vendredi 30 septembre 2011

CAN 2013: L' AFRIQUE DU SUD REMPLACE LA LIBYE POUR L'ORGANISATION

La nation arc-en-ciel va accueillir la coupe d'Afrique des Nations de 2013 qui devait se tenir en Libye dont la situation politique  a poussé la CAF à  changer de pays organisateur. C’est ainsi qu’il a été décidé que c’est l'Afrique du Sud qui va finalement accueillir l'édition de 2013 et la Libye celle de 2017.
Le comité exécutif de la confédération africaine de football vient de valider l'accord intervenu le mois dernier entre les deux fédérations des deux pays. L'Afrique du Sud est passée devant le Maroc et l'Algérie deux autres prétendants à l'organisation de cette Can 2013. Pourtant, l'Afrique du Sud avait remplacé au pied levé la Libye, en pleine guerre civile, pour l'organisation de la Can des moins de 20 ans, de même que le Championnat d'Afrique des Nations (Chan) 2014.
Le pays de Madiba avait organisé la Can de 1996 pourtant prévue au Kenya qui avait dû renoncer du fait de difficultés financières. Les "Bafana Bafana" étaient sacrés vainqueurs lors de cette édition sur leurs terres.
La prochaine Can de 2012, dont les dernières journées sont prévues en octobre va se dérouler au Gabon et en Guinée équatoriale. L'organisation des autres Can va passer aux années impaires pour éviter une superposition avec le Mondial. De ce fait, après l'Afrique du Sud en 2013, le Maroc va abriter l'édition de 2015 et la Libye en 2017. 

LUTTE: COMBAT OUSMANE DIOP-SAA CADIOR 2 POUR LA RÉHABILITATION

Le tonitruant commentateur de lutte de la télévision nationale (RTS1) et de la radio Sud Fm, Khadim Samb, se jette dans l'organisation de combats de lutte, après plus d’une trentaine d’années de présence dans l'arène. Le 31 décembre prochain, il tendra la perche de la réhabilitation à deux lutteurs qui reviennent chacun d'une défaite, Ousmane Diop de Thiaroye et Diop-Saa Kadior 2 de l’École de Lutte Mor Fadam, un combat considéré comme celui de la réhabilitation.
Ousmane Diop de Thiaroye et Saa Kadior 2 de l'école de lutte Mor Fadam reviennent tous les deux d'une défaite lors de la saison écoulée. Ousmane Diop a été défait par Rock Mbalakh de Pencum Ndakarou lors de la neuvième journée du CLAF organisé par Gaston Productions le 31 juillet 2010. Saa Kadior 2, dans un combat considéré comme un piège, a été battu par Boy Niang 2. Une défaite très difficile à avaler pour le pensionnaire de l’école de lutte Mor Fadam.
Khadim Samb compte à travers ce combat célébrer ses dix-huit ans dans les médias. Ayant débuté à Sud Fm où il a fait parti de l'équipe de lancement en 1994, il y anime des émissions telles "Ëtub Sud" et "Méga sport", il assure aussi les reportages en direct des combats de lutte. Khadim Samb collabore aussi avec la télévision nationale où il présente l'émission "Caxabal" consacrée à la lutte. Fort de cette expérience, monsieur "tegal foofu sa baaraam" compte magnifier cette fin d'année.
En véritable self made man, le natif de Ndiopam, à son arrivée à Dakar, a d'abord travaillé comme "moussé porté", porteur de bagages dans les marchés moyennant 25 ou 50 francs. Il s’est ensuite lancé dans l'arrosage de jardins avant de devenir charretier.
Par la suite, "borom old one" siesta se lance dans la dibiterie comme assistant du très populaire "Dollar". Au décès de ce dernier, il s'est installé pour son propre compte sur la rue 1 donnant à sa dibiterie le nom d’Abdoulaye Nar Samb. Il était communicateur traditionnel et ancien commentateur de lutte à "Radio Sénégal", il fut et demeure l'idole de Khadim Samb.

