lundi 17 octobre 2011

MAITRE DOUDOU NDOYE "LE CONSEIL CONSTITUTIONNEL EST ILLEGITIME"

Invité à l’émission «Grand Jury» sur la radio «Futurs médias» «RFM», le leader de la coalition Jammo a abordé plusieurs questions, allant de l’affaire Malick Noël Seck à la candidature du président Wade, en passant par le Conseil constitutionnel. Il est aussi revenu sur son programme en tant que candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2012, sans oublier la question de l’énergie.
Sur l’affaire Malick Noël Seck, il pense que la justice est saisie d’une manière qui laisse à désirer. Toutefois, Me Doudou Ndoye se veut catégorique et estime que le Conseil Constitutionnel est illégitime depuis 1992 et qu’il s’est toujours battu pour sa composition, car elle est mal faite. «L’illégitimité crée toujours des décisions illégitimes et aussi des problèmes à n’en plus finir, car un arbitre ne doit pas être désigné par un joueur».
Répondant à une question relative à un possible report des élections, de 2012 à 2014, Me Ndoye estime qu’il n’y a pas de sens à discuter de ce sujet qui n’est pas d’actualité. «Les normes doivent être respectées et ce débat est insipide…», de son point de vue.
Revenant sur la candidature du président Wade, le leader de la coalition Jammo a laissé entendre qu’il a proposé la tenue de primaires au sein du Parti démocratique Sénégalais (PDS) mais, selon lui, personne n’a répondu à sa requête. «Si j’ai présenté ma candidature aux primaires du PDS, c’est parce que je veux être candidat à la Présidentielle de 2012», a-t-il laissé entendre. «La candidature de mon ami Wade est irrecevable. Je ne suis pas l’adversaire d’Abdoulaye Wade, mais une continuité. Il ne peut plus nous diriger», a indiqué l’ancien numéro 2 du PDS, à sa fondation en 1974.
Sur la question de l’énergie, le candidat déclaré à la Présidentielle pense qu’il est inadmissible que la Senelec dépende de la signature d’un ministre. «Je ne suis pas d’accord avec la création du plan Takkal et tout l’argent qui a été mis dans ce projet», a pesté Doudou Ndoye.
Sur la Casamance, il se désole de l’attitude de l’ambassadeur d’Allemagne, qui a demandé aux candidats de faire de la crise casamançaise leur priorité. «Il ne relève pas à l’ambassadeur d’Allemagne de nous dire ce que nous devons faire, car nous ne impliquerons jamais dans la politique allemande», s’exacerbe Me Ndoye. Sa conviction, c’est que «la crise casamançaise est le problème de tous les Sénégalais et chacun doit se battre pour la régler de façon définitive».
Pour son programme, Maître Doudou Ndoye a déclaré chercher le bonheur pour le peuple sénégalais et, dit, «chaque jour, je suis dans la banlieue pour discuter avec les gens qui sont dans la misère absolue, voir leurs conditions de vie que je compte vais le changer». S’il est élu, bien sûr… Le candidat déclaré compte changer la politique du Sénégal, mener la guerre contre le gaspillage, créer des emplois pour que les citoyens puissent gagner leur vie et entretenir leurs familles. «Je vais changer beaucoup de choses dans ce pays, si je suis élu», a-t-il promis.

L'AFFAIRE MALICK NOEL SECK RENVOYEE AU 18 OCTOBRE

L'audience en flagrant délit du secrétaire général de Convergence Socialiste a été renvoyée au mardi 18 octobre sur demande de la défense n’a pas avoir encore vu le procès verbal. Une audience où bon nombre de politiciens ont pris part de même que les amis et parents de Malick Noël Seck.
L'ambiance a totalement changé aux alentours du palais de justice avec une forte présence des forces de l'ordre qui quadrille la zone. Les militants de l'opposition et autres sympathisants ont tous pris d'assaut le tribunal aux premières heures de la journée.
Annoncé à 9h, c'est finalement à 11h qu'a débuté l'audience de Malick Noël Seck qui n'aura duré qu'une vingtaine de minutes. Le secrétaire général de Convergence Socialiste est apparu à la barre habillé d'un boubou traditionnel "caftan" de couleur marron,  relaxe, le sourire aux lèvres, pour rassurer ses proches sans doute.
La défense a tout bonnement demandé le renvoi de l'affaire au 18 octobre pour prendre conscience du procès verbal d'audition. Le juge a accepté la demande de la défense. Malick Noël Seck devra prendre son mal en patience et rester en prison jusqu'au mardi 18 octobre pour une autre audience au tribunal.
Toute la classe politique a fait le déplacement au palais de justice pour soutenir le leader de convergence socialiste qui a été déféré devant les tribunaux, le mercredi 12 octobre 2011, pour avoir envoyé une correspondance aux cinq «Sages» du Conseil constitutionnel, leur demandant d’invalider la candidature du président Abdoulaye Wade à la prochaine élection présidentielle. Il est accusé de menaces de mort à l'encontre des membres du Conseil constitutionnel.
Ousmane Tanor Dieng, le secrétaire général du parti socialiste, présent sur les lieux, a déploré l'incarcération de son jeune camarade. «La Constitution nous donne le droit de manifester, mais l'intimidation ne passera pas. Nous sommes confiants et nous allons continuer le combat pour qu'il puisse être libéré», a-t-il indiqué. El Hadj Malick Gackou de l'AFP, lui non plus, n'y va pas par quatre chemins. Il estime que l'arrestation de Malick Seck est injuste et injustifiée. «Nous dénonçons avec vigueur et détermination ce procès qui n'honore pas le Sénégal», a déclaré le lieutenant de Moustapha Niasse. Et d’ajouter : «c'est anormal dans un pays de démocratie que de telles arrestations se fassent. C'est inadmissible et nous le condamnons jusqu'à la dernière énergie».
Outre ces leaders politiques, Maguette Thiam (PIT), El Hadj Malick Diop (Rewmi), Hélène Tine (AFP), Pape Diouf (Rewmi), entre autres, sont venus soutenir Malick Noël Seck.

