mardi 15 novembre 2011

BASKET : MOUSTAPHA GAYE SUSPENDU POUR 5 ANS

La feuilleton Baba Tandian-Moustapha Gaye vient de connaitre son épilogue. L'entraineur des "Lionnes" du basket a été suspendu pour cinq ans et interdiction lui est faite de diriger un club affilié à la fédération de basket. 
La sanction est lourde mais était prévisible vu les rapports entre le président Baba Tandian et le coach Moustapha Gaye. Depuis la défaite en finale de l'équipe nationale du Sénégal face à l'Angola. Le linge sale se lavant en famille, l'Afrobasket s'est poursuivit au pays avec la saisine de la commission de discipline par Baba Tandian qui s'est senti offensé. De retour de la capitale malienne, le coach Moustapha Gaye avait laissé entendre que l'histoire des primes n'avait pas été à l'origine de la défaite des lionnes comme annoncé par le président de la fédération de basket. Des échanges entre presse interposée ont eu lieu entre les deux hommes qui ne se gobent pas. Sur ce, Baba Tandian avait saisi la commission de discipline de la fédération qui a statué sur le cas. La suspension de cinq ans décidée par la commission juridique a été entérinée par le bureau fédéral. Moustapha dans les cinq ans à venir, ne pourra prétendre aux destinées de l'équipe nationale ni aussi à celles d'un club qui dépend de la fédération.
Moustapha Gaye estime attendre la notification de la sanction pour pouvoir se prononcer. 
Cette suspension est la deuxième dans la carrière de Tapha Gaye. Il avait été suspendu en 2001 lors du retour de l'Afrobasket masculin au Maroc en s'attaquant vivement au président Dibocor Sene. Sa suspension avait été levée au bout de deux ans. 
Moustapha Gaye a remporté l'Afrobasket en 2009 à Madagascar et obtenu faire monter son équipe sur la plus haute marche du podium lors des derniers jeux africains de Maputo.

IBRAHIMA FALL LE SUFFRAGE "D'UN RETOUR AU PAYS NATAL"

Ibrahima Fall est né en 1942 à Tivaouane. Juriste de profession, il est devenu professeur de Droit international public à la Faculté des Sciences juridiques et économiques de l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar.  Ibrahima Fall  en a été le  doyen de 1975 à 1981. Portait de cet ex-fonctionnaire des Nations Unies qui veut devenir président de la République du Sénégal.
Ce candidat indépendant est réputé, comme il le reconnait lui-même, être "un homme sérieux". Marié et père de cinq enfants, Ibrahima Fall est candidat à l'élection présidentielle de 2012 avec son mouvement "Taxaw Tem ci Jubal, Jubanti, Naatal Askanwi".
Une fois élu président, Ibrahima Fall, n’aura pas "l’intention de rester au pouvoir". Il estime que l’œuvre de redressement du pays est d’une dimension telle qu’il n’y suffirait pas à lui seul. Le candidat indépendant promet de "redresser et laisser aux autres le soin de continuer". L'ancien ministre des Affaires étrangères dit n’être à la quête que de deux choses : « Jaamu Yalla » (adorer Dieu) en devenant «ndawal askanwi» (le serviteur de la Nation) et non « njiitu Rewmi, wala boroom rewmi » (chef de l’Etat). Parce qu’il ne cherche "ni le pouvoir, ni l’avoir, ni le savoir".
DEBOUT ET DÉTERMINÉ
"Taxaw Tem" est une expression wolof qui signifie, littéralement, "être debout et déterminé" car, selon son leader, la situation politique du pays interdit de croiser les bras. C'est donc l'expression d'une volonté, d'une détermination qui ne saurait être remise en cause. Le leader de Taxaw Tem met en vigueur les quatre R qui sont son cheval de bataille: Rassembler le plus largement possible tous les patriotes du pays, Rebâtir l’Etat de droit, Relancer l’économie et Réhabiliter les valeurs. Absent du pays pendant quinze ans, le candidat Ibrahima Fall souffre du handicap de ne pas être connu par la jeune génération qui va voter à l’élection. Mais, pour lui, cette absence ne constitue en rien un obstacle. "Le monde est globalisé et où que vous soyez vous êtes informé. Je partage quotidiennement la vie des Sénégalais", dit-il.
Mais, Ibrahima Fall dispose-t-il de suffisamment de ressources pour aller à la présidentielle ?  Sa réponse : "Il y a des traditions culturelles, chez nous, qui font qu'on ne demande jamais à quelqu'un ce qu'il a dans sa poche. Sutura (pudeur)". Toutefois, Ibrahima Fall dit être ouvert au dialogue avec les partis de l'opposition pour une possible alliance : "Je suis un candidat indépendant qui n'a pas de parti politique et à l'aise pour traiter avec tous les partis politiques sur le même pied. S'ils me le demandent, ce sera déjà, de leur part, un sacrifice en renonçant à être candidat. Je vais accepter car je n'ai pas l'intention de rester au pouvoir".
CONTRAT DE CONFIANCE ET PROXIMITÉ
Le natif de Tivaouane multiplie les visites de proximité et les meetings pour gagner la confiance des populations qui devront choisir le président de la République le 26 février 2012.
Ibrahima Fall est le neuvième ministre des Affaires étrangères du Sénégal, poste qu'il a géré de 1984 à 1990. De 1983 à 1984, il a occupé le poste de ministre de l'Enseignement supérieur.
Il a servi aux Nations Unies comme Sous-secrétaire général chargé des Droits de l'Homme et directeur du Centre pour les Droits de l'Homme à Genève, de 1992 à 1997. Le 19 juillet 2002, l'ONU nomme Ibrahima Fall Représentant spécial pour la région des Grands Lacs et Sous-secrétaire général aux Affaires politiques. Il a participé à l'élaboration de la Charte africaine des Droits de l'Homme et des peuples de l'OUA. Ibrahima Fall est membre fondateur et président honoraire de l'Association sénégalaise de l'Unité africaine. Il est également consultant pour des ONG internationales. Il a écrit plusieurs ouvrages dont « Sous-développement et démocratie multipartisme: l'expérience sénégalaise », 1977 et « La réforme constitutionnelle du 22 février 1970 au Sénégal ».