CENTRE DE BOPP: 30 PERSONNES SOIGNÉES GRATUITEMENT DE LA CATARACTE

Le centre Amadou Malick Gaye de Bopp vient d'enregistrer l'opération de trente personnes qui souffraient de cataracte depuis plusieurs années. Une fierté pour les malades mais aussi un sentiment de satisfaction pour l'ambassade de Thaïlande qui a permis de redonner espoir à ces personnes qui pourront désormais apprécier la couleur des objets.
Après 2010, l'Ambassade de la Thaïlande a encore tenu à appuyer le centre Bopp à l'occasion du 84ème anniversaire de sa majesté le roi de Thaïlande. Cette coopération  entre dans le cadre de la deuxième campagne humanitaire gratuite de cataracte qui a permis l'opération de trente personnes qui n'avaient pas les moyens de le faire vu le coût élevé que cela nécessite.
Thierno Aliou Kâ le président de l'Union pour la Solidarité et l'Entraide pense que ce geste est très important et utile pour les populations «certaines personnes ont attendues pendant trois ans pour pouvoir se faire soigner car elles n'avaient pas encore accès aux soins». Toutefois la sélection a été rude  pour pouvoir choisir les personnes les plus nécessiteuses tellement la demande est forte confie Thierno Aliou Kâ. Il ajoute que plus de 300 personnes sont sur les listes mais il y a celles qui sont prioritaires à savoir les personnes âgées, les femmes veuves, les mariées et les célibataires ensuite les adultes.
Une dame atteinte de cataracte, sort du bloc opératoire et est soignée de la maladie qui l'a longtemps empêché de voir. Bigué Ndiaye née en 1941 est restée aveugle pendant quatre ans grâce à son opération, elle a retrouvé la vue. Pour elle, c'est un moment historique dans sa vie et qu'elle n'oubliera jamais ce jour où elle a recommencé à voir les gens et distinguer le jour de la nuit. C'est un sentiment de fierté qui l'anime «je ne peux même pas exprimer ce que je ressens, c'est vraiment fabuleux et je remercie tous ceux qui m'ont soutenu durant ces moments très difficiles".
Les membres de l'Union pour la Solidarité et l'Entraide (USE) demandent le soutien des organisations internationales et des autres ambassades pour multiplier les initiatives de ce genre pour que les opérations puissent être subventionnées au grand bonheur des populations. Selon le dernier rapport du ministère de la  santé, le centre Amadou Malick Gaye de Bopp enregistre près de 63% des interventions chirurgicales de la région de Dakar liées aux yeux. De ce fait, l'Union Solidarité Entraide  fait aussi appelle aux collectivités locales pour qu'elles appuient le centre si l'on sait que la santé est une compétence transférée.

LA ZONE3 DE DAKAR SE MOBILISE CONTRE LE CHOLÈRA

La zone 3 de l'ODCAV de Dakar va en guerre contre le choléra à travers une sensibilisation qui va se dérouler du 29 septembre au 15 octobre. Les activités démarrent au centre Ahmadou Malick Gaye de Bopp et se termine au stade Demba Diop.
Cette campagne de lutte contre le choléra initiée par le préfet de Dakar s'inscrit dans une dynamique destinée à stopper cette maladie qui est à nos portes. Des relais seront formés durant cette période sur les dangers de la maladie qui touche les pays frontaliers au Sénégal. Sachant que si l'on n’y prend pas garde, cette épidémie  risque venir élire domicile dans notre pays. Pour mieux faire passer le message, des visites de proximité dans les maisons sont prévues sur plus de 200 demeures par des structures associées.
Des journées de sensibilisation sont aussi prévues dans les lieux publics à savoir les mosquées, les marchés et grand-places. Selon Ndiaga Diagne le président de la zone 3, l'un des objectifs visés, c'est de travailler à l'éradication du choléra pour développer un changement  de comportement chez les populations. Des plaidoyers sont aussi prévus auprès des communes d'arrondissements des Hlm, de biscuiterie et de Gueule Tapée -Fass-Colobane de même que des causeries. La journée de clôture de cette manifestation est prévue le 15 octobre au stade Demba Diop.