Bara Gaye : fauteur de troubles ou défenseur des Institutions ?
Le secrétaire général de l'UJTL, Bara Gaye, lui aussi, a fait le déplacement au tribunal, accompagné d'une forte délégation, « pour défendre les institutions de la République ». «Nous sommes dans un pays de Droit et de Démocratie, et nous ne pouvons pas accepter que certains jeunes puissent faire certaines déclarations jusqu'à menacer le président du Conseil constitutionnel», s’est-il défendu. A la question de savoir si son geste n'est pas une sorte de provocation, il répond par la négative : «Ce n'est nullement un acte provocateur, dans la mesure où c'est une audience publique et chacun a le droit de venir assister à cette audience. Nous sommes venus de manière pacifique et je n'y trouve pas d'inconvénients»
La devanture du palais de justice s'est très vite transformé en un champ de bataille avec des affrontements entre jeunes de l'UJTL et de  Convergence socialiste et n'eût été l'intervention des forces de l'ordre, les choses auraient empiré.

YERIM MBAGNICK DIOP COORDONNATEUR ALLIANCE BLEUE " MAITRE SEYE DOIT REPRECISER SA PENSEE

Le coordonnateur national de « l’Alliance Bleue » se fixe comme objectif la réélection du président Wade en 2012 et pour l’atteindre il lui faut rassembler un million d’électeurs, réunifier le parti et fédérer tous les mouvements de soutien au chef de l’Etat. Il est aussi revenu sur la conduite à tenir si les libéraux veulent gagner les élections mais aussi sur sa base à Mbour. Entretien…