AMINATA TALL EN OPÉRATION DE CHARME SUR LE PALAIS

‘’Les hommes cherchent le pouvoir pour être quelqu’un, les femmes cherchent le pouvoir pour faire quelque chose’’, soutient l’ex-égérie du Parti démocratique sénégalais. Avec cette formule comme viatique, la patronne du mouvement politique "Synergie pour l'éthique et la transparence (SET-SELLAL) fait acte de candidature à la présidentielle de 2012. Portrait de la Dame de fer du Baol qui compte briguer la magistrature suprême.
Aminata Tall est née en 1949, à Diourbel. Elle fait ses études à l’Ecole normale des jeunes filles de Rufisque, puis  de Thiès où elle décroche le  baccalauréat série D, en 1970. Aminata Tall a,  par la suite, obtenu un DEA en télé-enseignement à l'Université du Québec, avant de dispenser des cours à l'Ecole normale supérieure de Dakar. Membre du Parti démocratique sénégalais, elle devient ministre du Gouvernement de Majorité présidentielle élargie, en 1991, en compagnie d'Abdoulaye Wade, Ousmane Ngom, Idrissa Seck et Jean Paul Dias. Elle est ministre délégué auprès du ministre de l'Education nationale, chargée de l'Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales. Aminata Tall quitte le Gouvernement en octobre 1992, en même temps que les autres ministres du PDS. Elue députée  en 1993, elle reviendra au Gouvernement en mars1995 comme ministre déléguée chargée de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle. A la veille des législatives de mai 1998, le PDS quitte à nouveau le Gouvernement de Habib Thiam. Aminata Tall retrouve alors l’Hémicycle.
Après l'Alternance, le 19 mars 2000, la Dame de fer du Baol devient ministre de la Famille et de la Solidarité nationale, puis ministre d'Etat, ministre des Collectivités locales et de la Décentralisation. Pour incompatibilité d'humeur avec le premier ministre Macky Sall, sur fond de querelle liée à la gestion du Programme national de Développement local (PNDL), Aminata Tall démissionne du Gouvernement et se consacre à son mandat de député et de maire de Diourbel.
Elle refuse le poste de vice-président de l'Assemblée nationale en 2007. En octobre 2009, elle est nommée Secrétaire générale de la Présidence de la République, poste qu'elle quitte en janvier 2011. Elle refuse aussi le poste de ministre de la Fonction publique que lui confie le président Wade.
En mars 2011, l'ancien maire de Diourbel démissionne du Parti démocratique sénégalais et déclare sa candidature à la présidentielle de 2012. "Vous voulez que je sonne la révolution de l’histoire politique du Sénégal par une candidature à la prochaine présidentielle ? Eh bien, je l’accepte’’, déclarait-elle, à l'endroit de ses partisans, lors de sa rentrée politique au CICES.
Aminata Tall, 62 ans, fait partie, avec le professeur Amsatou Sow Sidibé, du cercle restreint de femmes convoitant le Palais de la République. ‘’Ma candidature sera le parachèvement de l’énoncé de la parité [homme-femme] dans mon pays’’, a dit Aminata Tall, ancien maire de Diourbel (centre). ‘’Les hommes cherchent le pouvoir pour être quelqu’un, les femmes cherchent le pouvoir pour faire quelque chose’’, soutient-elle. L’opération de charme de cette dame de fer a commencé… 

lundi 14 novembre 2011

OUSSOUYE RÉGION DE ZIGUINCHOR: MARCHE DES POPULATIONS CONTRE UN ARTICLE DU QUOTIDIEN "L'ENQUÊTE"

Les populations du département d’Oussouye, région de Ziguinchor, sont très remontées contre le quotidien «L’Enquête». Elles ont exprimé leur courroux à travers une grande marche, organisée dimanche 13 novembre dans la capitale du Kassa. Elles reprochent à nos confrères d’avoir écrit des propos «dénués de tout bon sens», en accusant leur roi d’avoir été à l’origine du limogeage de «son ami et frère Faustin Diatta, dont des princes portent d’ailleurs le nom».

Ils étaient en effet plusieurs centaines de personnes, appartenant au royaume Boubadioum Ayi d’Oussouye dirigé par le Roi Sibilumbaye Diédhiou, à battre le macadam dimanche sur des dizaines de kilomètres.
Habillés en majorité de tenues traditionnelles guerrières, les centaines d’hommes et de femmes ont fini leur procession ponctuée de chansons à la cour du roi Sibilumbaye Diédhiou. Lequel a été taxé, selon eux, par le quotidien «L’Enquête», d’avoir fait limoger son sujet le ministre Faustin Diatta de son portefeuille des sports.
Ils portaient aussi des pancartes sur lesquelles ils confirmaient leur allégeance à leur Roi. A un moment de leur marche, les marcheurs ont lu un document à la préfecture d’Oussouye pour fustiger l’article qu’Ils ont incriminé.
Visiblement très remontés contre nos confrères, ils ont menacé de faire usage de toutes leurs possibilités y compris coutumières pour laver l’affront dont leur roi a été l’objet dans ledit journal.
«Que chacun prenne ses responsabilité et en assume les conséquences car, en toute circonstance, dans un pays de droit, force doit rester à la loi. Cependant, rien n’exclut dans le cas contraire, l’usage de toutes sortes de pouvoirs capables de laver l’affront à la hauteur de la faute commise», peut-on lire dans leur document.