LA CAF FIXE LES RÈGLES DU JEU

Le Comité exécutif de la Confédération Africaine de Football s'est réuni et a pris plusieurs décisions. Pour la CAN 2012, il est question du tirage au sort des poules. L'attribution des licences pour les clubs qui prennent part aux coupes Africaines, les tests de féminité pour le football féminin, la reconnaissance du Sud-Soudan et l'aide aux populations de la corne de l'Afrique ont aussi été abordés…
Le Comité exécutif a montré toute sa satisfaction sur la présentation de la mascotte «GAGUIE» de la prochaine CAN. Les deux Chefs d’Etat de la République du Gabon et de la Guinée-Équatoriale ont honoré de leur présence cette cérémonie. La procédure de tirage au sort et le calendrier définitif de la phase finale ont été validés par le Comité Exécutif.
Le coup d’envoi de la compétition sera donné le 21 janvier à Bata en Guinée Équatoriale et suivi du deuxième match de la première journée du groupe A. Contrairement aux éditions précédentes où le deuxième match du groupe était joué le lendemain. La procédure de tirage au sort sera la même que lors des éditions passées.
La répartition dans les différents chapeaux sera établie en fonction des résultats obtenus lors des trois précédentes CAN (Egypte 2006, Ghana 2008 et Angola 2010). Les points obtenus lors de l’édition 2010 auront un coefficient de 3 ; ceux de l’édition 2008 un coefficient 2 ; enfin ceux de l’édition 2006 le coefficient 6.
Le vainqueur de chaque édition marque 7 points, le finaliste 5 points, les demi-finalistes 3 points, les quarts-finalistes 2 points et les éliminés au premier tour 1 point.
En ce qui concerne les compétitions africaines, à compter de la saison 2012-2013 tous les clubs engagés en Coupes d’Afrique des clubs devront être titulaires d'une licence délivrée par la CAF. Le cahier des charges des clubs pour l’obtention de la dite licence et les règlements des licences de club seront communiqués à chaque association nationale dans le courant du mois d’octobre 2011.
Le sujet évoqué tant par la commission de football féminin que par la commission médicale a donné lieu à l’approbation du processus scientifique de vérification, en conformité avec les règlements en vigueur à la FIFA. Les tests de féminité seront effectués avec le concours des associations nationales.
Lors de sa réception des émissaires de la nouvelle République du Sud-Soudan, le Président de la CAF leur a indiqué que l’instance suprême du football africain serait à leur côté lors du processus devant aboutir à la reconnaissance de la fédération sud-soudanaise de football par la FIFA. A cet effet, une délégation de la CAF se rendra sur place au cours du dernier trimestre 2011.
Enfin, pour venir en Aide aux populations de la corne de l'Afrique, le Comité exécutif de la CAF a approuvé l’octroi d’une somme de 200.000 dollars pour venir en aide aux victimes de la sécheresse qui sévit depuis plusieurs mois dans la région et a encouragé chacune des associations nationales à participer à ce vaste mouvement de solidarité internationale. La CAF a décrété que la dernière journée des éliminatoires de la CAN 2012 sera consacrée aux actions de sensibilisations. La CAF remettra son aide financière à l’Union Africaine et à d’autres organisations humanitaires.
Pour la Glo-CAF la date du 22 décembre 2011 a été confirmée, la ville retenue est Accra au Ghana. 

lundi 26 septembre 2011

LA KENYANE WANGARI MAATHAI TIRE SA RÉVÉRENCE

Cette kenyane prix Nobel de la Paix 2004, connue pour son combat en faveur de l'environnement est décédée le dimanche 25 septembre à l'âge de 71 ans après un long combat contre le  cancer.
Wangari Maathai est née dans un petit village mais elle est parvenue à laisser sa marque sur la scène internationale car en 2004, la militante s'était vue attribuer le prix Nobel de la paix pour son action en faveur de l'environnement, devenant ainsi la première femme africaine à recevoir cette récompense. Elle a créé en 1977 le Green Belt Movement (mouvement de la ceinture verte) contre la déforestation. Son mouvement vise à promouvoir la biodiversité tout en créant des emplois pour les femmes et en valorisant leur image dans la société, et vante d’avoir planté 47 millions d'arbres sur le continent.
Wangari Maathai avait collectionné les honneurs depuis son Prix Nobel de la paix. Elle avait encore été nommée messagère de la paix pour les Nations-Unies en 2009. Première lauréate d'un doctorat en Afrique centrale et de l'Est, diplômée de biologie aux États-Unis grâce à une bourse, Wangari Maathai avait été également à la pointe du combat contre l'autoritarisme du régime de l'ancien président Daniel Arap Moï dans les années 80 et 90, ce qui lui avait valu plusieurs passages à tabac et incarcérations. Après l'avènement du multipartisme, et l'espoir populaire soulevé par l'élection de Mwai Kibaki en 2002, elle avait été secrétaire d'Etat à l'environnement de 2003 à 2005, mais avait tiré un bilan plutôt amer de cette expérience au pouvoir.
Elle avait depuis élargi au-delà du Kenya son combat pour l'environnement et les droits humains. Wangari Maathai avait collectionné les honneurs depuis son Prix Nobel de la paix. Elle avait encore été nommée messagère de la paix pour les Nations-Unies en 2009. Elle  avait été nommée en 2005 ambassadrice pour la sauvegarde de la forêt du Bassin du Congo en Afrique centrale, deuxième massif forestier tropical au monde.
Wangari Maathai avait aussi été nommée en 2010 administratrice de la Fondation pour l'éducation à l'environnement de la Karura Forest, une forêt de la banlieue nord de Nairobi dont elle avait obtenu la sauvegarde au terme d'un de ses combats les plus emblématiques menés au Kenya.