Parlez-nous du mouvement que vous dirigez.
«Alliance Bleue» est une structure née il y a un an et dont l’objectif était de défendre le bilan du président Wade  et de le réélire en 2012. Notre structure se veut le relais entre le chef de l’Etat et la population pour mieux faire passer ses messages. Nous n’avons aucun autre objectif et ce sera du « dor mou danou ». C’est pourquoi nous voulons être pragmatiques dans notre démarche et nous faisons tout ce qui peut aider notre candidat. Nous sommes  une supra-structure c’est à dire l’intelligence qui doit réfléchir, anticiper et avoir du flair pour soutenir Maître Wade. « L’Alliance Bleue » veut aussi atteindre ses objectifs chiffrés, cinq cent mille à un million d’électeurs pour notre candidat. Nous avons bien identifié cet électorat car il y a des nouveaux inscrits, des frustrés qui ont baissé les bras. Nous allons vers eux pour les sensibiliser et les compter dans nos rangs. C’est donc une fédération de mouvements citoyens et de soutien favorables au président Wade. Nous sommes le plan B du Parti démocratique sénégalais. Nous souhaitons avoir les moyens de nos ambitions et atteindre nos objectifs.
Comment comptez-vous procéder ?
« Alliance Bleue » est la structure mère qui coordonne les mouvements sur le terrain, en vue de massifier et sécuriser l’électorat. Nous allons convaincre les gens à nous soutenir dans notre projet de soutenir Maître Abdoulaye Wade. Ce sera une approche novatrice axée sur un langage de vérité pour atteindre nos objectifs. Nous voulons participer au développement du Sénégal en soutenant celui qui a consacré toute sa vie pour notre pays. Nous allons défendre notre candidat et contrecarrer tous ces mouvements qui naissent dans le pays et les membres de la société civile qui cachent mal leur jeu. Nous servirons de bouclier pour distribuer la bonne information.
Comment analysez-vous la sortie dans la presse de Maître Ousmane Sèye ?
C’est quelqu’un qui entretient l’amalgame car il parle tantôt « d’Alliance Bleue » et tantôt de « Sentinelle Bleue ». Notre mouvement a décidé de rompre ses relations avec Maître Ousmane Sèye depuis longtemps et il n’est plus membre « d’Alliance Bleue ». Il faut que les sénégalais sachent que «  l’Alliance Bleue » est dirigée par Yérim Mbagnick Diop et non Ousmane Sèye. Je pense qu’il a fait un faux pas avec sa sortie. Il ne devait pas la faire. En suivant ses déclarations il y a un problème, car il attaque qui il veut. Je lui conseille de repréciser sa pensée s’il soutient encore le président. 
Pensez-vous aussi à pacifier le Pds qui est miné par des querelles internes ?
C’est une situation que nous déplorons, mais nous sommes dans une dynamique unitaire et de rassemblement autour de l’essentiel. Tous les souteneurs du président doivent travailler autour de lui pour que nous puissions remporter les élections de 2012. Nous allons vers ces joutes électorales et il faut les gagner pour exister. Pour ce faire, il faut que les membres du parti parlent le même langage. Je travaille à assurer trente ans de pouvoir libéral et participer à la réalisation d’un Sénégal émergent dans une Afrique unie et debout.
Vous êtes originaire de Mbour, avez-vous une base là-bas ?
Je suis universitaire et quelqu’un de factuel, j’ai mis en place une quarantaine de secteurs. J’ai aussi créé le CRAC (Cadre de réflexion et d’action citoyenne) qui est d’obédience libérale. J’ai eu à poser des actes à Mbour surtout avec les journées médicales gratuites qui durent une semaine et beaucoup d’autres actions en faveur des populations. Il y a beaucoup d‘adhérents au CRAC et nous avons une base solide à Mbour. Avec « l’Alliance Bleue », nous comptons remobiliser les militants, renforcer le capital libéral et reconquérir la ville qui n’attend que ça, car les gens regrettent avoir voté pour Benno. Et au niveau même de la région de Thiès, nous allons faire une coalition beaucoup plus large avec le ministre Abdou Fall et  le frère Serigne Mboup pour montrer à Idrissa Seck que la région de Thiès ne lui appartient pas.