LE MATCH AMICAL SÉNÉGAL-COTE D'IVOIRE ANNULÉ

Le match amical devant opposer le Sénégal à la Côte d’Ivoire, prévue ce mardi 15 novembre 2011 à Amiens, a été annulé. Cette annulation émane d'une demande de la partie ivoirienne, selon un communiqué de la Fédération sénégalaise de football.
Les Ivoiriens, actuellement en Afrique du Sud, n’ont pu quitter Johannesburg, dimanche, pour des problèmes techniques du vol d’Air France. Avec ce problème de vol, les "Eléphants" doivent arriver séparément à Paris. La première délégation devait rallier la France, ce lundi 14, et l'autre le mardi 15 novembre. «Le président de la Fédération Ivoirienne de Football (FIF) a préféré annuler le match du fait de l’incertitude sur la présence de toute la délégation ivoirienne», précise le communiqué de la FSF.
En accord avec l’agent du match Sidy Airouss, ils ont informés la partie sénégalaise de l’impossibilité, pour eux, d’honorer leurs engagements. Le président de la Fédération sénégalaise de Football, Me Augustin Senghor, et le staff technique national ont décidé d'arrêter le stage des «Lions», ce lundi 14 novembre 2011. Les joueurs seront libérés pour leur permettre de rejoindre leurs clubs respectifs. Hélas, une date Fifa perdue pour le Sénégal, par la faute d’une mauvaise coordination des déplacements, côté ivoirien.

ABDOULAYE MAKHTAR DIOP MINISTRE DES SPORTS: LA MANIÈRE DE SIGNER LES CONTRATS DE LUTTE DOIT CHANGER

Le ministre des Sports a reçu le Comité national de Gestion de la Lutte CNG). Plusieurs points ont été abordés par Abdoulaye Makhtar Diop dont l’un des plus importants constitue la signature des contrats des lutteurs. La tutelle veut changer la procédure. Les questions de l’arène nationale et du dopage ont aussi fait l’objet d’échanges entre le ministre et l’équipe d’Alioune Sarr.
Dans ce face-à-face avec le Comité national de Gestion de la Lutte, plusieurs propositions ont été faites par Abdoulaye Makhtar Diop. Pour le ministre des Sports, les problèmes qui ont existé entre les promoteurs, les lutteurs et les managers vont être définitivement résolus. «Nous voulons que tous les contrats soient signés devant le CNG. Les avances remis sans l’aval du Comité national de Gestion vont être annulées. Maintenant, tout devra se passer devant le CNG». Le ministre des Sports a aussi proposé la mise en place, par le CNG, d’une lettre d’habilitation. «Maintenant, chaque écurie devra mandater une personne qui va se charger de signer les contrats devant le CNG. Celle-ci va récupérer les avances pour les remettre aux lutteurs concernés», a estimé le ministre.  
Il a été question de la transformation du Stade Demba Diop en arène nationale. «Ce stade doit devenir l’arène nationale. Il ne répond pas aux normes internationales», a dit le ministre. Abdoulaye Makhtar Diop pense qu’il serait trop coûteux de construire une nouvelle arène et le temps ne le permet pas. Abdoulaye Makhtar Diop donne tout de même des solutions «l’argent qui est destiné à la construction de l’arène, doit être injecté dans le Stade Iba Mar Diop pour qu’il soit réfectionné et qu’il puisse devenir un stade fonctionnel».
En ce qui concerne le dopage, le ministre des Sports a demandé au CNG de tout faire pour contrôler les lutteurs. «Quand on voit le nombre de lutteurs qui se blessent, il y a des questions à se poser». Il est d’avis que le CNG peut bel et bien combattre le dopage dans la mesure où le Sénégal a ratifié la Convention internationale contre le dopage. 

MATCH AMICAL OLYMPIQUE: ÉGYPTE ET SÉNÉGAL DOS À DOS 1-1

Les équipes nationales olympiques de l'Egypte et du Sénégal ont fait match nul, 1 but partout dans la rencontre amicale qui les a opposées, ce vendredi 11 novembre 2011 au Caire (Egypte).
Les "Lions" olympiques du Sénégal ont arraché le nul (1 but partout) face aux jeunes "Pharaons" d’Egypte, en match amical disputé ce vendredi au Caire. Menés au score en début de partie, les Sénégalais ont égalisé par l'intermédiaire d'Ibrahima Baldé, à la 26ème minute. Les deux équipes vont livrer un deuxième match, lundi 14 novembre 2011, toujours au Caire.
L’Egypte et le Sénégal préparent le tournoi qualificatif zone Afrique des Jeux Olympiques de Londres 2012. Ledit tournoi se jouera au Maroc, du 26 novembre au 10 décembre 2011. La bande coachée par Abdoulaye Sarr, par ailleurs entraîneur national adjoint, devront batailler ferme, lors de ce tournoi, pour espérer participer pour la première fois à un tournoi finale des Jeux Olympiques de l’histoire. Le football sénégalais, rappelle-t-on, ne s’est jamais qualifié à une phase finale des Jeux olympiques.

