons pas de dirigeants, c'est désolant", déplore-telle.
Certains jeunes du quartier se mobilisent et essaient de contrer l'avancée de l'eau avec de grosses pierres et permettre aux personnes de bien circuler. Amadou Niang l'un d'eux est d'avis que le maire de la localité est au courant de ce qui se passe dans ce quartier mais il ne réagit pas : "Nous sommes très fatigués il faut que le maire nous aide, il est vraiment temps".
A quelques mètres de là, des agents de l'Office Nationale de l'Assainissement (ONAS) s'affairent autour d'un égout pour essayer d'arrêter l'eau qui sort de partout mais malheur leur a pris car pendant presque une heure, ils n'arrivent pas à stopper l'eau. Les tuyaux qui sont ici sont très anciens, c'est pourquoi à chaque fois que la pluie s'abatte sur la ville l'eau se déverse dans les égouts qui une fois pleins, envoient l'eau dans la rue nous confie un des agents la sueur en train d'enlever ses gants. "Nous allons nous replier sur l'agence pour rendre compte à nos supérieurs, chercher de nouveaux tuyaux pour remplacer ceux qui sont ici", indique cet agent de l’ONAS.
Actuellement Ouagou Niayes à l'image de beaucoup d'autres quartiers de Dakar patauge sous les eaux usées. Après la pluie, le beau temps a-t-on l'habitude de dire mais à Ouagou Niayes et environs après la pluie ce sont les eaux usées...

jeudi 18 août 2011

AFROBASKET 2011: SENEGAL-MAROC 79-65


Le Sénégal est sorti vainqueur de sa première rencontre à l'Afrobasket devant le Maroc. Une équipe à deux visages qui a complètement retourné la situation lors du quatrième et dernier quart temps.
Au premier quart temps, les deux équipes ont fait jeu égal avec des paniers inscris de part et d'autre.
Les deux formations se quittent dos à dos sur le score de 18 partout.
Au deuxième quart temps le jeu marocain cause beaucoup de difficultés à l'équipe sénégalaise qui ne retrouve pas son jeu.
Les lions de l'Atlas remportent ce quart temps par 43 à 29.
Le Maroc confirme dans ce troisième quart temps et creuse l'écart devant une équipe du Sénégal méconnue qui toutefois inscris des paniers face à une bonne défense de zone des marocains. Ce quart temps tourne à l'avantage des lions de l'Atlas par 54 à 40 soit 14 points d'écart.
Au quatrième et dernier quart temps, on retrouve une autre équipe du Sénégal qui en un temps record survole l'équipe marocaine.
Les lions du Sénégal dominent le match et mène au tableau d'affichage.
72 à 60 pour le Sénégal à deux minutes cinquante de la fin du match.
Les lions continent sur cette belle lancée et mènent par 72 à 63 à deux minutes neuf secondes de la fin.
Le Sénégal gagne le match par 79 à 65 et prend sa revanche sur cette équipe marocaine qui l'avait battu en Libye en 2009. 

LES POLICIERS ET LE RAMADAN

Le ramadan envoie presque tout le monde chez ardo, si vous ne croyez pas demandez aux policiers qui viennent au stade Demba Diop. Si ce n'est pas l'heure tardive à laquelle le chauffeur vient les prendre après les matchs, ce sont des pannes de voiture en plein ramadan et donner des coups de mains au chauffeur devient chose très difficile.
S'ils pouvaient crier leur ras le bol, ces hommes de tenu n'hésiterez pas à le faire car parfois j'ai vraiment pitié d'eux. L'heure pour la rupture du jeûne peut passer pendant une heure de temps mais ils sont toujours au stade et attendent le chauffeur qui doit venir les prendre. La plupart des confrères aussi sont dans la même posture, ils attendent des heures pour voir la voiture de leur rédaction venir les récupérer.
Mais ce jour là où j'ai pris cette photo, nos limiers étaient vraiment fatigués avec le chaud soleil qu'il a fait, ils l'ont bravé pour venir au stade et faire leur boulot.
Il est 19h20 à quelques minutes de la rupture du jeûne, la voiture qui devait venir les prendre était dans les lieux plutôt que prévu mais elle a été garé pendant trop longtemps par le chauffeur.
Alors après le match, les policiers pressés de retourner chez eux ont pris d'assaut le véhicule mais ce jour là ce dernier leur réservait une grande surprise: celle de tomber en panne. Alors ce fut le découragement pour nos vaillants policiers qui pensaient à la rupture.
Tout le monde descend pour donner un coup de main au chauffeur pour faire démarrer la voiture. Une fois, deux même trois fois le véhicule ne démarre pas obligeant les policiers découragés à couper le jeûne au stade. Dur dur les amis mais du courage.


ChEZ MOI C'EST SOUS LE PONT

Plus futé que les Sénégalais, tu meurs ! Ils sont nombreux, en effet, à se faire appeler des «sans domicile fixe» (SDF). Leurs dernières trouvailles, c’est de s’installer sous les ponts construits pour la fluidité de la circulation dans Dakar, de véritables «hôtels cinq étoiles» pour ces resquilleurs qui y ont élus domicile. Visite dans les «appartements privés» des SDF…
Ils sont nombreux ces «sans domicile fixe» qui squattent les ponts pour y élire domicile. Des matelas, des draps, de très vieilles valises pour ranger les habits, des sacs contenant toutes sortes de matériel, tel est le décor sous le nouveau pont situé à quelques jets de l’École normale supérieure, aux intersections des avenues Bourguiba et Cheikh Anta Diop. Le maître des , Moussa Sané de son nom d’emprunt –puisqu’il souhaite se confier dans l’anonymat– vient juste de se réveiller. Il prend tout son temps, fait la toilette du visage, se brosse les dents, prend son cure-dent, avant de se mettre à notre disposition.
Chaque jour, Moussa a fait le tour de Dakar avant de se rabattre sous le pont. «Je suis arrivé à Dakar en 2001 et je n’ai jamais pris de location. J’ai habité dans des maisons en construction, dans des jardins publics et même dans la rue, partout dans cette ville», confie-t-il. Cette situation s’explique, selon lui, par le manque de moyens dont il souffre depuis qu’il a perdu tout son cheptel dans son village, situé dans le Baol. «J’avais beaucoup d’ovins et de caprins, mais un jour, tout a disparu. Alors, je me suis retrouvé sans sou, sans rien. J’ai alors décidé de venir à Dakar pour chercher du travail, mais depuis lors, la chance ne m’a pas souri», confesse-til.
De temps en temps, ce SFD fait de bonnes «affaires» pour se procurer de l’argent et subvenir à ses besoins. «Parfois, je récupère de la ferraille que je revends à bon prix. Je vends également des bouteilles à des dames qui les revendent, tout comme il m’arrive de faire des travaux manuels, tels que couper le fer pour les maçons, porter des sacs pour les camionneurs, creuser des trous pour les sociétés de téléphone ou d’électricité etc.»,souligne notre interlocuteur.
Marié et père d’un garçon et d’une fille, Moussa Sané pense, tout de même, à sa petiote famille restée au village, et à qui il envoie de l’argent de temps à autre. «Tout ce que je fais, c’est pour pouvoir entretenir ma famille. Je ne peux pas rester les bras croisés et, si je loue une chambre, je ne pourrais pas lui envoyer de l’argent», avoue-t-il.
Moussa se sent bien en ce lieu qu’il considère comme sa «propre maison», même s’il n’y a pas beaucoup de confort. «C’est mieux que mes anciennes habitations, malgré le bruit qui dérange beaucoup entre klaxons des voitures et bruits venus de toute part. L’essentiel, c’est que j’ai la paix ici et ça me suffit», se console notre SDF. Avec ce confort dans sa nouvelle demeure, Moussa confie qu’il n’est pas prêt de quitter les lieux de sitôt, parce qu’il est sûr de ne pouvoir trouver mieux, pour le moment.