ELIMINATOIRES CAN 2012: ENTRE JOIES, REGRETS,SURPRISES ET DECEPTIONS

La 6e et ultime journée des éliminatoires de la CAN a été riche en enseignements, entre le cauchemar des «grands» d’Afrique déchus comme le Cameroun, l'Egypte et le Nigeria, et la confirmation de certains pays comme le Sénégal, la Tunisie, le Ghana et le Maroc. Mais on se croirait dans un conte de fées avec la qualification de la Libye.
 La Guinée équatoriale et le Gabon sont qualifiés en tant que pays organisateurs de la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN). Les quatorze pays ayant obtenu leur ticket sur le terrain sont : Angola, Botswana, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Libye, Mali, Niger, Sénégal, Tunisie, Zambie, Maroc et Soudan. Le tirage au sort de la CAN-2012 est prévu le 29 octobre prochain.
Six rescapés de la CAN-2010 en Angola
Pour les seize pays qualifiés à la dernière CAN-2010 en Angola, seuls 6 ont pu valider leur ticket pour la CAN à venir. Il s'agit de la Côte d'Ivoire (19 participations, 1 titre), du Ghana (18 participations, 4 titres), de la Zambie (15 participations), de la Tunisie (15 participations, 1 titre), du Burkina Faso (8 participations) et du Mali (7 participations). Le Maroc (14 participations, 1 titre) et le Sénégal (12 participations) signent leur retour  après une absence lors de la dernière édition.
Les surprises de la CAN
Alors que la guerre civile bat son plein dans le pays du colonel Kadhafi, la Libye a obtenu son sésame avec une place de meilleur 2e  dans la poule C avec 12 pt.
L’histoire est belle pour la nouvelle Libye, obligée de jouer ses matches à domicile… à l’extérieur et qui a étrenné ses nouveaux drapeau et hymne en cours de compétition. La Libye va ainsi participer à sa troisième CAN (après 1982 et 2006). Le Niger, lui, se qualifie pour sa première Coupe d’Afrique des nations. C’est aussi le cas du Botswana et de la Guinée équatoriale, qui elle, en tant que pays hôte, a échappé aux éliminatoires.
Le Cameroun, le Nigeria et l'Egypte  tombent de haut
La liste des grands absents recueille du beau monde cette année. Les «Lions» du Cameroun ne sont plus indomptables : Samuel Eto’o et les siens ne verront pas la CAN. Pour la petite histoire, ils étaient mathématiquement éliminés avant leur dernier match, mais personne, dans les instances du foot du pays, n’osait le dire, faisant croire à un possible miracle, tout cela sur fond d’élection présidentielle.
Les «Bafana Bafana» d’Afrique du Sud ne connaissaient pas le règlement, croyant qu’un nul suffisait pour se qualifier. Mais leur partage des points contre la Sierra Leone (0-0) à l’issue duquel ils ont fait la fête, leur fut fatal. Ils comptent 9 pt et sont coiffés au poteau par le Niger au goal-différence particulier.
Les «Pharaons» d’Egypte, triple tenants du titre, ne pourront défendre leur sceptre. Ils ont profité des derniers matches pour rajeunir l’équipe et préparer le tournoi qualificatif pour les JO de Londres. Et les «Super Eagles» du Nigeria, doubles vainqueurs de la CAN, ont les ailes brisées, eux qui n’avaient plus manqué une phase finale depuis 1998 et leur suspension.
Les meilleurs buteurs des éliminatoires
Issam Jomâa de la Tunisie est le meilleur buteur avec 6 réalisations, suivi de Mamadou Niang du Sénégal avec 5 buts, d’Alain Traoré du Burkina Faso et de Jerome Ramatlhakwane du Botswana. Papiss Demba Cissé du Sénégal a inscrit 4 buts, son compatriote Moussa Sow en compte 3.
Du beau monde à la CAN
En dépit des défections, il y aura quand même des stars. Les «Black Stars» du Ghana, par exemple, quatre fois vainqueurs de la CAN, seront présents, avec dans leurs rangs les Sulley Muntari, Asamoah Gyan et André Ayew.
Tout comme les «Eléphants» de Côte d’Ivoire et ses idoles au label «Premier League», Didier Drogba (Chelsea) ou Gervinho (Arsenal). Sans oublier les «Lions de la Téranga» du Sénégal, quarts de finaliste du Mondial-2002, qui possèdent une attaque animée par des gâchettes comme Moussa Sow, Papiss Cissé ou encore Mamadou Niang le capitaine.
Les cas de réserve objet de polémiques
Une ombre plane sur la qualification du Burkina Faso. La Namibie, un de leurs adversaires dans la poule F, a déposé une réserve sur «l’éligibilité du joueur de l’équipe nationale du Burkina Faso Hervé Zengué, défenseur d'origine camerounaise». C'est ce qu'a indiqué la Confédération africaine de football (CAF), qui a «ouvert une enquête». Cela aura-t-il une influence sur la qualification du Burkina ?
L'Afrique du Sud a fait aussi appel de son élimination, estimant que le premier du groupe est déterminé à la différence de buts général. Mais ils oublient qu'en cas d'égalité dans une poule, ce sont les rencontres particulières qui les départagent. Tout laisse à croire que la CAF ne va pas infirmer les qualifications déjà acquises sur le terrain.

Voici les résultats de la  dernière journée éliminatoires CAN-2012

Groupe A
Liberia 2-2  Mali
Cap-Vert 2-1  Zimbabwe 
Groupe B
Ethiopie
 4-2  Madagascar
Nigeria 2-2  Guinée
Groupe C Zambie 0-0  Libye
Mozambique 3-0  Iles Comores 
Groupe D
Maroc
3-1 Tanzanie
Algérie 2-0 Centrafrique
Groupe E
Maurice 0-2   Sénégal
Congo  2-3 Cameroun 
Groupe F
Gambie 1-0  Burkina Faso
Groupe G
Egypte
 3-0  Niger
South Africa 0-0  Sierra Leone
Groupe H Benin  0-1  Rwanda
Côte d’Ivoire 2-1 Burundi 
Groupe I
Swaziland 0-1  Congo
Soudan  0-2 Ghana 
Groupe J Ouganda 0-0   Kenya
Guinée-Bissau 0-2   Angola 
Groupe K
Tchad 2-2  Malawi
Tunisie   2-0 Togo