LES LIONS DOMINENT LE SILY NATIONAL DE GUINÉE

L'équipe nationale de football du Sénégal a remporté le match amical qui l’opposait, ce vendredi 11 novembre, au «Sily national» de Guinée sur le score de 4 à 1. Une rencontre qui s'est jouée en France, en l’absence de plusieurs cadres de l'équipe, blessés pour la plupart.
Les "Lions" ont très tôt pris les devants en dominant ce début de match. Ils ouvrent le score à la 12ème minute, sur un coup-franc du spécialiste-maison, Nguirane Ndao, dont le tir ne laisse aucune chance au portier guinéen. Une domination outrancière permet, à la 25ème minute, à Souleymane Camara, le capitaine du jour, de marquer le deuxième but des "Lions". "Petit Jules s’est montré très opportuniste en reprenant un ballon repoussé par le portier du "Sily" (éléphant, en Malinké).
Les poulains d'Amara Traoré appuient sur l'accélérateur et posent d'énormes difficultés à la défense guinéenne, obligée de faire des fautes. Sur une des nombreuses percées des Sénégalais, Demba Bâ est retenu par le maillot. Il s'écroule dans la surface de réparation et l'arbitre désigne le point de penalty. Une sentence qu’exécute Ndiaye Dème Ndiaye, qui inscrit ainsi le troisième but des «Lions».
Le score st de 3 buts à 0, à la pause, en faveur des «Lions de la Teranga».
En seconde période, les occasions se multiplient de part et d'autre, mais les attaquants n'arrivent pas à mettre le ballon au fond des filets. Les entraîneurs choisissent alors d'apporter du sang neuf en effectuant des changements. Les Guinéens dominent, Pascal Feyndouno cause d’énormes problèmes au milieu de terrain sénégalais, obligé de courir derrière le ballon. Le Sénégal procède par des contres dangereux surtout avec une flèche comme Demba Bâ, qui inscrit deux buts refusés par l'arbitre pour position de hors jeu.
A la 71ème minute, le nouvel entrant, Mame Birame Diouf, marque le quatrième but du Sénégal. Alors que l'on s'achemine vers la fin du match, l'arbitre de la rencontre accorde un penalty à la Guinée. Feyndouno sauve l'honneur pour les Guinéens en inscrivant l’unique but du Sily, à la 89ème minute.
C'est une équipe du Sénégal fortement remaniée, avec l'absence de bon nombre de ses cadres, qui s'est imposée face à la Guinée. Moussa Sow, Mamadou Niang, Cheikh Mbengue, Armand Traoré, Kader Mangane, Issiar Dia, Diomansy Kamara sont blessés et n'ont pas pris part à cette rencontre.
La prochaine sortie des "Lions" du Sénégal est prévue, le 15 novembre 2011 contre la Côte d'Ivoire de Didier Drogba, toujours en France, précisément à Amiens.

MOUSSA SOW DANS LE TOP 10 POUR LE BALLON D'OR AFRICAIN

La Confédération africaine de Football (CAF) a publié la liste des dix joueurs sélectionnés pour le prix du «Meilleur Joueur africain» de l’année 2011. L’international sénégalais de Lille (Ligue 1 française), Moussa Sow, figure sur cette liste des meilleurs joueurs nominés, qui comprend, par ailleurs, trois Ivoiriens, un Camerounais, trois Ghanéens, un Malien, un et un Marocain. Le nom du vainqueur sera connu le 22 décembre prochain.
C’est à Accra, au Ghana, qu’a été faite la publication de cette "short-list" qui va être réduite à trois noms, au début du mois de décembre. Né le 19 janvier 1986 en France, l’attaquant sénégalais Moussa Sow a remporté le Championnat de Ligue 1 et la Coupe de France, la saison écoulée, terminant meilleur buteur de L1 avec 25 réalisations. Sow est également un pion essentiel de dispositif des nouveaux «Lions de la Teranga», sous l’ère Amara Traoré. Lors des éliminatoires de la Can 2012 (groupe E), il a inscrit cinq buts, devenant ainsi l’un des artisans de la qualification du Sénégal à la prochaine coupe d’Afrique.
Après avoir acquis de l'expérience dans les Ardennes, Moussa Sow est retourné au Stade rennais, durant la saison 2008-2009. Une expérience bénéfique, puisqu'il gagne peu à peu la confiance de Guy Lacombe, s'impose comme un postulant crédible à une place en équipe première et marque plusieurs buts. Le 21 avril 2009, il marque le but victorieux face à Grenoble, synonyme de qualification en finale de la Coupe de France.
Au final, Moussa Sow est devenu le meilleur buteur de l'équipe bretonne avec treize réalisations à son actif, toutes compétitions confondues. À l'entame de la saison 2009-2010, Sow doit faire face à la rude concurrence en attaque d'Asamoah Gyan (Ghana) et Ismaël Bangoura (Guinée), nouvellement recrutés. Aux yeux de son entraîneur, Frédéric Antonetti, qui venait d'arriver à Rennes, il apparaît seulement comme la troisième possibimlité et ne joue que vingt-quatre matches, pour seulement neuf titularisations (trois buts en championnat).
Dès son arrivée au Stade rennais, Moussa Sow est sélectionné en équipe de France des moins de 19 ans, avec laquelle il remporte l'Euro 2005 de la catégorie, en compagnie de joueurs tels que Yoann Gourcuff, Hugo Lloris ou encore Yoan Gouffran. Au printemps 2007, ses progrès en club sont récompensés par deux sélections en équipe de France "Espoirs". Il ne marque pas à cette occasion, mais il donne deux passes décisives.
Fin 2008, au regard de la progression constante du joueur, la Fédération sénégalaise de football essaye de le convaincre de porter le maillot des "Lions de la Teranga". En 2009, profitant d'une modification des règlements de la FIFA, Sow honore sa première sélection avec le Sénégal, à l'occasion d'un match disputé face au Congo.
Pour le Ballon d’or africain 2011, Moussa Sow est en compétition avec le Marocain Adel Taarabt des Queens Park Rangers (Angleterre), les Ghanéens André Ayew (OM, France), Asamoah Gyan (Al Aïn, Emirats arabes unis) et Kevin Prince Boateng (Milan AC, Italie), des Ivoiriens Didier Drogba (Chelsea, Angleterre), Yaya Touré (Manchester City, Angleterre) et Yao Kouassi Gervais dit «Gervinho» (Arsenal, Angleterre), du Camerounais Samuel Eto’o (Anzhi Makhachkala, Russie) et, enfin, du Malien Seydou Keita (FC Barcelone, Espagne).
Les lauréats seront connus après le vote des sélectionneurs et des Directeurs techniques des associations nationales (fédérations) membres de la Confédération. Le gala de remise des prix aura lieu, jeudi 22 décembre à Accra, au Ghana. Ce sera la troisième fois que la capitale ghanéenne héberge l'événement, après l’avoir accueilli en 2006 et 2009.