LES JOURNÉES MÉDICALES DE PIRE GOURÈYE: UNE AUBAINE POUR LES POPULATIONS

Les rideaux sont tombés sur la 11ème édition des journées médicales de Pire Gourèye, une belle opportunité qui a permis à plusieurs personnes de se faire consulter et se voir aussi offrir des médicaments gratuitement. Pendant trois jours, le village a vibré aux rythmes de ces journées médicales qui sont très attendues par les populations. Les organisateurs eux, tirent un bilan satisfaisant.
L’école Khaly Amar Fall a été le lieu de convergence des populations dont certaines sont venues à pied, d’autres par voiture ou par charrette dans le seul but de se faire consulter gratuitement. A l’intérieur de l’école les salles de classe constituent les lieux de consultation des patients. Les salles de dermatologie, d’ophtalmologie, de médecine générale et de la chirurgie dentaire, de diabète sont prises d’assaut vu le nombre impressionnant de patients qui se sont massés devant.
Plus de 1500 patients ont été consultés par les 40 médecins de différentes spécialités qui ont fait le déplacement sur Pire. C’est pourquoi le docteur Serigne Abdou Bâ se réjouit de l’importance que les populations accordent à ces journées médicales.
Plusieurs enfants ont été circoncis. Cela a, en effet, permis de déceler par hasard une anomalie congénitale signale le docteur Bâ, «c’est un enfant dont les testicules ne sont pas descendus dans les bourses». Il doit être opéré à Dakar nous confie le docteur Serigne Abdou Bâ «cette anomalie s’aurait pas été les journées, on ne l’aurait jamais su et cela pouvait conduire à une stérilité du patient. Maintenant, il va être pris en charge pour que son opération puisse se faire».
Une unité de petite chirurgie a été mise en place par le docteur Ndarao Ndoye qui a eu à effectuer plusieurs interventions qui nécessitaient beaucoup d’argent si les malades étaient pris en charge dans les centres hospitaliers ajoute-t-il.
Des échographies ont aussi permis à beaucoup de femmes enceintes de pouvoir se faire consulter sans sortir du village, des séances de dépistage pour le cancer et le diabète  ont été effectuées.
Moussa Fall et Binta Sow, deux patients souffrant respectivement de diabète et d’hypertension magnifient la tenue de ces journées médicales qui constituent un événement majeur pour le village. Mais ils souhaitent que ces rendez-vous se tiennent deux fois dans l’année.
Pour permettre un bon déroulement des journées médicales, le conseil rural de Pire a apporté sa modeste contribution. Selon le président de la communauté rurale, une enveloppe de trois cent mille francs a été dégagée pour soutenir cette noble cause «c’est un événement important qui vient à point nommé surtout pendant ce mois de septembre et c’est pourquoi nous avons senti le besoin d’apporter notre pierre à l’édifice». Toutefois il lance un appel aux fils de Pire pour qu’ils s’investissent davantage dans le développement de leur localité.
L’association Bollo Liguèye à l’origine de ces journées, tire un bilan satisfaisant par le biais de son chargé de la communication Sadibou Ndiaye. Pour lui, l’organisation de ces journées constitue une réussite totale «nous sommes satisfaits de la tenue de ces journées qui ont permis à bon nombre de patients de se faire consulter pendant ces trois jours ; nous ne pouvons, qu’ au terme de cet événement de grande ampleur, nous féliciter de sa réussite».
Une conférence sur les problèmes liés à la dermatologie a été animée par le docteur Mame Thierno Dieng  qui a permis de savoir beaucoup de choses sur les maladies liées à la peau.
Les populations ont profité de ces journées médicales pour réitérer leur souhait de voir Pire Gourèye qui regroupe 72 villages, se doter d’un centre hospitalier.