LA PROFESSIONNALISATION EN AFRIQUE OBJET D'UNE CONFERENCE A DAKAR

Prévus le vendredi 14 octobre 2011, ces débats vont s'organiser autour d'une conférence scientifique qui va aborder plusieurs thèmes. Réunis autour de trois tables rondes thématiques, les acteurs impliqués dans processus envisagent de trouver les voies et moyens de financement et de collaboration capables de donner vie à des projets solides et innovants.
Cette conférence organisée par le centre international d'étude du sport (CIES), se tient à l’occasion de l’ouverture de la sixième édition du diplôme, va réunir les acteurs de la professionnalisation du sport. C'est donc un processus de modernisation qui doit être adapté aux réalités africaines. Elle veut être un lieu de rencontres et réflexions dans cette phase cruciale du développement du sport en Afrique.
Face à la migration constante des meilleurs sportifs vers l’Europe, l’absence de structures et de médiatisation des compétitions nationales et internationales, les professionnels du sport se penchent sur l’étude de projets à long terme permettant la mise en place de partenariats et de bases solides capables d’améliorer la qualité des clubs au niveau africain, de rehausser le niveau des championnats et de consolider les efforts entrepris par des projets pilotes.
Dans cette optique, l’université Cheikh Anta DIOP, le CIES et la FIFA œuvrent depuis six ans pour la formation de dirigeants sportifs qualifiés, avec la création d’un diplôme en management sportif, le premier de ce genre en Afrique.
La table ronde qui se tient à la salle de conférence de l'hôtel Terrou-bi verra la participation du recteur de l'UCAD Saliou Ndiaye, du professeur Coumba Ndoffène Diouf, de Vincent Monnier senior manager au CIES,  Abdoulaye Sakho professeur à l'UCAD, du professeur Pierre Lanfranchi coordonnateur scientifique du CIES, d’Hicham El Amrani, secrétaire général de la CAF, de Maître Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football (FSF). Prendront aussi part à cette conférence Philippe Diallo, directeur de l’Union des clubs professionnels de football en France, Saer Seck, directeur de l'Institut Diambars, Sampon Kablan, responsable du Bureau de Développement de la FIFA en Afrique de l'Ouest, Pape Touré, journaliste à Radio France Internationale (RFI) et Abdoulaye Dabo, journaliste à la RTS.

ELIMINATOIRES CAN 2012: LES LIONS TERMINENT EN BEAUTE

Déjà qualifiée, l’équipe nationale du Sénégal termine en beauté les éliminatoires de la CAN 2012 après sa victoire sur l’Ile Maurice sur le score de 2 à 0. Les «Lions» terminent premiers de leur poule et effectuent un parcours sans faute où l’on note un seul match nul contre le Cameroun lors de la manche retour. Belle performance des poulains d’Amara Traoré qui ont vu plusieurs cadres de l’équipe déclarer forfait pour ce dernier match des éliminatoires.
Les choses sont allées trop vite dans cette partie avec l’ouverture du score par le Sénégal à la 9ème minute sur un coup franc de Dame Ndoye. Les «Lions» dominent le match et font bien circuler la balle empêchant les «Dodos» à élaborer leur jeu. L’Ile Maurice qui a du mal à sortir de sa zone voit son numéro  10 écoper d’un carton rouge suite  à une vilaine faute sur Dame Ndoye.
25ème minute, belle action collective du Sénégal avec Armand Traoré qui transmet le ballon à Diomansy  Camara, ce dernier fait une passe lumineuse à Papiss Demba Cissé dont la frappe ne laisse aucune chance au portier mauricien. C’est sur ce score de 2 à 0 que l’arbitre envoie les deux équipes aux vestiaires.
A la reprise, les deux formations font jeu égal et se créent des occasions qui ne sont pas concrétisées par les attaquants. Armand Traoré très remuant sur son côté gauche fait parvenir toutes les balles dans la surface de réparation mauricienne dont le regroupement défensif ne permet pas encore aux «Lions» de faire trembler les filets dans cette seconde période.
Pour apporter du sang neuf, le coach Amara Traoré effectue des changements. Papiss Demba Cissé l’auteur du deuxième but cède sa place à Mame Birame Diouf et Souleymane Camara prend la place de Dame Ndoye déterminant dans cette partie.
Le score n’évoluera plus et le Sénégal gagne le match par 2 à 0. Un résultat qui satisfait l’entraîneur national Amara Traoré qui estime que l’objectif pour les éliminatoires est atteint mais il reste beaucoup à faire pour la CAN  qui ne va pas du tout être facile.