MAMADOU NIANG: JE NE SUIS PAS PARTI EN PRÉRETRAITE

L’attaquant international sénégalais d’Al-Sadd, Mamadou Niang, revient sur la victoire du club qatari en finale de la Ligue des Champions d’Asie et lance une pique à ses détracteurs.
Mamadou Niang n'a pas mâché ses mots en direction de ceux qui pensent qu'il est vieux. «C'est un message à tout le monde pour dire que je ne suis pas parti en préretraite et qu'ils se trompaient s'ils le pensaient". L'attaquant sénégalais ne se limite pas là et précise qu'il se sent bien avec son club. «Je suis parti là-bas, je m'éclate et j'ai encore gagné un titre». L'enfant de Thiempeng (région de Matam) a aussi évoqué la Coupe du monde des clubs, qu’Al-Sadd va disputer au Japon, du 8 au 18 décembre prochain. «Peu importe contre qui on jouera, tant qu'on prend du plaisir à jouer cette compétition, c'est un bonus pour nous. On va aller là-bas tranquillement et sans pression», a indiqué le meilleur buteur de Ligue 1, saison 2009-2010.
Blessé juste avant la finale de la Ligue des Champions d’Asie, l'ancien marseillais a disputé l’intégralité de la rencontre et même tiré et transformé le premier penalty de son équipe. Mamadou Niang et ses partenaires y croiseront, très certainement, le FC Santos, club du nouveau phénomène brésilien Neymar et Ganso, et le Fc Barcelone de Lionel Messi, champion d'Europe 2011.
Né le 13 octobre 1979 Mamadou Niang a remporté le championnat e France avec Marseille en 2010 avec, à la clé, le titre de meilleur buteur du championnat de France (L1). Il a été vainqueur de la Coupe de la Ligue en 2005 avec Strasbourg, finaliste de la Coupe de France avec Marseille en 2006 et 2007, et enfin, la Coupe de la Ligue en 2010 avec l’OM. Le capitaine des "Lions de la Teranga" a évolué à Troyes, Metz, Strasbourg, Marseille et Fenerbahçe, avant d'atterrir à Al Saad. Il a disputé la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) 2004, 2006, et 2008.
Mamadou Niang est actuellement en stage avec l'équipe nationale du Sénégal, qui affronte ce vendredi 11 octobre la Guinée en amical en France.

LE SÉNÉGAL CHAMPION DE L'UEMOA COMME EN 2009

Pour la deuxième fois dans l’histoire de cette compétition, les «Lions» du Sénégal ont remporté le tournoi de l’Uemoa. Ils ont battu les «Aigles» du Mali sur le score de but 1 à 0. Le but de la délivrance de tout un public du stade Léopold Sédar Senghor plus que crispé est venu en toute fin de partie, des pieds du sociétaire du Casa-sports, Stéphane Badji. Un match émaillé d’incidents entre les vingt-deux acteurs.
En début de rencontre, la lutte pour le contrôle du ballon fait rage, et chaque formation veut très tôt marquer et se mettre à l’abri. Les «Lions» déroulent bien leur jeu, mais les Maliens ont suffisamment de ressources pour répondre aux assauts sénégalais. Les deux formations déroulent le jeu sur les côtés pour espérer prendre à défaut des défenses sont bien en place. Il faudra attendre la 43ème minute pour voir la première occasion d’envergure du match, côté sénégalais. Baye Omar Niasse déborde sur le flanc droit et adresse un centre impeccable à Alassane Diallo, dont la tète passe au dessus de la barre transversale. Score vierge à la fin de la première période.
En deuxième mi-temps, les «Lions» tentent d’asseoir leur jeu en faisant circuler la balle. Cet contrôle du ballon et du jeu amène les «Aigles» à commettre des fautes pour les stopper les vifs attaquants sénégalais. 53ème minute, les Maliens se signalent avec une occasion franche dans la surface de réparation, mais ils butent sur un bon portier Khadim Ndiaye.
Les entrées de Dame Diop et d’Emile Paul Tendeng font beaucoup de bien aux «Lions», et les occasions de but se multiplient. A la 64ème minute, Dame Diop, dans la surface de réparation malienne, envoie une lourde frappe que gardien, Soumaila Diakité, repousse des deux poings joints.
70ème minute, des échauffourées opposent joueurs sénégalais et maliens, mais l’arbitre parvient à remettre de l’ordre, non sans expulser le soigneur des «Aigles». S’ensuit bagarre générale. Au retour à la normale, les deux formations obtiennent des occasions franches qui ne sont pas concrétisées.
A la 97ème minute -en tenant compte du temps additionnel dû à la longue période bagarre et de palabres-, alors que tout le monde attend, résigné, la séance fatidique séance de tirs au but, le Sénégal obtient un corner que va exécuter Ibou Cissé. Sur ton tir, la défense malienne repousse timidement la balle, mais Stéphane Badji est aux aguets, et sa reprise en demi-volée trompe irrémédiablement la vigilance du gardien malien. Le stade Senghor dans une ambiance indescriptible plonge.
Ainsi, le Sénégal remporte, pour la deuxième fois, le Tournoi de l’Union monétaire ouest-africaine (Uemoa), après 2009. Les «Lions» succèdent au «Mena» Niger, qui avait remporté la dernière édition en terre béninoise.