SENEGAL-RDC LISTE DES 24 LIONS AVEC SOULEYMANE DIAWARA ET PAPE LATYR NDIAYE

Amara Traoré a fait appel à 24 joueurs pour défendre les couleurs nationales pour la cinquième journée des éliminatoires de la Can 2012. Seuls deux joueurs figurant dans cette liste n’ont pas joué contre le Maroc.
Le match contre la Rdc est prévu le 3 septembre à 19h au stade Léopold Sédar Senghor, Amara Traoré a fait confiance à la plupart des joueurs ayant disputé la rencontre contre le Maroc. Ce match très important selon le coach national devra permettre au Sénégal de se qualifier en cas de victoire sur les congolais « nous devons tout faire pour gagner ce match devant notre public et nous qualifier »
Le Sénégal est bien placé dans son groupe et Amara Traoré estime que l’objectif reste la Rdc c’est pourquoi il faut aller vers l’essentiel c'est-à-dire sortir vainqueur de cette confrontation.
Revenu sur la rencontre contre le Maroc et se félicite de l’attitude de ses poulains qui ont montré deux visages dans cette partie mais beaucoup de facteurs explique cette défaite et le staff a tiré tous les enseignements de ce match.
Le coach national a lancé des piques aux gens qui critiquent ses choix tactiques pour dire qu’il a ses idées et compte bien vivre avec elles.
Il appelle à l’union des cœurs autour de l’équipe national, demande au public de venir nombreux soutenir les lions le jour du match.
Liste des 24 lions convoqués
Khadim Ndiaye    Linguère de Saint-Louis- Sénégal
Bouna Coundoul   New York Red Bull-Usa
Pape Latyr Ndiaye   Union Sportive de Ouakam- Sénégal
Lamine Gassama      Olympique Lyonnais- France
Jacques Faty          Sivaspor- Turquie
El Hadji Makhtar Thioune   Molde- Norvège
Cheikh Sidy Bouya Mbengue  Toulouse- France
Armand Traoré       Arsenal- Angleterre
Pape Malickou Diakhaté   Dinamo De Kiev- Ukraine
Abdou Kader Mangane  Rennes- France
Souleymane Diawara   Olympique de Marseille- France
Moustapha Bayal Sall  Saint-Etienne- France
Serigne Modou Kara Mbodji   Il Tromso- Norvège
Remi Gomis    Valenciennes- France
Pape Kouli Diop    Racing Santander- Espagne
Mouhamed Diamé  Wigan- Angleterre
Pape Maly Diamanka   Rayo Valencano- Espagne
Moussa  Sow   Lille- France
Souleymane Camara   Montpellier- France
Ndiaye Deme Ndiaye    Arles Avignon- France
Diomansy Kamara    Eskisehirspor-Turquie
Papiss Demba Cissé   Fribourg- Allemagne
Dame Ndoye    Fc Copenhague- Danemark
Mame Birame Diouf    Manchester United- Angleterre

ENTRETIEN AVEC MOR TALLA SOW ALIAS PER BOU KHAR


S’il y a un artiste qui est dans le cœur des sénégalais c’est bien Mor Per bou khar. Il s’invite dans nos salons sans frapper à notre porte et nous fait rire à volonté. Cet artiste au grand cœur a bourlingué un peu partout et a pratiqué plusieurs métiers avant de se révéler au public sénégalais. Entretien avec l’homme qui estime avoir le théâtre dans le sang.

Qui est Per bou khar ?
Je me nomme Mor Talla Sow, un artiste sénégalais né à Ngoumba Guéoul prés de Kébémer dans la région de Louga et a  grandi là-bas. Je suis maître dans l’art de faire rire les gens et de les rendre heureux. Je suis de petite taille (1,60m), mais grand par l’esprit. J’ai l’abord facile et très disponible pour les autres. Je suis marié et père de deux mignonnes petites filles
Pourquoi on vous surnomme Per bou khar ?
Vous savez chez moi à Guéoul, il y avait un vieux du nom de Baye Moussa Sene, il faisait ce qu’on appelle le takhourane et chantait pour les Chérifs à Ngoumba. Il avait sorti une chanson qui s’appelle Per bou khar.
(Il chante) takhe tambal guissi ndande sawrama sadio bare, ni ridékouk dakhe tayko sisa bopou say tégne ni gnalagne. Li dongue guéne nima yama ? Hey per bou khar yawa. Cette chanson me plaisait beaucoup et j’ai tout fais pour le mémoriser.
Un jour j’avais un programme à Kébémer et j’ai ouvert par cette chanson. Tout le monde a aimé. A l’époque on m’appelait Mor mais un dj du nom de Alba dans une de ses publicités m’a appelé Mor Per bou khar et c’est de là que le nom est parti. Mais c’est à cause de l’émission Safli Mafli lépe de Mamadou Ndoye Bane sur Océan Fm que le nom de Per bou khar est connu de tous. Je tiens beaucoup à ce nom.
 
