lundi 17 octobre 2011

L'AFFAIRE MALICK NOEL SECK RENVOYEE AU 18 OCTOBRE

L'audience en flagrant délit du secrétaire général de Convergence Socialiste a été renvoyée au mardi 18 octobre sur demande de la défense n’a pas avoir encore vu le procès verbal. Une audience où bon nombre de politiciens ont pris part de même que les amis et parents de Malick Noël Seck.
L'ambiance a totalement changé aux alentours du palais de justice avec une forte présence des forces de l'ordre qui quadrille la zone. Les militants de l'opposition et autres sympathisants ont tous pris d'assaut le tribunal aux premières heures de la journée.
Annoncé à 9h, c'est finalement à 11h qu'a débuté l'audience de Malick Noël Seck qui n'aura duré qu'une vingtaine de minutes. Le secrétaire général de Convergence Socialiste est apparu à la barre habillé d'un boubou traditionnel "caftan" de couleur marron,  relaxe, le sourire aux lèvres, pour rassurer ses proches sans doute.
La défense a tout bonnement demandé le renvoi de l'affaire au 18 octobre pour prendre conscience du procès verbal d'audition. Le juge a accepté la demande de la défense. Malick Noël Seck devra prendre son mal en patience et rester en prison jusqu'au mardi 18 octobre pour une autre audience au tribunal.
Toute la classe politique a fait le déplacement au palais de justice pour soutenir le leader de convergence socialiste qui a été déféré devant les tribunaux, le mercredi 12 octobre 2011, pour avoir envoyé une correspondance aux cinq «Sages» du Conseil constitutionnel, leur demandant d’invalider la candidature du président Abdoulaye Wade à la prochaine élection présidentielle. Il est accusé de menaces de mort à l'encontre des membres du Conseil constitutionnel.
Ousmane Tanor Dieng, le secrétaire général du parti socialiste, présent sur les lieux, a déploré l'incarcération de son jeune camarade. «La Constitution nous donne le droit de manifester, mais l'intimidation ne passera pas. Nous sommes confiants et nous allons continuer le combat pour qu'il puisse être libéré», a-t-il indiqué. El Hadj Malick Gackou de l'AFP, lui non plus, n'y va pas par quatre chemins. Il estime que l'arrestation de Malick Seck est injuste et injustifiée. «Nous dénonçons avec vigueur et détermination ce procès qui n'honore pas le Sénégal», a déclaré le lieutenant de Moustapha Niasse. Et d’ajouter : «c'est anormal dans un pays de démocratie que de telles arrestations se fassent. C'est inadmissible et nous le condamnons jusqu'à la dernière énergie».
Outre ces leaders politiques, Maguette Thiam (PIT), El Hadj Malick Diop (Rewmi), Hélène Tine (AFP), Pape Diouf (Rewmi), entre autres, sont venus soutenir Malick Noël Seck.

Bara Gaye : fauteur de troubles ou défenseur des Institutions ?
Le secrétaire général de l'UJTL, Bara Gaye, lui aussi, a fait le déplacement au tribunal, accompagné d'une forte délégation, « pour défendre les institutions de la République ». «Nous sommes dans un pays de Droit et de Démocratie, et nous ne pouvons pas accepter que certains jeunes puissent faire certaines déclarations jusqu'à menacer le président du Conseil constitutionnel», s’est-il défendu. A la question de savoir si son geste n'est pas une sorte de provocation, il répond par la négative : «Ce n'est nullement un acte provocateur, dans la mesure où c'est une audience publique et chacun a le droit de venir assister à cette audience. Nous sommes venus de manière pacifique et je n'y trouve pas d'inconvénients»
La devanture du palais de justice s'est très vite transformé en un champ de bataille avec des affrontements entre jeunes de l'UJTL et de  Convergence socialiste et n'eût été l'intervention des forces de l'ordre, les choses auraient empiré.

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