lundi 5 septembre 2011

BEACH SOCCER ALSSEYNI NDIAYE GARDIEN ET SAUVEUR DES LIONS


Intégralement vêtu de noir, grand et les cheveux platinés, Ndiaye ne passe pas inaperçu. "Je cherche toujours à me distinguer, jusque dans mon look", confirme-t-il. "J'aime bien tout ce qui est nouveau. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai commencé à jouer au beach soccer. J'ai fait un tournoi pour essayer et je suis immédiatement tombé amoureux de ce sport. C'est là que tout a commencé pour moi."Contre l'Italie, Ndiaye était persuadé de pouvoir refaire le coup de 2007 à Rio de Janeiro, lorsqu'il avait permis au Sénégal de battre la Squadra azzurra à l'issue de la prolongation, non sans avoir réalisé quelques parades d'anthologie. "Le beach soccer est ainsi. À cette époque, nous avons réussi. Aujourd'hui, ça n'est pas passé." La défaite est d'autant plus frustrante qu'après avoir été mené toute la partie, le Sénégal avait réussi à prendre l'avantage dans l'ultime minute de la partie, avant de se faire rejoindre sur le fil. 
Pour donner une idée de cette fin de match complètement folle, il suffit de rappeler que les deux pivots, Koukpaki pour le Sénégal et Palmacci pour l'Italie, ont marqué à eux deux quatre buts en l'espace de 13 secondes ! "Je n'ai pas souvenir d'avoir vécu une fin de match aussi tendue. Avec tous ces buts, on ne savait plus qui menait et qui était mené. J'ai envie de féliciter les Italiens. Je leur souhaite de se qualifier."
Contre l'Italie, le Sénégal a commis quelques erreurs, à l'image de Ndiaye lui-même sur le deuxième but transalpin. Cela dit, le dernier rempart des Lions s'est parfaitement repris, réussissant plusieurs arrêts exceptionnels au cours de la partie. "Nous avons mal débuté ce match. C'est comme si nous avions commencé à jouer en troisième période", avoue Ndiaye, perplexe. "Mais je suis content de la réaction des gars et de ma performance personnelle. J'ai commis une erreur sur le tir de Palmacci, mais je crois que je l'ai largement compensée par les arrêts que j'ai fait ensuite. Si nous battons l'Iran, nous sommes sûrs de passer. Ce qui est positif, c'est que nous sommes maîtres de notre destin." 
Et ensuite, jusqu'où le Sénégal peut-il aller ? En quart de finale, comme à Rio en 2007 ? "Plus loin encore. Je suis persuadé que si nous battons l'Iran, nous atteindrons les demi-finales", conclut le dernier rempart africain. "C'est le minimum attendu par tous les Sénégalais qui nous regardent à la télé. Nous ne pouvons pas les décevoir".

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