Dans quel milieu avez-vous grandit ?
Je suis né dans un milieu où les gens se respectent et aiment beaucoup travailler, dans une famille très pieuse. C’est pourquoi les gens m’aiment et m’apprécient énormément parce que mes parents et mon entourage se sont sacrifiés pour que je réussisse dans la vie et leurs prières m’accompagnent partout où je vais. On m’a aussi inculqué le culte du travail bien fait. Je dois travailler d’avantage  parce que j’ai un défi à relever car les gens attendent beaucoup de moi. 
Avez-vous fait des études à l’école coranique et à l’école française ?
Je n’ai pas duré à l’école coranique mais je sais réciter quelques versets par contre à l’école française j’ai arrêté mes études en classe de Cm2 et je me débrouille pas mal dans la langue de Molière. Je parviens à communiquer avec mes interlocuteurs et j’écris bien aussi en français. A l’école je ne passais pas inaperçue même avec ma petite taille, parce que je faisais rire tout le monde et mes camardes de classe s’ennuyaient lorsque j’étais en retard ou quand je ne venais pas tellement j’apportais de l’ambiance à l’école. Surtout lors des interclasses j’assurais le spectacle. A cette époque, je m’énervais trop vite car les gens se moquaient de moi surtout à cause de ma taille.    
J’étais un bon élève mais en classe de Cm2, je n’avais plus l’envie de continuer les études alors j’ai arrêté même avant les examens d’entrée en sixième.
Pourquoi vous avez quitté l’école ? 
J’aimais beaucoup l’argent c’est ce m’a le plus poussé à laisser tomber les études car j’étais trop occupé à acheter des pigeons ou des poules et les revendre au marché hebdomadaires de Géoul qui se tient les lundis.
Je n’ai jamais fait de cours le soir parce que je n’aimais pas apprendre l’après-midi et c’est en ce moment que nous faisions nos transactions où on allait cueillir des noix d’acajou et les revendre. Je faisais tout pour avoir six cents francs (600 frcs) à l’époque ça valait beaucoup. Le fait d’acheter et de revendre, avoir de l’argent me plaisais beaucoup et je ne dépendais de personne. Je réglais mes propres affaires.
Qu’avez-vous fait après avoir arrêté vos études ?
Je me suis lancé dans la menuiserie et je l’ai pratiqué pendant 7ans. Je maîtrise jusqu’à présent les fondamentaux et actuellement suis capable de fabriquer un lit ou une armoire parce que je n’ai rien oublié de ce métier. J’ai par la suite décidé d’arrêté parce que la menuiserie ne rapportais pas gros. Ensuite je me suis lancé dans la vente de poissons avec un parent qui avait des voitures frigorifiques et allait acheter le poisson et il m’avait demandé d’accompagner son chauffeur. J’ai pratiqué ce métier pendant 6ans et par la suite je suis tombé gravement malade, j’ai arrêté. A mon retour à Ngoumba Guéoul, il y avait des amis qui étaient des tailleurs, je rendais tous les jours dans leur atelier pour discuter et boire du thé. A force de les côtoyer, je suis devenu un très grand tailleur et jusqu’à présent j’excelle dans ce domaine.
Quand avez-vous démarré à faire du théâtre ?
Je tiens à préciser que le théâtre a beaucoup influé sur ma vie parce que c’est à cause de lui que j’ai mis un terme à bon nombre de mes activités. J’ai le théâtre dans le sang Dans les années 1990, je faisais le tour des écoles pour faire des prestations lors des fêtes de fin d’année et ensuite j’ai intégré la troupe théâtrale de notre quartier avec qui j’ai visité tout le Sénégal. Comme tout jeune sénégalais je raffolais des théâtres du mardi qui passaient à la télévision nationale et les grands artistes comme Moustapha Diop, Ndiaye Doss, Babou Faye et Djiby (birima) m’ont beaucoup inspiré. J’aimais beaucoup Babou Faye parce qu’il était très naturel et c’est à cause de lui que j’ai persévéré dans le théâtre.
Comment vous êtes vous signalé au public sénégalais ?
J’étais dans l’atelier de tailleur d’un de mes amis, chaque fois on faisait des veillées nocturnes tout en écoutant l’émission Safli Mafli lépe de Mamadou Ndoye Bane sur Océan Fm. J’appelais au téléphone tous les vendredis pour faire des contes que les gens aimaient beaucoup. Un jour Mamadou Ndoye Bane que je ne remercierais jamais assez m’a invité au studio à Dakar, alors j’ai fais le déplacement à la radio avec Mansour Mbaye un ami de longue date. Ce qui était ma première émission à Dakar et j’avais vraiment assuré à telle enseigne que les auditeurs ont apprécié. Après l’émission je suis retourné chez moi à Guéoul mais un jour Bane m’appelle au téléphone et m’informe que le directeur de la radio à l’époque c’était Bamba Ndiaye actuel ministre avait besoin de moi car il a eu échos de l’émission que nous avions co-animé le vendredi. C’est par la suite qu’on m’a embauché à Océan Fm avec cette très belle émission qui était unique en son genre et écoutée à travers le monde. 
Le conte qui m’a le plus marqué c’est le gars qui était parti au Magal avec beaucoup d’argent et qui s’est vu dépossédé de son bien par des pic pockets (il éclate de rire). C’est de la que je me suis révélé au public. Mais auparavant, j’ai pratiqué la radio à Louga à la Rts où je faisais le Xaxatay Show, ensuite je suis parti à la radio Dunya de Kébémer, je rejoins par la suite Sunu Fm de Kébémer avant de rallier Dakar pour Océan Fm. 
Vous êtes aussi connu à travers le festival du rire.
Oui c’est à travers ce festival que les gens ont commencé à me voir parce qu’ils n’entendaient que ma voie à la radio.
J’ai eu trois participations successives avec la région de Louga qui m’a sélectionné. On a joué à Kaolack le brigadier le premier jour, le public et même les autorités sont tombés sous le charme de notre prestation. Le deuxième jour nous sommes revenus avec mayma touti, pièce dans laquelle je devais aller faire la cour à une femme que j’aime mais j’avais peur de lui dire. Il a eu un grand succès. Mais actuellement je suis incapable de répéter les mots que j’ai tenus là-bas. Nous n’avons pas l’habitude de jouer au-delà de cinq minutes. Nous faisons des sketches très courts et pleins de sens cela a beaucoup joué en notre faveur.
Qu’est ce qui vous a le plus marqué dans ce festival du rire ?
Deux choses m’ont le plus marqué. La première c’est lorsqu’on m’a nommé révélation de l’année 2010-2011 en me remettant le Douta d’Or à Sorano. Un jour qui restera gravé dans ma mémoire car les plus grands artistes du pays, de même que les plus grands réalisateurs, les scénaristes étaient présents. J’étais le seul qui n’avait pas de concurrents pour cette distinction. Ce fut un grand jour parce que mes parentes et amis de Guéoul, les proches de Kébémer, Louga, Gadafé, Khalmbane et tout les villages avaient fait le déplacement. La deuxième c’était à Diourbel lorsque le régisseur de la prison nous a demandé de venir faire une prestation pour les détenus. C’était vraiment émouvant et les prisonniers eux-mêmes nous ont beaucoup remercié et certains ont témoigné avoir oublié qu’ils étaient en prison durant toute la prestation. Nous étions très fier d’avoir redonné espoir à ces gens qui sont derrière les barreaux.  

Qu’est-ce qui fait la particularité de Per bou khar ?
C’est juste que j’aime ce que je fais et je travaille dur pour atteindre mon objectif. S’il s’agit de porter une jupe ou de monter des seins je le fais pour faire rire les gens. Je suis rigoureux avec moi-même et ce que vous ignorez c’est qu’à chaque fois que termine un tournage je tombe malade, tellement j’y vais à fond. Je ne sais pas faire doucement et tout dans moi joue quand je suis sur scène. Les gens pensent que je parle trop mais c’est le boulot qui l’exige, je peux rester pendant trente minutes à parler sans me taire et quand je dis un mot,  je ne le répète plus. C’est un don de Dieu. Lors des tournages, quand j’ai le corps chaud, il m’arrive de tout casser sur mon passage (verres, téléphones etc.) et cela impressionne mon entourage qui me demande de me calmer. Je vis le théâtre et il m’arrive de pleurer au fond de moi quand je fais rire les gens. 
En plus du théâtre vous avez aussi d’autres facettes.
Beaucoup de gens ne savent pas que suis un grand tambour major. Si vous me trouvez devant un thiole ou un tama vous n’allez pas me reconnaître tellement je n’ai rien en envier aux grands tambours majors. Parfois lors de nos prestations, je suis destiné à battre le tam-tam et de fort belle manière. Aussi je chante trop bien, j’ai une belle voix machalah et aussi j’ai de réelles capacités dans la danse. Un jour ne vous je vais sortir un clip où tout le monde verra ce que je viens de dire. Je suis un artiste hors paire qui sait tout faire. Même pour les contes, j’en ai une multitude et je suis capable de tenir en haleine tout un public avec des contes pendant des heures sans revenir sur un que j’ai déjà donné.

