lundi 2 janvier 2012

GRIS BORDEAUX TROP FORT POUR BAYE MANDIONE

Longtemps plongé dans le doute par une série de défaites, le nouveau "Tigre" de Fass, Gris Bordeaux, a rebondi de fort belle manière, dimanche 1er janvier 2012, relançant ainsi sa carrière grâce à sa brillante victoire sur Baye Mandione. Un succès qui prend même les allures d’une correction infligée à son adversaire, très peu élégant lors des différents face-à-face qui ont précédé le combat. Le chef de file de l’écurie de Fass n’a eu besoin que de quelques minutes pour «exécuter» le "Buffle" de Thiaroye sur une série de crochets et directs qui l’ont envoyé au tapis.
Dès l’entame du combat, Gris Bordeaux a changé de stratégie en adoptant une garde à droite, qui eut pour effet de perturber tous les plans de Baye Mandione. Les pratiquants des arts martiaux savent que pour bien contenir un gaucher (garde à droite), la meilleure parade est d’adopter la même position. Mais il faut, auparavant, avoir appris à se mouvoir indifféremment dans les deux sens. Obligé de suivre Gris dans sa garde pour ne pas faciliter le déclenchement de ses foudroyants directs du droit, Baye Mandione en a conséquemment perdu tous ses repères.
Il était dès lors loisible au Fassois de se déplacer en tournant autour de l’adversaire, attendant la première faille pour ouvrir les hostilités. Pour ne pas se laisser surprendre ou intimider, Baye Mandione a tenté quelques frappes qui, malheureusement pour lui, n’avaient aucune chance d’atteindre leur cible. C’est d’ailleurs à la suite d’une de ses tentatives de frappe qu’il a reçu la riposte fatale. Atteint au menton, Mandione se mit à tituber. Le reste n’était alors plus qu’une simple formalité, à laquelle Gris Bordeaux s’est acquitté sans retenue. Une série des "gauches-droites" sur les mâchoires, et le sol se dérobe sous les pieds de Baye Mandione, qui s’affale sur «quatre appuis» (genoux et paumes à terre)
Il était dès lors loisible au Fassois de se déplacer en tournant autour de l’adversaire, attendant la première faille pour ouvrir les hostilités. Pour ne pas se laisser surprendre ou intimider, Baye Mandione a tenté quelques frappes qui, malheureusement pour lui, n’avaient aucune chance d’atteindre leur cible. C’est d’ailleurs à la suite d’une de ses tentatives de frappe qu’il a reçu la riposte fatale. Atteint au menton, Mandione se mit à tituber. Le reste n’était alors plus qu’une simple formalité, à laquelle Gris Bordeaux s’est acquitté sans retenue. Une série des "gauches-droites" sur les mâchoires, et le sol se dérobe sous les pieds de Baye Mandione, qui s’affale sur «quatre appuis» (genoux et paumes à terre).
Sûr de son coup, Gris Bordeaux ne s’est pas préoccupé «d’achever sa victime». Mieux, il lui a tourné le dos, sans même s’assurer que la chute par "quatre appuis" était effective. La confirmation, pour ceux qui en doutaient encore –avant même le verdict des arbitres–, c’est qu’après s’être relevé, en tenant de poursuivre Gris Bordeaux pour espérer d’agripper à lui et poursuivre le combat, Baye Mandione, toujours en état d’inconscience, s’est encore retrouvé au sol, sur les fameux "quatre appuis". Soit trois chutes de suite, dans un même combat. La supériorité du Fassois était manifeste.

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