FAUSTIN DIATTA L'AGNEAU DU SACRIFICE

Faustin Diatta à la tête du ministère des sports depuis le 24 juin 2010 vient d’être limogé par le chef de l’Etat. Il vient donc rallonger la liste des ministres emportés par les sports ; un département jugé très sensible et qui peut faire très mal si l’on voit le nombre de ministres qui y sont passés depuis l’alternance de 2000. Parcours d’un ministre, les raisons de son départ, les conséquences et la venue d’Abdoulaye Makhtar Diop.
Septième ministre des sports sous le régime de l’alternance, le règne de Faustin Diatta n’aura duré qu’un an et quatre mois.  Après Joseph Ndong, Youssou Ndiaye, Daouda Faye, feu Issa Mbaye Samb, Bacar Dia et Mamadou Lamine Keita, Faustin Diatta est le énième sur la liste à être éjecté de son poste de ministre.  A son arrivée à la tête du ministère des Sports, Faustin Diatta s’est d’abord attelé à installer un climat de confiance entre ses services et les différentes fédérations sportives. Entre ces diverses entités et la tutelle, les relations n’ont jamais été de tout repos. Malgré quelques turbulences passagères. Deux principaux dossiers ont semble-t-il emporté Faustin Diatta : Premièrement les problèmes de primes soulevés lors de l’Afrobasket féminin au Mali avec la perte du titre continental devant l’Angola. Même si les «Lionnes» ont fait un parcours sans faute jusqu’en finale, les primes réclamées par les joueuses ont déteint sur leur mental au point de leur faire perdre la finale. Deuxièmement, la participation sénégalaise aux jeux africains de Maputo et tout le bruit qu’il y a eu avant pendant et après ces joutes continentales.
Les athlètes sénégalais ont refusé de revenir au pays si leur argent n’est pas payé. Mais aussi d’autres problèmes ont eu raison de Faustin Diatta qui a fini par être limogé. Les primes des lionnes sont passées par là mais  aussi une certaine ignorance de Faustin Diatta qui était souvent dépassé par les événements car n’ayant pas une grande connaissance au sport car étant un ingénieur agronome. De  même que ses nombreuses bourdes lors de ses déclarations et autres sorties dans la presse qui ont poussé son directeur de cabinet à quitter son poste. On se rappelle le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, au cours de l’audience qu’il a accordée aux lutteurs de retour du tournoi de la Cedeao, déclarait que le site de l’arène nationale avait été identifié, Faustin Diatta prenait le contre-pied d’une telle déclaration pour soutenir que l’arène nationale serait construite et que le site se trouverait à Diamniadio, non loin de Thiès et Mbour. 
On peut reconnaitre à Faustin Diatta un bilan bon dans l’ensemble car c’est dans son magistère que l’équipe nationale du Sénégal s’est qualifié pour la CAN 2012 avant terme, les lions olympiques sont à quelques minutes d’une participation aux jeux olympiques de, Londres 2012, les Lionnes du basket ont remporté les jeux africains, la construction de stades régionaux dans tout le pays. Les difficultés sont de trois ordres principalement : entre les textes caducs qui le régissent, son mode de financement bancal et ses infrastructures ne répondant pas pour l’essentiel aux normes, le sport sénégalais vivote. Il est indigne du niveau et des résultats de ses athlètes. C’est pourquoi  les ministres des sports sont à chaque fois sur la sellette et il suffit d’une petite erreur pour  la payer cash.
Avec ce départ de Faustin Diatta, c’est encore un retour à la case départ avec de nouvelles doléances qui attendent le nouveau ministre. Celui-ci devra terminer les travaux déjà entrepris par l’ancien ministre et certains projets vont aussi attendre pour pouvoir se réaliser et ce sera un eternel recommencement.
Abdoulaye Makhtar Diop est le nouveau ministre des sport, même s’il est un homme du milieu qui a eu à diriger le ministère des sports du temps du parti socialiste, il va lui aussi trouver la patate chaude qui a eu raison de beaucoup de ministres. Le huitième ministre des sports jusque-là en charge de la fonction publique aura du pain sur la planche et devra s’ouvrir au dialogue avec toutes les fédérations mais aussi traiter de manière égale toutes les disciplines sportives s’il veut mener à bien sa mission.

BABA TANDIAN VIDE SON SAC "JE SUIS TRES DISTANT PAR RAPPORT A L'ARGENT"