LE CASA SPORT REMPORTE LA COUPE DU SÉNÉGAL 32 ANS APRÈS

L’équipe du Casa Sport a remporté la coupe du Sénégal après sa victoire sur le Touré Kunda de Mbour sur le score de 1 à 0. Deuxième trophée de la coupe du Sénégal pour le Casa Sport depuis sa consécration de 1979, sur quatre finales disputées. Le début de match est équilibré entre les deux équipes qui produisent du beau jeu mais n’arrivent pas à trouver le chemin des filets.
Il a fallu attendre la 45ème minute pour voir le Casa Sport ouvrir le score par l’intermédiaire de Aliou Coly qui reprend un centre venu de la droite. En seconde période, les deux formations se sont créées beaucoup d’occasions sans les concrétiser mais au finish, c’est le Casa Sport qui est sacré.
L’équipe Ziguinchoroise sauve sa saison après avoir hérité de la troisième place du championnat et éliminée en coupe de la ligue. Tous les fils de la région du sud ont participé à cette fête du football qui a vu leur équipe être sacrée aux dépens du Touré Kunda de Mbour.
Les Lutteurs Balla Gaye, Sa Thiès entre autres ont fait le déplacement au stade Demba Diop qui a abrité la rencontre.

L'ONU ET LA FAO DÉCERNE UN TROPHÉE À LA GAMBIE

L'organisation des Nations-Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) a décerné à la Gambie le deuxième prix du «Future Policy Award 2011». C'est pour récompenser ce pays d'Afrique de l'Ouest pour sa politique forestière communautaire.
La Gambie a été primée, de même que le Rwanda, pour tous les efforts consentis dans la politique forestière. La politique forestière du Rwanda a remporté le premier prix, devant le Lacey Act des États-Unis avec son amendement de 2008. La politique forestière communautaire de la Gambie, est deuxième. Ces pays ont contribué le plus efficacement à la conservation et à la mise en valeur durable des forêts pour les générations présentes et futures, selon le service de presse des Nations-Unis.
La Gambie est parvenue à inverser la forte tendance au déboisement en Afrique avec plus de 350 villages, gérant 12% des forêts du pays, moyennant un accroissement net du couvert forestier de 8,5% au cours des vingt dernières années. L'Ambassadeur de bonne volonté de la FAO et ancienne star de l'athlétisme, l’Américain Carl Lewis, a participé à la cérémonie de remise des prix à New York. Il a salué les efforts consentis par la Gambie : "L'approche de la Gambie centrée sur la population a été extrêmement fructueuse et représente un modèle à reproduire dans d'autres pays ayant des environnements forestiers similaires".
L'Etat gambien a élaboré et mis en œuvre la première politique-législation en Afrique visant à conférer aux populations locales des Droits de propriété sécurisés et permanents sur les forêts. Ainsi, avec l'appui de la FAO et d'autres partenaires de développement, le transfert de la tenure forestière de l'Etat aux communautés locales a permis de réduire la coupe illégale et les feux de brousse. Mais il a surtout permis de ralentir la désertification et de tirer des profits des produits forestiers.
En 2009, la Gambie a adhéré au Mécanisme des Programmes forestiers nationaux, hébergé par la FAO, et reçu un soutien pour étendre les zones de foresterie communautaire. Les capacités des parties prenantes ont été renforcées afin de tirer des avantages économiques de la foresterie communautaire. Un récent projet parrainé par la FAO a contribué à la révision et à la vulgarisation de la politique forestière.
D'ici 2016, la moitié des forêts de Gambie seront en régime de gestion communautaire. Les populations ont mis des groupes de producteurs générant des revenus tirés de la gestion des forêts. Le World Future Council basé à Hambourg en Allemagne est un groupe de défense des droits environnementaux et sociaux au profit des générations futures, rassemblant 50 personnalités éminentes originaires des cinq continents.
Source Nations-Unis