Quels rapports entretenez vous avec les autres artistes ?
De très bons rapports. Ils sont tous mes et je ne vis pas la concurrence avec eux. Pour moi c’est le public qui pense à la concurrence mais elle n’existe pas entre nous. Seune, Baye Ely, Mayacine, Diale, Ibrahima Mbaye Sopé, Sanekh, Serigne Ngagne etc. sont mes amis et m’encouragent beaucoup, j’entretiens de très bonnes relations avec eux, on s’appelle au téléphone et je les admire beaucoup parce qu’ils font bien leur travail. Ils sont des maîtres pour moi dans le théâtre et m’invitent pour la plupart à partager les plateaux et les scènes avec eux.

Comment avez-vous atterrit à la Tfm ?
Le festival de rire de Kaolack avait comme parrain Youssou Ndour et il avait délégué maître Diop qui était le directeur général de futurs médias. Ce dernier a beaucoup apprécié nos prestations et par la suite il nous a invité à la Tfm où nous avons fait des sketches lors de la phase test. Il m’a demandé de venir travailler à la télé où l’on a tourné la série brigadier. Youssou Ndour très disponible à aider les jeunes talents, m’a paraphé un contrat et depuis je me sens bien dans la boîte où toutes les conditions sont réunies pour que nous fassions un bon travail. Youssou Ndour est un modèle et nous devons suivre son exemple, c’est pourquoi nous faisons tout pour répondre à ses attentes. 
Comment vous est venu l’idée de faire le bonus de l’émission Roffo avec les lutteurs ?
Les lutteurs sont des gens sympathiques et sont comme vous et moi. Je vois qu’ils ont l’impression d’être sur une bulle et les sénégalais pense qu’ils ne sont pas accessibles. C’est pourquoi je fais des émissions avec eux pour que les gens arrêtent les préjugés sur les lutteurs et il faut qu’ils sachent faire une distinction entre l’homme et la star.
Celui qui m’a le plus marqué c’est Yawou Dial, je croyais qu’il était plus costaud que moi mais non. Il est très naturel et respecte ce qu’il fait. C’est lui seul parmi mes invités qui porté son Nguimbe et cela m’a beaucoup touché. Modou Lô il me doit ma bouteille pour le séki afin que je puisse clarifier mon combat avec Gouy-gui, il faut que je le batte sinon je ne dormirais pas tranquillement (il éclate de rire). Il me reste aussi à faire des émissions avec les autres lutteurs tels que Tyson, Balla Gaye 2, Bombardier etc.
Per bou khar est-il quelqu’un de branché ?
Oui bien sûr. J’écoute de la bonne musique, je m’informe pour savoir ce qui se passe dans le monde. Je viens même d’acheter un ordinateur pour me connecter à Internet. J’ai ouvert un compte Facebook et en l’espace de trois semaines je suis à cinq mille amis. Je ne veux pas être en reste. Sur le net mes vidéos font partie des dix les plus regardées.
Je compte faire une formation en informatique pour apprendre à manier l’ordinateur car il y a des choses que je ne maîtrise pas encore et seule une formation me permettrais de les savoir. Je veux avoir un site Internet, des blogs et il faut que j’aille me former.
Quels objectifs se fixe Per bou khar ?
J’aimerais vraiment représenter le Sénégal à un festival sur le plan international et c’est de là que les gens verront qui est Per bou khar. Je n’ai pas encore montré toutes mes qualités. Mon plus grand souhait est de réaliser un film avec des blancs c’est là que je vais éclore. Je lance aussi un appel à tous ceux qui veulent devenir des artistes à  beaucoup travailler, être très sérieux et bosser très dur pour se faire son chemin. Je demande à Dieu de nous accorder une longue vie et une santé de fer pour nous permettre de réaliser tous nos vœux. 
Je termine avec ce conte qui parle d’un jeune homme qui avait volé un téléphone portable dans un baptême et l’avala pour ne pas être prit. Mais mal lui en a prit parce qu’il meurt avant de quitter la cérémonie. Il resta sans bouger et quand les gens se sont rendus compte qu’il était immobile, ils le retournèrent dans tous les sens. Le portable volé était dans son ventre et la propriétaire appelait mais en vain. Il a fallu que quelqu’un lui ouvre les yeux et aperçoit 87 appels en absence (il s’éclate de rire une fois de plus. Sacré Per bou khar).  




MOR TALLA GUEYE ALIAS DOYEN AMI ET CONFIDENT DE PER BOU KHAR « C’est un homme de cœur et il m’impressionne beaucoup».

Il a tout fait avec Per bou khar et ont partagé bonheurs et souffrances. L’ami de tous les jours apporte son témoignage à celui qu’il considère comme son propre frère. Il partage avec lui les plateaux de la Tfm.
Ensemble depuis plus de dix ans, les deux Mor Talla ont tout temps partagé les spectacles « on se rendait dans les villages pour assurer des programmes où les tickets étaient à 100 francs mais nous ne nous sommes pas découragés ».
Mor Talla Gueye est d’avis que Per bou Khar a beaucoup travaillé pour obtenir les résultats qu’il a actuellement et qu’il le mérite « il croit en lui et malgré les obstacles, il a continué à persévérer. C’est quelqu’un qui ne baisse jamais les bras ».
Celui qui partage le plateau avec Per bou khar est quelqu’un qui impressionne beaucoup son ami et frère Mor Talla Gueye « parce que c’est un homme de cœur et tout le mérite qu’il a c’est à cause de son amour pour le travail et c’est très important ».
Pour doyen Per bou khar est quelqu’un de très bien, il est toujours au service des autres jusqu’à s’oublier  « même un petit enfant peut prendre tout son temps tellement il c’est ce qui montre qu’il a un gros cœur mais aussi Per est très ouvert ».
Per est très reconnaissant vis-à-vis des gens estime doyen qui est d’avis qu’il a toujours les amis avec qui il était à Guéoul « il est resté le même et n’a pas changé même avec son nouveau statut ».
En somme son ami de tous les jours conclut que c’est quelqu’un qui aime beaucoup travailler et faire rire les gens. Qu’il continue sur cette lancée, l’avenir est devant lui et nous lui souhaitons un plein succès.  