MOUHAMADOU MBODJI RÉÉLU À LA TÊTE DU FORUM CIVIL POUR TROIS ANS

Le Forum Civil aura à sa tête pour trois ans encore comme coordonnateur général Mouhamadou Mbodji. Il a été maintenu à son poste au cours de l’Assemblée générale du Forum Civil qui s’est tenue les 28 et 29 octobre au Cices.

Pendant deux jours les sections du Forum Civil ont travaillé en synergie pour mettre en place un nouveau conseil d’administration. Ce conseil a élu un bureau dans le lequel Mouhamadou Mbodji a été confirmé à son poste de coordonnateur général du Forum Civil.
C’est dans la salle de l’Unité Africaine du Cices archi comble et devant plus de 60 sections que s’est déroulé le vote. Chaque section a eu son mot à dire car ayant un représentant pour faire passer son vote. Toutes les conventions à savoir celles des jeunes, des femmes entre autre ont été adoptées par acclamation. Les différents orateurs se sont réjouis du combat mené par le forum civil depuis sa création en 1993 pour lutter contre la corruption et la mal gouvernance financière.
 Mouhamadou Mbodji se félicite de la forte mobilisation des sections qui se sont déplacées en masse. Selon lui, «cela renseigne sur le niveau  du forum».

«Nous ne sommes pas une société civile confinée à Dakar dans les débats médiatiques. Nous avons un réel encrage dans tous les segments de notre pays et sur toute l’étendue du territoire national » a-t-il lancé. Le coordonnateur national du forum civil ne s’en limite pas là et va plus loin dans son discours. «Nous pouvons même revendiquer un niveau de représentativité plus évident, plus visible que beaucoup de partis ou d’autres forces syndicales ou autres. Mais cela nous n’allons pas l’investir dans la politique partisane ou politicienne, car nous voulons remobiliser le citoyen comme élément de régulation, de correction et de veille face aux dérives de l’Etat » dit-il.
Mouhamadou Mbodji est d’avis que le citoyen doit se replacer au cœur de la régulation politique. A son avis, «l’Etat est seule dans ses instances, il prend ses décisions, l’opposition et les syndicats se sont affaiblis. Il faut donc que le citoyen serve de rempart face aux dérives de l’Etat. Nous voulons rester dans ce champs, conforter notre encrage comme société civile classique, traditionnelle. Mais nous pensons comme que c’est dans l’espace de la démocratie directe que nous pouvons le mieux assumer cette mission et représenter dignement les populations ».

Mouhamadou Mbodji a été porté à la tête du Forum Civil pour lui permettre de continuer sa  mission qui est de lutter contre la corruption et la mal gouvernance financière affirme Birahim Seck le tout nouveau chargé de la communication. Selon lui, «ce bureau est une continuité et va nous permettre de rester sur le chemin déjà tracé. Nous sommes conscients de la tâche qui nous attend et nous ferons tout pour réussir cette noble mission pour le bien du forum civil ».

Plusieurs personnalités ont participé à cette assemblée générale notamment Chantal Uwimana représentante de Transparency international, Mansour Kama président du CNES, Aliou Diack le président du conseil rural de Mbane, Serigne Mansour Sy Diamil et le journaliste Abdoulatif Coulibaly.

SAMUEL ETO'O: L'AVENIR DU FOOTBALL EST EN RUSSIE

Le capitaine des "Lions indomptables" du Cameroun et sociétaire de l'équipe russe d'Anzhi Makaska, Samuel Eto’o, interrogé par de nos confrères de Radio France internationale (RFI), affirme être tombé sous le charme du football russe. L'avenir du football se trouve en Russie. Foi de Samuel.