AFROBASKET 2011: LE SÉNÉGAL DANS UNE POULE DIFFICILE

Durant l'Afrobasket prévu du 23 septembre au 2 octobre, le Sénégal va jouer dans la poule B, avec la Guinée Conakry, l’Angola, le Nigeria, le Cameroun et le Rwanda. C'est une poule très difficile selon certains observateurs, qui toutefois, sont d'avis que les "Lionnes" peuvent s'en sortir.
Dans cette poule B, il faut noter la nette progression des équipes comme l’Angola, le Cameroun, le Nigeria et le Rwanda. Le premier adversaire des "Lionnes" dans ce tournoi, c'est le Nigeria qui est une équipe imprévisible avec plusieurs visages. Cette équipe connaît quelques difficultés liées à l'organisation mais aussi rassembler les joueuses, c'est la croix et la bannière.
L’Angola, prétendant sérieux au titre africain, est un grand pays de basket. Même si l'Angola a perdu la finale des Jeux africains face au Sénégal, elle reste tout de même un redoutable adversaire qui s'est imposé face aux "Lionnes" lors de la première rencontre du même tournoi. Beaucoup de moyens sont mis dans l’Équipe féminine ce qui lui permet de faire des tournois pour mieux se préparer. C’est une équipe très tactique et très adroite, qui a beaucoup progressé et qui aspire à l’organisation du prochain tournoi continental.
Le Rwanda est à surveiller de très près. Il a un potentiel énorme constitué car l'équipe est composée de beaucoup de joueuses universitaires et des Américaines naturalisées. Certaines évoluent aux États-Unis et sont très habiles. C’est une équipe qu’il faut prendre avec beaucoup de sérieux. Le Cameroun est en nette progression et peut jouer les trouble-fêtes pendant ce tournoi. La Guinée Conakry n'est pas un pays de basket et risque d’être le maillon faible de la poule mais il faut tout de même compter avec cette équipe qui peut créer des surprises.

mercredi 21 septembre 2011

ENFIN, UN STADE À PIRE GOURÈYE

La Communauté rurale de Pire Gourèye (département de Tivaouane) étrenne son stade qui vient remplacer le terrain central pour abriter les matchs de Navétanes.
L'Etat vient de répondre à une vieille doléance des populations de Pire, qui ont attendu trop longtemps pour se voir doter d’un stade qui fait la fierté de tout un village. Enfin, la Communauté rurale de Pire Gourèye a son stade. Pendant longtemps, la jeunesse a déploré de devoir jouer sur un terrain vague, avec tous les dangers que cela comporte pour les joueurs, arbitres et délégués. Maintenant que cette question est révolue, les contacts entre joueurs et supporters pendant les matchs, mais aussi l'envahissement du terrain lorsqu'une équipe fait trembler les filets, ne hantent plus les esprits des organisateurs.
Actuellement, une équipe dynamique gère la zone de Pire, après plusieurs années de disette ponctuées par des Navétanes qui se terminent toujours en queue-de-poisson. Moustapha Diop, président de la zone de Pire, se félicite des efforts effectués pour que ce stade soit fonctionnel. "Nous avons fait les dernières retouches, savoir le désherbage et le nivellement, pour que les matchs puissent se jouer", a-t-il confié. Le tout nouveau président de la zone pense que c'est la jeunesse qui gagne avec ce stade et il appelle tous les cadres Pirois pour qu'ils apportent leur modeste contribution afin de terminer les travaux parce que, fait-il remarquer, "il nous faut une grille de protection, des tribunes pour les supporters mais aussi des vestiaires".
"Beaucoup d'efforts ont été fournis pour en arriver là", estime, pour sa part, le Secrétaire général de la zone de Pire, Mamadou Moustapha Fall, qui affirme que "ce stade vient à point nommé et offre des lendemains meilleurs pour la jeunesse". Toutefois, il lance un appel à cette jeunesse pour qu'avec ce stade, les Navétanes arrivent à terme. Même si le stade est fonctionnel, il demande aux autorités d'apporter, encore une fois, "leur aide pour la finalisation des travaux".
Babacar Ndiaye, président de la Commission des Finances de la zone, se réjouit des revenus que le stade va rapporter à la structure dirigeante des Navétanes. "Lorsqu'on jouait sur un terrain vague, il n'y avait pas de tickets d’entrée. Mais actuellement, les entrées au stade nous permettent de faire face à toutes les dépenses qu’engagent les matches, sans attendre de l'aide de qui que ce soit", se réjouit le financier de la zone. Maintenant, précise-t-il, "le stade assure le paiement des honoraires des arbitres, la prestation du service d'ordre et assure aux équipes leurs qote-parts".
Les Navétanes ont démarré à Pire, le 9 septembre dernier, avec le championnat, dont la finale est prévue le 8 octobre. La Coupe du Conseil rural, qui est une première pour ce village, va démarrer le 25 septembre pour se terminer le 15 octobre prochain.