EQUIPE NATIONALE DE BASKET ANTOINE MENDY LAISSE A QUAI MOUHAMED DIOP ARRIVE


Le technicien français Alain Weisz et ses poulains ont vraiment du pain sur planche avec tous les forfaits qui sont venus plomber la préparation et même après. Certains lions comme Boniface Ndong, Saer Séne n’ayant pas répondu à l’appel de la patrie et Moussa Badiane blessé, le sélectionneur compte sur des joueurs avec qui il a peaufiné sa préparation.
Mais la dernière défection, celle qu’il ne fallait pas du tout enregistrer est celle de Antoine Mendy et surtout à l’aéroport Léopold Sédar Senghor.
Antoine Mendy est resté à quai pour une histoire de prime d’assurance à hauteur de 6 550 000 francs impayée par la fédération. Le joueur n’a pas voulu prendre de risques suites aux mises en garde de son club Pau qui lui a demandé de ne pas jouer la coupe d’Afrique sans sa prime d’assurance.
Pourtant Antoine Mendy a parlé pendant toute la préparation  avec les fédéraux en ce qui concerne cette prime et ces derniers lui ont toujours fait croire que cela allait se régler une fois à Dakar mais le temps a été trop court entre l’arrivée des lions, la rencontre avec le chef de l’Etat et le départ pour Madagascar.
Le président de la fédération Baba Tandian a voulu jouer au sapeurs pompiers en voulant payer 4.000 euros à Dakar et ensuite donner les 10.000 euros restants une fois à Antananarivo mais c’était trop tard parce qu’il faut payer au minimum avec quinze jours d’avance à l’assureur français pour que le cas soit réglé à temps.
Devant cette situation, le club de Pau a tout bonnement décidé de faire revenir le joueur en France.
Baba Tandian a reconnu cette faille administrative et désigne du doigt le délégué fédéral qui n’a pas remonté l’information à temps.
Mouhamed Diop de l’Université Gaston Berger a été appelé en renfort pour pallier l’absence de Antoine Mendy.
Beaucoup de questions méritent d’être posées quand on voit tout ce qui se passe autour de l’équipe depuis le début des préparatifs de l’Afrobasket. Les problèmes de visas sont passés par là avec le refus de l’ambassade de France d’en délivrer aux lions pour la préparation en France et il a fallu un bras de fer intense pour que les visas puissent être délivrés.
Aussi en France les lions ont refusé de prendre la prime journalière estimée à 5000 francs par jour, une somme dérisoire pour des pères de famille qui sont dévoués pour la cause nationale.
La participation des lionnes à l’Afrobasket risque d’avoir du plomb dans l’aile avec ces primes d’assurances impayée car Aya Traoré en a fait part au ministre des sports Faustin Diatta lors de la visite de ce dernier au stadium Marius Ndiaye.    

ALAIN WEISZ COACH LIONS DU BASKET « l’équipe est prête à 90% »


Après un mois de stage de préparation en France, les lions du Sénégal sont revenus au pays pour recevoir le drapeau national des mains du Chef de l’Etat. L’équipe nationale est repartie pour Madagascar afin de prendre part à l’Afrobasket prévu du 17 au 28 août.
L’entraîneur de l’équipe, le français Alain Weisz a tiré le bilan de sa préparation  et a aussi déclaré que son objectif est de remporter la coupe d’Afrique.
Pour le coach national son équipe a beaucoup évolué dans sa préparation même si la plupart des joueurs qui étaient attendus ne sont pas venus « Boniface Ndong, Joseph Gomis et Saer Séne ont fait faux bond ».
L’équipe est prête à 90% a estimé le technicien français « le groupe sera prêt pour le premier match malgré les défaites concédées contre la Côte d’Ivoire et la République Centrafricaine mais on a beaucoup progressé ».
En ce qui concerne les matchs amicaux, Alain Weisz a sa devise est « ils ne sont ni trop bon ni trop mauvais, on a fait des essais et nous avons beaucoup misé sur la zone mais ce n’était pas facile à assimiler tactiquement ».
L’équipe se consolide de jour en jour et peut réaliser des choses intéressantes même si elle est moins prestigieuse que celle de la dernière coupe d’Afrique a laissé entendre le coach national qui est d’avis que ses joueurs forment la meilleure équipe possible, solidaire avec cohésion et réactivité.
Alain Weisz dit ne pas trop se focaliser sur les défections de certains joueurs « nous n’allons pas pleurnicher sur les absences même si elles auront des conséquences sur tous les plans ».
L’objectif ne change pas selon l’entraîneur « si on va à une compétition, c’est pour la remporter, l’objectif reste le même et le but est de se qualifier pour Londres 2012 ».
Liste des 12 lions pour l’Afrobasket :
Thierno Ibrahima Niang, Xan d’Almeida, Mamadou Ndoye, Maléye Ndoye, Mouhamed Faye, Elh Malick Ndiaye, Antoine Mendy, Malick Badiane, Pape Ndiaga Dia, Pape Diassé, Babacar Touré, Boubacar Coly.   

MEISSA NDIAYE SENATEUR « les médias et la société civile jouent le rôle d’opposants au Sénégal »


Le vice président du Sénat est d’avis que le parti démocratique sénégalais enregistre par jour beaucoup de ralliement de militants des autres partis « chaque jour je prends 200 à 500 personnes et donc depuis dix mois on a eu plus de quarante mille nouveaux adhérents  au Pds ». Ces militants viennent de tous les partis de l’opposition nous confie le sénateur en charge du ralliement au Pds.
Toutefois Meissa Ndiaye déclare qu’il débourse de l’argent pour récupérer quelques militants mais d’autre viennent de leur propre gré parce qu’ils n’ont plus confiance aux opposants.
En ce qui concerne la situation qui a prévalue au Sénégal depuis les événements du 23 juin le sénateur a déclaré que l’opposition ne joue pas pleinement son rôle « les radios, les télés, la presse écrite et la société civile jouent le rôle d’opposants à la place de ceux qui devaient le faire. On a pas d’opposition ».
Pour Meissa Ndiaye il est incroyable qu’un membre de la société civile prenne la parole dans un meeting de l’opposition et ensuite être leur porte parole lors de leur visite à Touba « Alioune Tine et certains groupes de presse n’ont qu’à aller chercher des récépissés et créer des partis politiques ».
Le sénateur est estime que les opposants n’ont pas de programme et ont peur d’affronter le président Wade c’est pourquoi ils veulent utiliser les populations et ça ne passera pas.
Concernant l’électricité Meissa Ndiaye est formel « la demande est supérieur à l’offre c’est pourquoi il faut qu’il ait des délestages mais aussi les régimes de Senghor et Diouf nous ont conduit à cette situation ».
Le Pds est beaucoup plus fort aujourd’hui que les gens ne le pensent et le meeting du 23 juillet l’a montré a ajouté le sénateur qui estime que s’il y’avait élection ce jour là, le candidat Wade serait sorti vainqueur devant tous les autres candidats.
Le Sénégal n’est pas comme les autres pays qui ont connu des crises nous sommes loin de là car c’est une terre de paix a déclaré le sénateur Meissa Ndiaye.
Le sénateur de Kébémer pense que son parti s’est beaucoup massifié dans sa base c’est pourquoi le président Wade n’a jamais perdu dans cette localité surtout avec toutes les réalisations qu’il a effectué là-bas.
Le Sénégal en a marre de Y’en a marre, l’opposition se cache derrière ce mouvement qui ne représente rien a conclut le vice président du sénat.



YAKHYA DIOP YEKINI « Je suis prêt à affronter Balla Gaye »

C’est un Yékini décontracté qui fait face à la presse pour selon lui apporter des éclaircissements sur tout ce qui a été dit à son encontre avant, pendant et après le combat entre Tyson et Balla Gaye 2. L’enfant de Bassoul est aussi revenu sur son avenir dans l’arène et sur ses potentiels adversaires. 
Pourquoi cette conférence de presse ?
Je tiens à éclairer la lanterne des sénégalais sur tout ce qui a été dit sur moi ces derniers jours. Ce qu’ils ont dit ne m’a pas plu. Je ne voudrais pas rester les bras croisés devant des déclarations sur moi qui ne tiennent pas débout. C’est la première fois que l’on me voit faire une conférence de presse en dehors de mes combats. 

Comment avez-vous vécu le combat entre Tyson et Balla Gaye 2 ?
J’ai été très déçu par l’attitude des deux lutteurs qui n’ont cessé de me citer dans toute la durée de leur combat avant comme après. Je commence par Tyson qui m’a beaucoup surpris car à chaque fois qu’on lui donne la parole il me prend en exemple. Il déclare que je n’ai pas lutté  avec les adversaires qu’il a terrassés, après sa chute, il revient pour dire qu’il n’y a pas de lutteur ici qui n’est pas tombé. Alors que tout le monde sait que je ne suis pas encore tombé mais cela ressemble plutôt à de la jalousie. Cela m’a beaucoup surpris de sa part car je ne m’y attendais pas et je voudrais lui faire savoir qu’il pouvait ne pas en arriver là et je tiens à l’avertir pour que cela ne se reproduise plus sinon on aura des comptes à régler. Il a été terrassé, c’est lui qui a des problèmes et il n’a qu’à revoir sa tactique et son comportement pour qu’il retrouve son lustre d’antan.