Evoquant sa situation en club, Samuel Eto'o assure qu’il ira jusqu’au bout, même si les résultats ne suivent pas toujours. "Le niveau de jeu est monté d'un coup et au football quand vous jouez bien, vous avez de fortes chances de gagner et nous travaillant pour ça", déclare le buteur.
Le président du club Suleyman Klemov a donné la possibilité aux populations de s'approcher de l'équipe  et de trouver du plaisir à la voir jouer confie Samuel Eto'o,  " plutôt heureux de jouer pour ce club et je vais tout faire  pour qu'il aille de l'avant". Le football est là pour apporter la joie poursuit l'attaquant camerounais. "On sort parfois déçu d'un match de football parce qu'on aimerait avoir un résultat meilleur que celui que l'on a, mais on travaille pour que les objectifs soient atteints". Les attentes c'est qu'un jour  la coupe d'Europe se déroule en Russie, laisse entendre Eto'o. "J'espère dans un futur proche aider mes coéquipiers pour que cet objectif soit atteint mais je peux vous assurer que l'avenir du football se trouve ici".   
Samuel Eto'o  semble être tombé sous le charme de son point de chue : "C'est une belle région où il fait bon vivre avec une belle ambiance. Les gens s'identifient par rapport à ce club.
Le club d'Anzhi occupe la huitième place du championnat et compte quatre points de plus sur son poursuivant direct. Mais huit équipes seront qualifiées pour le tournoi final…

DU POISSON POURRI SERVIT AUX ÉTUDIANTS

Les étudiants de l’université de Dakar sont sortis de leurs gonds après avoir découvert du poisson pourri dans les entrepôts du restaurant central. Ce poisson est destiné à la consommation selon les étudiants qui demandent le départ du directeur du COUD Sitor Ndour.
Des caisses contenant des poissons jetés par terre, des poissons éparpillés le long de la voie qui mène à la direction du centre des œuvres universitaires de Dakar, des étudiants en sueur criant leur mécontentement, une odeur nauséabonde. Tel est le décor au campus social de l’UCAD. La nouvelle s’est propagée comme une trainée de poudre dans le campus social et les étudiants ont accouru pour en connaître sur cette histoire des poissons pourris. Les étudiants ont pris d’assaut l’entrepôt du restaurant central pour sortir les caisses contenant les poissons pourris et permettre à leurs autres camarades de constater ce qu’il en est.
Les pensionnaires du campus social se disent tous médusés par cette découverte et certains n’en reviennent toujours pas. Ibrahima Ndiaye en deuxième année au département d’anglais, venu passer la session d’octobre, pense que les autorités du COUD veulent tuer les étudiants : «Ce sont des assassins car  on n’a pas idée de servir des poissons pourris à des personnes». Plus loin, Malick Fall n’en revient toujours pas. Il pense que et laisse entendre que les restaurants universitaires font du n’importe quoi : « Nous ne savons même pas ce que nous mangeons ici ; à voir ces poissons pourris, je n’ai aucune envie de rester dans ce campus, car j’ai la tête qui tourne».
 Pourtant la majorité  des étudiants de l’université mangeaient au restaurant central. C’est le cas de Ndeye Marie Sène, en deuxième année de médecine : « Depuis que je suis à l’université, je n’ai jamais mis les pieds dans un autre restaurant. J’ai toujours mangé ici mais je vous jure que c’est terminé, car ce que je viens de voir m’a bouleversée ». Certains étudiants ont même pris le soin d’immortaliser ces moments en prenant en photo les caisses contenant le poisson pourri. Angèle Faye déclare qu’elle va montrer ces photos prises à ses parents « pour leur montrer que ce que nous mangeons au campus social n’est pas bon». La démission du directeur du COUD est demandée par certains  étudiants. Serigne Leye, étudiant en troisième année de géographie, déclare :  «Sitor Ndour est un assassin. Il faut qu’il quitte la direction du COUD, car il ne fait pas normalement son travail. C’est une véritable honte». Au niveau du restaurant central et de la direction du COUD c’est motus et bouche cousue.
Après le campus, les étudiants ont pris la direction de l’avenue Cheikh Anta Diop pour y déverser les caisses de poissons et les montrer aux passants, sous l’œil des policiers. Ces derniers n’ont pas utilisé leurs grenades lacrymogènes, car leurs instructions de ne pas barrer la route ont été suivies à la lettre par les étudiants. Les caisses de poisson ont été acheminées vers une destination inconnue.


UN MARABOUT À L'ASSAUT DU PALAIS DE LA RÉPUBLIQUE

Né à Saint-Louis du Sénégal, au quartier Nord et, plus précisément à la rue André Lebon où naquit son grand-père Serigne Babacar Sy, il a d'abord fréquenté l'école coranique de Serigne Mamoune Ndiaye. Il est l’aîné de Serigne Mouhammadou Moustapha Sy que Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh a surnommé Al Jamil. En souvenir de son illustre père, on l'appelle simplement Serigne Mansour Sy Jamil, un pur produit de la tradition islamo-wolof, de la culture helléno-occidentale et de la civilisation islamique.
Dès le bas âge, il a appris  les vertus des privations après s’être abreuvé à la source du père. Serigne Mansour Sy Djamil se familiarise très tôt avec le Coran et la sagesse islamique, tout en fréquentant l'école Brière de Lisle, dans le quartier de Sud, à Saint-Louis. Il atterrit au Lycée Faidherbe puis au Lycée Charles de Gaulle où il obtient le Bac. Mansour Sy Djamil se rend à la Sorbonne, à Paris, et se retrouve plus tard à Londres à laPolytechnic Central London.
L'initiateur du mouvement "Beuss du niak" est un banquier doublé d'un philosophe fort cultivé qui se caractérise par son discours religieux. Les quatorze années qu'il a passées en Europe ont contribué à réajuster sa vision du monde dont il perçoit et comprend vite les troubles et les mutations, ce qui fait de lui un "marabout" d'exception. Il a servi, vingt-sept ans durant, à la Banque islamique de Développement (BID) dont le siège est en Arabie Saoudite.
Très engagé dans les luttes démocratiques, il prend la direction de l'Association des Etudiants sénégalais en France et se met aux premières loges pour défendre la liberté. «Beuss du Nakk», c’est le nom du mouvement citoyen lancé le samedi 17 septembre à Dakar, par Serigne Mansour Sy Djamil. Cette structure propose un programme et un nouveau gouvernement de rupture, de redressement et de refondation nationale (N-G3R-N) pour l’application des conclusions issues des assises nationales après l’élection présidentielle du 26 février 2012.
Mansour Sy Djamil annonce un programme qui sera adossé aux Assises nationales. M. Sy soutient que le candidat qui défendra les couleurs de ce mouvement, s’il est élu, formera un gouvernement de 22 ministres. Il devra accepter la réalisation de plusieurs réformes et prendra l'engagement solennel d’appliquer les conclusions des "Assises nationales". Le mouvement propose aussi la création d'un ministère chargé de la refondation des institutions et des orientations stratégiques, la dissolution du Sénat et du Conseil économique et social.
Serigne Mansour Sy Djamil propose l'organisation d'un référendum pour adopter la nouvelle Constitution ainsi que la tenue des élections législatives, en septembre 2012, suite à la dissolution de l'Assemblée nationale.