MATCH AMICAL SÉNÉGAL-TUNISIE 86 A 42

En match amical de préparation de l'Afrobasket féminin 2011, qui débute le 23 septembre à Bamako, les "Lionnes" du Sénégal ont battu les "Aigles de Carthage" de la Tunisie sur la marque de 82 à 42, cet après-midi au Stadium Marius Ndiaye de Dakar. Le Sénégal, champion d'Afrique en titre, ira défendre sa couronne en terre malienne, chez sa plus grande rivale du continent. Les Sénégalaises, qui quittent Dakar ce mardi, recevront le drapeau national des mains du Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye.
On rappelle qu’avant de prendre sa revanche en 2009 à Madagascar, le Sénégal avait perdu le titre à Dakar, en 2007, face aux mêmes Maliennes. Ce tournoi est donc un double pari pour les protégées de l’entraîneur Moustapha Gaye, qui doivent conquérir le titre et se « venger » de ce camouflet subi sur leurs terres.


L'AS PIKINE REMPORTE LA COUPE DE LA LIGUE

En battant la très expérimentée équipe du Jaraaf de Dakar, pourtant sacrée vice-championne du Sénégal 2011, l’As Pikine a remporté la troisième édition de la Coupe de la Ligue de football professionnel, dimanche 17 septembre. Pourtant, les Médinois misaient beaucoup sur ce trophée pour terminer leur saison en beauté.
L’As Pikine est venu à bout du Jaraaf de Dakar, à l’occasion de la finale de la troisième édition de la Coupe de la Ligue de football professionnel, sur le score de 2 à 1. Dans cette rencontre âprement disputée de bout en bout, les Pikinois n’ont pas attendu longtemps pour trouver le chemin des filets. Dès la 22ème seconde, Robert François Badiane a ouvert le score pour l’As Pikine sur un tir bien portant de l’intérieur du pied, à l’entrée de la surface de réparation, à la suite d’une parfaite combinaison. Un but magnifique, tant dans sa conception que dans sa réalisation.
Le Jaraaf reviendra au score grâce à Ibrahima Cissé qui, après s’être faufilé dans la défense pikinoise comme dans un mouchoir de poche, a battu sans rémission le portier Doucouré. Le salut pour l’As Pikine viendra de son spécialiste des balles arrêtées, Adama Mbaye, qui transformera un coup-franc à l’entrée de la surface de réparation, suite à une faute du dernier défenseur dakarois, qui sera d’ailleurs expulsé. Malgré de multiples occasions, le Jaraaf ne parviendra pas à revenir à la hauteur de l’adversaire.
Avec cette seconde finale perdue, après celle de 2010 face au Casa-Sports, le Jaraaf n’est toujours pas arrivé à inscrire son nom dans le palmarès de la Coupe de la Ligue, qui en était à sa troisième édition. Néanmoins, il termine deuxième du championnat national (Ligue 1), derrière l’Union Sportive de Ouakam (USO). Les Pikinois, pour leur part, remportent ainsi le premier titre majeur de l’histoire du football de cette grande métropole de la banlieue. Ce succès les propulse sur la scène africaine, en Coupe de la Caf, la saison prochaine.

LES 12 LIONNES POUR L'AFROBASKET FÉMININ AU MALI

C'est une liste de 12 joueuses qui a été publiée par la Fédération Sénégalaise de basket-ball (FSBB) pour les besoins de l'Afrobasket féminin, qui va se tenir au Mali du 23 septembre au 2 octobre 2011.
L'équipe nationale féminine de basket-ball, sacrée lors des récents Jeux africains de Maputo, a connu quelques réaménagements avec l'intégration dans la tanière de deux nouvelles joueuses, notamment Fatou Dieng, la meneuse qui n’avait pu prendre part aux Jeux pour cause de blessure, et Fatou Bintou Thiam, la «Reine du basket 2011», en remplacement de Aida Fall et Ndèye Fall.
Fatou Dieng revient dans la tanière après avoir bénéficié d'un repos médical en France.  Même si le Mali, pays organisateur, est considéré comme le favori numéro 1 de cette compétition, le Sénégal va défendre crânement son titre afin d’assurer la qualification aux Jeux olympiques de Londres 2012. Le Sénégal va évoluer dans la poule B, où il sera en concurrence avec la Guinée, l'Angola, le Nigeria, le Cameroun et le Rwanda.
Les autorités en charge du sport ont assuré, pour leur part, que l'Etat du Sénégal prendra toutes les dispositions pour mettre les "Lionnes dans d'excellentes conditions pour conserver leur trophée». Le sélectionneur Moustapha Gaye sont en stage à Dakar, depuis le retour de Maputo. Le départ pour la capitale malienne est prévu pour ce mardi 20 septembre, après la réception du Drapeau national, des mains du Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye.