Le président de la Fédération sénégalaise de basket-ball (FSBB) à fait le bilan de la participation des «Lionnes» à l'Afrobasket féminin, qui vient de se tenir au Mali avec le sacre de l'Angola. Baba Tandian est largement revenu sur cette campagne qui a fait couler beaucoup d'encres et de salives depuis la perte du titre continental.
C'est au cours d'une conférence de presse que le président Baba Tandian a fait étalage de tous les problèmes survenus au Mali. Il a tenu à remercier et féliciter les joueuses qui ont fait un parcours remarquable "même si l'objectif était de revenir au pays avec la coupe, les filles n'ont pas démérité avec un rythme de jeu impeccable et surtout le nombre de points inscrits durant le tournoi atteignant toujours les 80 en moyenne par match". Toutefois il se résigne en considérant qu'on ne peut pas gagner tout le temps. Il s'est aussi réjouit de l'apport sans faille du 12ème Gaïndé qui a été déterminant lors des matchs du Sénégal.
Concernant l'argent remis par le président de la République (50 million), Baba Tandian laisse entendre qu'il est très distant de l'argent, c'est pourquoi, il a appelé tous ceux qui sont concernés pour leur faire savoir qu'il a reçu l'argent. Selon lui, il a contacté Serigne Mbacké Ndiaye le conseiller du président en charge du sport, le trésorier de la fédération, le premier vice-président et même le ministre de l'intérieur Ousmane Ngom "j'ai voulu être transparent, c'est pourquoi j'ai fait tout cela mais si c'était pour voler l'argent, je n'allais pas mettre les gens au courant".
Baba Tandian a laissé entendre que les 50 millions FCFA sont remis par le chef de l'État pour compenser les dépenses imprévues qui vont s'ajouter à celles déjà budgétisées pendant le tournoi "l'argent a été  utilisé de manière transparente et le reste est avec le trésorier de la fédération sénégalaise de basket qui doit y prélever le montant de l'assurance de Fatou Dieng estimé à 2 millions 900 mille francs".
Revenant sur les problèmes de primes qui ont secoués la tanière, Baba Tandian défend les joueuses "elles se sont couchées très tôt pour préparer la finale mais le coach et le capitaine Aya Traoré ont attendu jusqu'à 1H45 minutes le délégué fédéral qui a finalement amené les 10 millions 400 mille pour le paiement des primes et qu'ils ont refusé par la suite". Baba Tandian estime qu'il a été obligé de prêter 12 millions au ministère pour le paiement des primes aux lionnes et aux entraîneurs.
Par ailleurs, il réclame 32 millions au ministère et 25 millions à la fédération.
Le président Tandian est revenu sur les sorties du coach Moustapha Gaye l'accusant d'être une catastrophe pour le basket national et qu'il n'est pas son président. Pour lui, il y a des bisbilles entre lui et l'entraîneur mais ce n'est pas une raison pour qu'il l’insulte "il m'a copieusement invectivé, mes enfants l'ont vu et cela leur a fait très mal mais je ne vais pas répondre,  je vais juste saisir la commission de discipline de la fédération".
Le président Baba Tandian se dit prêt à rendre le tablier au cas où on lui demanderait de partir car il fait beaucoup pour le basket mais ne reçoit jamais la monnaie de sa pièce. Cela fait quatre mois que je n'ai pas vu mes enfants et ma femme qui sont en Mauritanie à cause du basket mais si à cela s'ajoute des attaques, je préfère démissionner si on trouve quelqu'un qui veut bien me remplacer a-t-il conclut.

LA CAF FIXE LES REGLES DU JEU

Le Comité exécutif de la Confédération Africaine de Football s'est réuni et a pris plusieurs décisions. Pour la CAN 2012, il est question du tirage au sort des poules. L'attribution des licences pour les clubs qui prennent part aux coupes Africaines, les tests de féminité pour le football féminin, la reconnaissance du Sud-Soudan et l'aide aux populations de la corne de l'Afrique ont aussi été abordés…
Le Comité exécutif a montré toute sa satisfaction sur la présentation de la mascotte «GAGUIE» de la prochaine CAN. Les deux Chefs d’Etat de la République du Gabon et de la Guinée-Équatoriale ont honoré de leur présence cette cérémonie. La procédure de tirage au sort et le calendrier définitif de la phase finale ont été validés par le Comité Exécutif.
Le coup d’envoi de la compétition sera donné le 21 janvier à Bata en Guinée Équatoriale et suivi du deuxième match de la première journée du groupe A. Contrairement aux éditions précédentes où le deuxième match du groupe était joué le lendemain. La procédure de tirage au sort sera la même que lors des éditions passées.
La répartition dans les différents chapeaux sera établie en fonction des résultats obtenus lors des trois précédentes CAN (Egypte 2006, Ghana 2008 et Angola 2010). Les points obtenus lors de l’édition 2010 auront un coefficient de 3 ; ceux de l’édition 2008 un coefficient 2 ; enfin ceux de l’édition 2006 le coefficient 6.
Le vainqueur de chaque édition marque 7 points, le finaliste 5 points, les demi-finalistes 3 points, les quarts-finalistes 2 points et les éliminés au premier tour 1 point.
En ce qui concerne les compétitions africaines, à compter de la saison 2012-2013 tous les clubs engagés en Coupes d’Afrique des clubs devront être titulaires d'une licence délivrée par la CAF. Le cahier des charges des clubs pour l’obtention de la dite licence et les règlements des licences de club seront communiqués à chaque association nationale dans le courant du mois d’octobre 2011.
Le sujet évoqué tant par la commission de football féminin que par la commission médicale a donné lieu à l’approbation du processus scientifique de vérification, en conformité avec les règlements en vigueur à la FIFA. Les tests de féminité seront effectués avec le concours des associations nationales.
Lors de sa réception des émissaires de la nouvelle République du Sud-Soudan, le Président de la CAF leur a indiqué que l’instance suprême du football africain serait à leur côté lors du processus devant aboutir à la reconnaissance de la fédération sud-soudanaise de football par la FIFA. A cet effet, une délégation de la CAF se rendra sur place au cours du dernier trimestre 2011.
Enfin, pour venir en Aide aux populations de la corne de l'Afrique, le Comité exécutif de la CAF a approuvé l’octroi d’une somme de 200.000 dollars pour venir en aide aux victimes de la sécheresse qui sévit depuis plusieurs mois dans la région et a encouragé chacune des associations nationales à participer à ce vaste mouvement de solidarité internationale. La CAF a décrété que la dernière journée des éliminatoires de la CAN 2012 sera consacrée aux actions de sensibilisations. La CAF remettra son aide financière à l’Union Africaine et à d’autres organisations humanitaires.
Pour la Glo-CAF la date du 22 décembre 2011 a été confirmée, la ville retenue est Accra au Ghana. 