UNE TÊTE BIEN FAITE QUI AMBITIONNE D'ÊTRE... À LA TÊTE DU SÉNÉGAL

Née un 14 octobre, à Dakar, cette dame à l’apparence élégante veut être élue, le 26 février prochain, présidente de la République du Sénégal. Elle est de taille élancée et brille d’un teint d'une noirceur pourtant modérée. Son calme est frappant ainsi qu’en témoigne sa voix douce et distincte. Itinéraire d'un professeur qui veut briguer la magistrature suprême.
Cette universitaire est entrée, depuis 2003, dans le cercle des juristes qui ont le titre de ‘’professeur agrégé titulaire de Chaire de droit privé’’ à l'université Cheikh Anta Diop de Dakar, plusieurs années après son Doctorat d'Etat à l'université Paris II.
Amsatou Sow Sidibé est une ancienne pensionnaire de l'école Berthe Maubert et du Lycée Kennedy jusqu'à sa réussite à l’examen du baccalauréat, en 1973. Après son certificat de maîtrise en 1977, à l'UCAD, Amsatou Sow Sidibé se rend en France pour approfondir ses études en droit. Trop passionnés d’éducation, ses parents étaient exigeants, laisse-t-elle entendre. "J'ai évolué dans une famille où les filles étaient traitées de manière égale avec les garçons. Nos parents avaient un intérêt particulier pour notre éducation. Mon père était très sévère et ne badinait pas avec les fautes".
Amsatou Sow Sidibé est la fille  de El Hadji Caab Sow, un ancien cheminot. Elle réclame ses origines walo-walo et ndiambour-ndiambour de par sa mère. "Adja Ndèye Oulèye Diaw, ma mère, est originaire de Guidakhar, dans le Walo. Je suis aussi une Ndiambour-Ndiambour puisque ma grand-mère, Fatou Niang Iba, vient de Ndiagne, de la famille de Ndiaga Marème Niang". Du côté de son père, la candidate déclarée est originaire de Pété, au Fouta. Son grand-père, Djibril Sow, vient du Macina, dans la boucle du Niger  et s'est installé à Saint-Louis avant de rallier Dakar. Il fait partie de ceux qui ont créé la Médina avec la famille Diène. C'est pourquoi la première femme présidente du jury d'agrégation (CAMES) estime être "Peulh-Lébou".
Première femme sénégalaise agrégée en droit, Amsatou Sow Sidibé n'est pas seulement une universitaire qui se meut entre les amphithéâtres de l'université. Elle est l'épouse du professeur de médecine El Hassane Sidibé et mère de famille.
Le professeur et d'autres citoyens ont porté sur les fonts baptismaux la structure qu'elle dirige, la Convergence des Acteurs pour la Défense des valeurs (CAR)/ Lennen (Agir autrement). Pour elle, les souffrances des populations ont fait naître ce mouvement. C'est donc un cadre de veille, d'alerte, de réflexion, d'échanges et d'actions visant à susciter un sursaut salutaire.
« L’élection présidentielle de 2012 n’est pas notre objectif et le pays ne doit pas seulement s'arrêter à cette date car il y a des préoccupations plus immédiates et urgentes », a-t-elle laissé entendre. Dans son programme, figure l'éducation, la santé, l'habitat, la crise des valeurs, la lutte contre la manipulation constante des institutions, etc. Amsatou Sow Sidibé compte booster la consommation et améliorer les services sociaux. Elle compte aligner le niveau des retraites sur le coût de la vie, améliorer la prise en charge sanitaire des militaires invalides, promouvoir les PME-PMI ou encore construire des logements sociaux. Madame Sidibé veut aussi la multiplication des écoles et universités techniques ; ce qui sera le levier de l'amélioration de l'éducation et de l'insertion professionnelle. La candidate déclarée à l'élection présidentielle compte réduire le train de vie de l'Etat en matière de consommation d'énergie électrique et de carburant. Dans le court terme, pour sortir de la crise énergétique, elle préconise la généralisation des lampes à basse consommation (LBC) et la réorganisation de la Senelec. Sur le long terme, une solution sera mise en apllication avec l'ouverture aux énergies renouvelables tels que l'hydroélectricité et le solaire.
Pour le financement de sa campagne, le professeur Amsatou Sow Sidibé compte sur les bonnes volontés et aussi sur ses anciens étudiants. Elle a même publié un numéro de compte où les contributions devraient être versées. Toutefois, le professeur Sidibé demande encore au Ministère de l'Intérieur de lui accorder l'acte de naissance de son organisation ; ce qui lui permettra de participer à des élections.