Des voix se sont élevées pour vous accuser d’avoir mystiquement aidé Tyson, quand est-il exactement ?
J’en viens à Balla Gaye et ses proches, ils ont beaucoup parlé dans la presse pour dire que j’ai prêté des marabouts à Tyson. Je vous jure sur le ramadan qu’il n’en est rien. A entendre Tyson parler tu sais nettement qu’il n’y a aucun lien entre lui et moi, il ne connaît pas chez moi, je ne connais pas chez lui. Si j’avais à aider mystiquement des lutteurs, Tyson n’en ferait pas parti. Balla est jeune, il fait des erreurs et ses proches ne le rectifie pas. Mais si ses marabouts sont surs de ce qu’ils avancent je leur déclare la guerre et je ne reculerais d’un iota ( fou diam kheyoul boumoufa gontou).
C’est bel et bien un de vos marabouts qui a accompagné Tyson dans son combat. Il est visible sur les photos.
Ce marabout venait lors de mes combats et c’est un ami du nom de Albert qui l’amenait. J’ignore comment il est entré en contact avec le camp de Tyson, mais je vous dit  que c’est ce jour qu’il cessera de m’accompagner et de faire des prières  lors de mes combats  de même que tous les marabouts qui ont aidé Tyson dans sa préparation. C’est fini entre eux et moi.
Etes vous prêt à affronter Balla Gaye 2 ?
Merci de m’avoir poser cette question. Je suis prêt  à affronter Balla Gaye mais ce n’est pas moi qui veux lutter avec lui mais Balla lui-même. Lutter avec Balla Gaye et lutter avec Yawou Diale c’est du pareil au même. Je suis prêt mais lui après son combat il a dit qu’il n’est pas encore prêt pour m’affronter mais le jour où il sentira le besoin de lutter avec moi et que moi aussi je dit que je suis pas prêt, le combat risque de ne pas se tenir. Tous les promoteurs qui sont venus me voir m’ont proposé Balla Gaye mais s’il n’est pas prêt entre novembre et décembre, ils n’ont qu’à aller me trouver un autre adversaire.
Quel est votre potentiel adversaire ?
Je suis en train d’en parler avec les promoteurs surtout avec la structure WWR (world wrestling roots)  dont je fais parti et qui est la première à me contacter. Luc Nicolai, Gaston et d’autres sont venus me voir pour mais on est dans des discussions. Je ne sais pas pour le moment avec qui lutter, tout dépendra de leurs propositions mais mon combat ne va pas aller au-delà de janvier car après les élections approchent et ce n’est pas sur de lutter en cette période post électoral.

Balla Gaye 2 a déclaré ne pas vous reconnaître comme roi des arènes.
A partir d’aujourd’hui, il faut l’appeler le roi des arènes jusqu’à ce qu’on se rencontre. C’est en ce moment qu’on saura qui le roi et qui ne l’est pas. En ce qui me concerne je sais que je suis le khalif général de tous les lutteurs.

Quelles sont vos relations avec Modou Lô et Ness ?
Modou Lô c’est mon jeune frère qui me respecte beaucoup et que je lui rends bien, je déclare devant tout le monde ici que je ne lutterais pas avec Modou Lô j’ai beaucoup d’estime pour lui.
Quant à Ness je dit c’est mon seul ami dans l’arène, il me l’a prouvé à plusieurs reprises. Je compte même me rendre ces jours-ci chez lui pour y rompre le jeune. Pour lui, je suis prêt à l’aider dans ses combats.  

lundi 15 août 2011

FOOTBALL LIGUE 1- 26ème JOURNEE : NIARY TALLY-JARAAF 0-0 ET UNE FRACTURE

C’est un match nul décevant qu’ont offert les deux formations au public qui a fait le déplacement. Une rencontre où le fait saillant est la fracture de Babacar Ndiour le latéral du Jaraaf. Match disputé au stade Demba Diop.
L’équipe de Niary Tally domine cette première période en élaborant son jeu sur les côtés et en se créant beaucoup d’occasions devant le but du Jaraaf qui souffre. Niary Tally obtient les occasions les plus franches mais les attaquants ne parviennent pas à les concrétiser tellement ils confondent vitesse et précipitation.
La bande à Mouhamed Niang Diop ne parvient pas à percer la muraille verte qui se dégage à chaque fois que le danger s’installe dans ses buts.
Zéro à zéro à la pause.
En seconde période, les deux équipes font jeu égal mais elles procèdent par des contres très rapides.
Le Jaraaf sort de sa zone et ses joueurs font parvenir le ballon jusque dans la surface de réparation de Niary Tally dont la défense annihile les attaques de l’équipe de la Médina.
Le ballon quitte un camp à l’autre et les joueurs s’en débarrassent dès que celui-ci les arrive.
Le match perd en intensité et les fautes se multiplient, l’arbitre est obligé de distribuer des cartons.
73ème minute, un coup dur pour le Jaraaf avec la fracture du latéral gauche Babacar Ndiour sur une action avec Toumani Diedhiou qui est expulsé par l’arbitre.
Niary Tally est obligé de continuer le match à dix mais cela ne change rien au score car les deux formations se quittent sur ce score nul et vierge.

jeudi 11 août 2011

AMARA TRAORE ENTRAINEUR NATIONAL « Notre objectif c’est la Rdc pas le Maroc ».

Après la défaite concédée par le Sénégal devant le Maroc (0-2), l’entraîneur national Amara Traoré qui a fait face à la presse a analysé le match de fond en comble. Pour lui il faut oublier cette ce match et se projeter sur l’avenir c'est-à-dire la 5ème journée des éliminatoires de la Can 2012.
Quel analyse technique faîtes vous du match ?C’est un match de début de saison et que nous avions prévus de faire deux mi-temps différentes avec deux organisations différentes. Donc on a été différent à tous les sens. On a vu une équipe du Sénégal en première période qui n’a rien réussi surtout techniquement avec beaucoup de déchets. Des passes et des contrôles manqués. C’était laborieux.
On n’a pas reconnu l’équipe sénégalaise durant le match qu’est-ce qui s’est passé ?C’était un match amical où j’avais prévu de faire deux mi-temps. Une première période avec nos certitudes et une deuxième où nous allons essayer autre chose encore. On a vu ce que ça a donné. Sur le plan du jeu en seconde période ça été différent, on a privé le ballon aux marocains obligés de courir derrière. On a eu des occasions de but et j’ai bien aimé la réaction de mon équipe.
L’équipe du Maroc vous a dominé dans le jeu.Elle a été techniquement bonne sur l’ensemble du match. Sur le premier but, il y a eu beaucoup de retard dans le marquage et ils ont décalé pour ouvrir le score. Le deuxième but est insignifiant parce qu’il vient d’une perte de balle qu’on pouvait vraiment éviter. Cela a montré le déchet technique que nous avons eu en première mi-temps, le joueur marocain (Youssef El Arabi) a prit le ballon et a marqué. C’est une belle équipe qui a su concrétiser ses occasions.
Ce n’est pas un bon résultat si l’on sait que la rencontre contre la Rdc est prévue dans moins d’un mois.Notre objectif n’est pas le Maroc, mais la Rdc. Je vous invite à ne pas vous focaliser sur cette défaite. Je prépare la Rdc et je ne me trompe pas d’objectifs. Encore une fois c’était un match amical avec beaucoup d changements dans notre jeu et nous sommes toujours en reconstruction. Nous allons tirer tous les enseignements de ce match pour bien préparer la Rdc t out le monde sera sur le qui-vive pour la qualification.
Le Maroc vient de mettre fin à neuf années d’invincibilité du Sénégal à domicile.C’est vrai que depuis neuf ans, le Sénégal n’avait perdu le moindre match à Dakar mais il ne faut pas en faire un drame. Je crois que c’est encore reparti pour neuf autres années où le Sénégal ne perdra pas. Nous n’avions pas enregistré de défaite depuis la rencontre contre le Burkina Faso perdue par 4 à 2 mais cela ne nous empêche pas de continuer notre travail.