TRENTE PERSONNES SOIGNEES GRATUITEMENT DE LA CATARACTE AU CENTRE DE BOPP

Le centre Amadou Malick Gaye de Bopp vient d'enregistrer l'opération de trente personnes qui souffraient de cataracte depuis plusieurs années. Une fierté pour les malades mais aussi un sentiment de satisfaction pour l'ambassade de Thaïlande qui a permis de redonner espoir à ces personnes qui pourront désormais apprécier la couleur des objets.
Après 2010, l'Ambassade de la Thaïlande a encore tenu à appuyer le centre Bopp à l'occasion du 84ème anniversaire de sa majesté le roi de Thaïlande. Cette coopération  entre dans le cadre de la deuxième campagne humanitaire gratuite de cataracte qui a permis l'opération de trente personnes qui n'avaient pas les moyens de le faire vu le coût élevé que cela nécessite.
Thierno Aliou Kâ le président de l'Union pour la Solidarité et l'Entraide pense que ce geste est très important et utile pour les populations «certaines personnes ont attendues pendant trois ans pour pouvoir se faire soigner car elles n'avaient pas encore accès aux soins». Toutefois la sélection a été rude  pour pouvoir choisir les personnes les plus nécessiteuses tellement la demande est forte confie Thierno Aliou Kâ. Il ajoute que plus de 300 personnes sont sur les listes mais il y a celles qui sont prioritaires à savoir les personnes âgées, les femmes veuves, les mariées et les célibataires ensuite les adultes.
Une dame atteinte de cataracte, sort du bloc opératoire et est soignée de la maladie qui l'a longtemps empêché de voir. Bigué Ndiaye née en 1941 est restée aveugle pendant quatre ans grâce à son opération, elle a retrouvé la vue. Pour elle, c'est un moment historique dans sa vie et qu'elle n'oubliera jamais ce jour où elle a recommencé à voir les gens et distinguer le jour de la nuit. C'est un sentiment de fierté qui l'anime «je ne peux même pas exprimer ce que je ressens, c'est vraiment fabuleux et je remercie tous ceux qui m'ont soutenu durant ces moments très difficiles".
Les membres de l'Union pour la Solidarité et l'Entraide (USE) demandent le soutien des organisations internationales et des autres ambassades pour multiplier les initiatives de ce genre pour que les opérations puissent être subventionnées au grand bonheur des populations. Selon le dernier rapport du ministère de la  santé, le centre Amadou Malick Gaye de Bopp enregistre près de 63% des interventions chirurgicales de la région de Dakar liées aux yeux. De ce fait, l'Union Solidarité Entraide  fait aussi appelle aux collectivités locales pour qu'elles appuient le centre si l'on sait que la santé est une compétence transférée.

LA ZONE 3 SE MOBILISE CONTRE LE CHOLERA

La zone 3 de l'ODCAV de Dakar va en guerre contre le choléra à travers une sensibilisation qui va se dérouler du 29 septembre au 15 octobre. Les activités démarrent au centre Ahmadou Malick Gaye de Bopp et se termine au stade Demba Diop.
Cette campagne de lutte contre le choléra initiée par le préfet de Dakar s'inscrit dans une dynamique destinée à stopper cette maladie qui est à nos portes. Des relais seront formés durant cette période sur les dangers de la maladie qui touche les pays frontaliers au Sénégal. Sachant que si l'on n’y prend pas garde, cette épidémie  risque venir élire domicile dans notre pays. Pour mieux faire passer le message, des visites de proximité dans les maisons sont prévues sur plus de 200 demeures par des structures associées.
Des journées de sensibilisation sont aussi prévues dans les lieux publics à savoir les mosquées, les marchés et grand-places. Selon Ndiaga Diagne le président de la zone 3, l'un des objectifs visés, c'est de travailler à l'éradication du choléra pour développer un changement  de comportement chez les populations. Des plaidoyers sont aussi prévus auprès des communes d'arrondissements des Hlm, de biscuiterie et de Gueule Tapée -Fass-Colobane de même que des causeries. La journée de clôture de cette manifestation est prévue le 15 octobre au stade Demba Diop.