ERIC GERETS SELECTIONNEUR DU MAROC « Nous étions plus fort sur tous les plans ».

Le coach marocain est d’avis que ses joueurs ont produit du beau jeu même si son équipe a péché en seconde période. Pour le jeûne observé par ses poulains a influé sur le jeu tout en estimant que c’est un bon match. Entretien. Coach c’est une belle victoire ?On voulait avoir un bon test et je crois qu’on a eu ce que l’on cherchait. C’était un match où on a prouvé que la victoire contre l’Algérie (4-0) n’était pas par hasard parce qu’on aurait pu marquer beaucoup d’autres buts en première période. Le résultat du match est très important parce que c’est la fierté de tout un peuple. Je crois que la victoire est méritée mais ça reste un match amical et le vrai test ce sera dans un mois contre la République Centrafricaine Sur quoi avez-vous basé votre jeu ?Notre philosophie c’est quand on est en possession du ballon d’avoir au moins quatre joueurs offensifs et de temps en temps l’un des joueurs peut monter comme ça a été le cas lors du premier but. On prend des risques en possession du ballon sans commettre de suicide. On est en début de saison les joueurs sont en rodage et je suis satisfait de la prestation de mon équipe surtout en première période. J’ai joué avec un numéro 10 dans un système 4-2-3-1 ensuite j’ai joué avec un 4-3-3 avec un 6 devant la défense. Cela causé beaucoup de problèmes à l’équipe sénégalaise. Votre équipe a beaucoup souffert en seconde période Oui on a changé notre système de jeu parce que les joueurs se sont beaucoup donnés en première période. Dans la deuxième, nous avons changé notre système parce que les joueurs ont tellement donné qu’ils ont perdu de leur force surtout avec le ramadan. Logiquement les sénégalais ont eu plus de possession du ballon sans avoir des occasions nettes. On a joué une deuxième période respectable mais avec quelques faiblesses.  
Etes vous satisfait de la prestation de vos joueurs ?
Très satisfait même si on pouvait marquer beaucoup plus de buts. Le groupe a prit du plaisir de jouer ensemble. Les joueurs se sont donnés à fond pour gagner ce match, même les remplaçants ont tout fait pour maintenir le score. Mes joueurs se sentent dans une famille et il y a la confiance entre eux, l’équipe se bonifie de match en match c’est pourquoi je fais de mon mieux pour tirer cette équipe vers le haut.
Comment avez-vous trouvé l’équipe sénégalaise ?Les absences se sont fait sentir et cela a causé d’énormes difficultés à l’équipe qui a eu beaucoup de mal à retrouver son jeu habituel. Je suis sur et certains qu’on aurait assisté à un autre match si le Sénégal était au complet mais comme je l’ai dit c’est un bon match test qui permet aux deux équipes de préparer les échéances futures. Nous avons dominé le Sénégal sur tous les plans et mon plus grand souhait est de rencontrer le Sénégal en demi-finale de la Can. Ce sera un beau match mais une belle revanche.

GREVE DES ETUDIANTS DE L’UCAD : DES BUS ENCORE SACCAGES

Les étudiants de l’université Cheikh Anta Diop ont mis à exécution leurs menaces : les bus qui étaient tenus en otage depuis une semaine viennent d’être saccagés. Ils réclament le paiement des aides estimés à 60.000 francs, des mois de Mai et Juin mais aussi des rappels de fin d’année.
Armés de pierres, de barres de fers, de bâtons et de gourdins s’en sont pris aux deux bus pour tout casser devant le regard médusé de passants et agents du Coud incapables de réagir.
Ces étudiants ont démarré par barrer la circulation des les premières heures de la matinée, ensuite c’est des affrontements avec les forces de l’ordre devant le campus sanctionnés par des jets de pierres et des gaz lacrymogènes.
Dominés par les forces de l’ordre, les étudiants se replient au sein du campus social et s’en prennent aux bus de Dakar Dem Dikk qui étaient stationnés à l’intérieur depuis la semaine dernière.
La compagnie de transport paie ainsi les peaux qu’elle n’a pas cassées avec la destruction de ces moyens de transport.
Si certains se félicitent d’avoir cassé ces bus, d’autres sont contres ce qu’ils appellent des actes de barbaries car disent-ils ces bus appartiennent à tous les sénégalais alors il ne faut pas s’en prendre à eux.
Les affrontements ont laissé la place aux discussions et chacun pense avoir eu raison sur l’autre.
Pour l’heure, les étudiants prennent leur mal en patience et espèrent recevoir leur argent dans les prochaines heures.
Si tel n’est pas le cas, ils menacent de s’en prendre à d’autres bus jusqu’à satisfaction de leurs revendications.

dimanche 7 août 2011

SOULEYMANE BA DIALLO PUBLIE LES FONDAMENTAUX DE LA PRATIQUE SPORTIVE

Véritable guide de maison, ce présent ouvrage aborde plusieurs questions relatives à la pratique du sport. De la connaissance du corps en passant par le guide des lutteurs jusqu’au coaching, rien n’a été laissé en rade par l’auteur. Parents, amis et proches ont honoré de leur présence la cérémonie de lancement qui s’est déroulée à la piscine olympique.
Ce livre de 120 pages est un  guide conseil qui trace la voie aux jeunes  qui veulent gagner leur vie dans le sport « c’est un livre conseil et il nous guide dans le sport c'est-à-dire les fondamentaux de la pratique sportive et il faut que tout le monde puisse faire du sport à partir de son salon ».
Souleymane Bâ Diallo dans son livre tire la sonnette d’alarme et parle aux lutteurs « il faut qu’ils comprennent qu’il y a des dangers dans la pratique du sport parce qu’il y a des dangers. Il faut aussi que nos sportifs soient bien préparés avant de pouvoir faire la haute compétition et les échéances ».
Composé de neuf chapitres, l’ouvrage de Souleymane Bâ Diallo traite de questions très importantes à savoir la connaissance physiologique de l’être avec des définitions du système cardiovasculaire et respiratoire, il parle des cures d’amaigrissement avec la thérapeutie verte, la culture physique, l’hygiène de vie, la régularité, les méthodes, le sport et la santé. Même les lutteurs ont eu une grande part dans ce livre avec les chapitres sept et huit où l’on parle de la nouvelle approche de la lutte sénégalaise et aussi un guide du lutteur.
Comme le premier livre vendu à trois mille exemplaires, l’auteur compte en faire de même avec  cet ouvrage pour qu’il fasse le tour du monde.
Le monde du sport a fait le déplacement pour cette cérémonie de dédicace du livre. On peut en citer les lutteurs et grands amis de l’auteur,  Pakala, Tyson Guinguinéo et Pape Konaté. L’ancien directeur technique national du basket Ousseynou Ndiaga Diop, Alioune Badara Anne, Mamadou Diop le directeur technique national du karaté, maître Nunez  entre autres
L’auteur, Souleymane Bâ Diallo est un entraîneur de karaté, moniteur de gymnastique et formateur en garde rapprochée. Il est à son deuxième livre après avoir publié une autobiographie intitulée  le regard du lion.
Souleymane Bâ Diallo est titulaire d’un diplôme supérieur en communication et marketing à l’Esig de Casablanca au Maroc, en 2009, il obtient un diplôme supérieur de gestion à l’Ism.
Entraîneur diplômé d’Etat 1er degré au Sénégal, gradé 2ème Dan au Maroc en 1991, champion de Casablanca en 1990, il est promu 4ème Dan en 1997.

MAMADOU NDOYE PRESIDENT FEDERATION SENEGALAISE DE VOLLEY-BALL « Nous tirons un bilan positif du championnat ».

Après un championnat très long qui vient de s’achever, l’heure est aux bilans même s’il reste la coupe d’Afrique chez les filles et les jeux africains. Le président de la fédération tire un bilan positif de la saison écoulée.
Le professeur Mamadou Ndoye estime que le bilan est satisfaisant même s’il reste beaucoup de choses à parfaire « il y a toujours des amélioration à apporter mais globalement c’est tout à fait positif ».
Le président de la fédération de volley-ball promet des changements surtout en ce qui concerne la décentralisation au niveau des autres régions pour permettre aux autres clubs de prendre part au championnat « nous sommes dans une logique de développement du volley-ball, le championnat coûte trop cher et il n’y a pas subvention de l’Etat mais nous nous attelons à permettre à toutes les équipes de jouer le championnat ».
La fédération ne s’en limite pas là mais elle tend aussi à développer la petite catégorie et mieux encore organiser des tournois pour les jeunes « la saison prochaine nous allons encourager la formation des écoles de jeunes et mettre en place des rencontres entre ces jeunes via un tournoi pour le développement de la petite catégorie ».
Après les jeux africains, le beach volley va démarrer nous renseigne le président de la fédération sénégalaise de volley-ball qui a tenu à souhaiter plein succès aux équipes nationales qui vont prendre part aux jeux africains et aussi à la coupe d’Afrique.

CEREMONIE D’OUVERTURE PHASES NATIONALES PETITES CATEGORIES : FEU CAPITAINE MBAYE DIAGNE PARRAIN DE CETTE EDITION


Le ministre des sports Faustin Diatta, le président de la fédération sénégalaise de football Augustin Senghor et d’autres personnalités du football sénégalais ont honoré de leur présence la cérémonie d’ouverture des phases nationales de la petite catégorie où toutes les délégations ont répondu à l’appel au stade Demba Diop.
L’édition de cette année a comme parrain le défunt capitaine Mbaye Diagne, ce vaillant militaire sénégalais ayant perdu la vie au Rwanda au cours d’une mission de l’Onu.
C’est pourquoi la cérémonie a été riche en émotions avec la présence de l’épouse du parrain et de son fils qui ont assisté aux témoignages portés à l’endroit du parrain par le ministre et le président de la fédération « c’est quelqu’un dont les jeunes doivent prendre en exemple parce qu’il a tout fait pour le pays et même il a eu à sauver beaucoup de vies au Rwanda. Donc il mérite d’être le parrain de ces phases nationales ».
Toutes les régions ont été représentés dans cette cérémonie par les délégations qui ont fait le déplacement avec des pancartes sur lesquelles sont inscris le nom de la localité.
Le président de la fédération de football estime qu’avec ce tournoi c’est un engagement qu’il fallait respecter c'est-à-dire regrouper tous les jeunes football du Sénégal et organiser les premières phases  nationales des petites catégories « nous voulons chaque année célébrer les jeunes football c’est pourquoi nous avons organisé ce tournoi ».
Augustin Senghor pense qu’avec ce tournoi les jeunes des différentes régions vont se retrouver et nouer des relations, s’exprimer et se valoriser pour servir le Sénégal à travers les différentes équipes nationales ».
Le ministre des sports a souhaité la bienvenue aux différentes délégations avant de dire que ces phases nationales sont venues au bon moment c'est-à-dire en période de vacances pour permettre aux jeunes de s’épanouir « cette petite catégorie est le grenier du football sénégalais il faut donc que nous autorités apportions notre soutient à ces jeunes pour le meilleur de notre football ».
Ces phases nationales qui se disputent en cadets et en juniors vont se dérouler jusqu’au 13 août et les finales vont se jouer au stade Léopold Sédar Senghor où logent les délégations.

mercredi 3 août 2011

FOOTBALL PHASES NATIONALS PETITES CATEGORIES : L’UCAS DE SEDHIOU BAT KAWRAL DE MATAM 4 A 2

Bon départ de l’Ucas de Sédhiou dans ces phases nationales avec cette victoire sur le Kawral de Matam. Une très belle rencontre riche en occasions de buts qui s’est jouée au stade Demba Diop.
L’Ucas de Sédhiou est d’attaque dans ce début de match et ouvre le score à la 10ème minute par l’intermédiaire de Moussa Seye.
L’équipe de Sédhiou domine le match après ce but, se crée des occasions et se découvre.
Kawral profite des espaces libérées par les joueurs de l’Ucas et procède par des contres très rapides.
23ème minute, sur un de ces contres Ibrahima Thioub remet les pendules à l’heure, il reprend un centre de Baidy Gueye.
Le match s’anime et les deux équipes produisent un très beau football avec des gestes techniques à vous couper le souffle.
L’Ucas de Sédhiou appuie sur l’accélérateur et se procure des occasions franches devant le but matamois.
31ème minute, sur un corner de l’Ucas, Moussa Seye saute plus haut que tout le monde et place sa tête qui ne laisse aucune chance au portier matamois.
2 à 1 à la pause.
En seconde période les deux formations font jeu égal avec des occasions de part et d’autre.
Les matamois obtiennent les occasions les plus franches mais les attaquants confondent vitesse et précipitation.
65ème minute, le Kawral de Matam est en contre avec Amadou Konté dont le centre est reprit de la tête par Baidy Gueye qui égalise.
2 partout.
L’équipe de Sédhiou réagit et assiège le but matamois dont la défense ne parvient pas à se dégager.
72ème minute, Moussa Seye de l’Ucas est fauché dans la surface de réparation, l’arbitre désigne le point de penalty.
Sano Diedhiou transforme le penalty et permet à son équipe de mener par 3 buts à 2.
L’Ucas de Sédhiou continue de se procurer des occasions devant une équipe du Kawral de Matam qui semble fatiguée.
90ème minute, Mamady Ndiaye de l’Ucas à lui seul quitte le milieu de terrain, se joue de la défense et s’en va crucifier le portier remplaçant du Kawral de Matam pour inscrire le quatrième but.
L’Ucas gagne le match par 4 buts à 2.