Liste des 12 Lionnes

Fatou Dieng, Aminata Diop, Mame Diodio Diouf, Awa Doumbia, Ndèye Ndiaye, Ramatoulaye Ndiaye, Oumou Khaïry Sarr, Ndèye Sène, Mame Marie Sy, Fatou Bintou Thiam, Astou Traoré, Aya Traoré.

jeudi 15 septembre 2011

LA WADR A REÇU LE PRIX KNIGHT-BATTEN

La West Africa Democraty Radio qui émet sur la fréquence 94.90 a été distingué en Amérique avec  le prix Knight-Batten pour les innovations en journalisme.
Le prix qu'elle a reçu avec la Storify, National Public Radio, Bloomberg, lui a été décerné le 7 septembre à Washington lors d'une cérémonie au Newseum.
La West African Democraty Radio partage ce prix avec son partenaire de tous les temps Soucefabric  qui est une organisation non gouvernementale de la République Tchèque qui a construit et conçu le site de la radio WADR avec une subvention de 10.000 dollars ce qui a rendu possible le séjour à Dakar d’une équipe de professionnels qui a conçu et construit le site Web et former le personnel de la radio WADR sur comment le faire fonctionner.
Le prix Knight-Batten est géré par J-Lab, un centre de l'école de communication de l'American université.
Ces récipiendaires ont été choisis sur une liste de 123 candidats qui font usage des nouvelles technologies, afin de susciter l'intérêt des citoyens aux questions brûlantes de l'heure.
WADR a été crée par l’Open Society Initiative for West Africa (OSIWA) pour être le noyau autour duquel gravite un réseau de radios communautaires, radios publiques et privées dans la sous-région. Elle doit  servir de tribune pour la promotion de la paix, la bonne gouvernance, l’intégration régionale, et d’échange d’information entre les peuples d’Afrique de l’ouest. Aujourd'hui, le réseau qui a été mis en place comprend près de 40 radios communautaires dans huit pays ouest-africains. La WADR dispose de correspondants dans dix pays de la région, elle diffuse ses émissions en français et en anglais sur la bande FM à Dakar, et par satellite sur Astra 4A, (5 degré Est, fréquence : 12.605 MHz, Polarisation : Vertical, Symbol Rate : 29950, Fec : ¾) tonnes Afrique sub-saharienne et le streaming sur son

PAPE JEAN KOUKPAKY ATTAQUANT DU BEACH SOCCER "JE SUIS QUELQU'UN D SIMPLE QUI A LES PIEDS SUR TERRE"

Habillé d'un tee-shirt blanc et d'un short de l'équipe nationale, deux téléphones à la main droite, l'homme très souriant est impressionnant de par son physique et ne passe pas inaperçu dans les rues de Ouakam. Son nom est scandé à chaque fois qu'il rencontre un groupe de jeunes, il s'arrête pour discuter avec eux et échanger des numéros. L'attaquant des "lions" du beach soccer a l'abord facile et très disponible pour les autres. Rencontre avec cet homme aux multiples surnoms et aussi businessman à ses heures perdues.
Qui est Pape Jean Koukpaky?
Je suis Sénégalais, joueur de football à l'Union sportive de Ouakam et aussi international de beach soccer. Mon Père est Béninois, ma mère sénégalaise. Beaucoup de gens pense que je suis d'une autre religion mais je suis un musulman pratiquant qui fait tout pour ne pas manquer les heures de prières.

Etes-vous marié?
Je suis  dans le cercle des célibataires mais espère me marier sous peu car je suis à la recherche d'une âme sœur qui saura me comprendre et répondre à mes attentes. Toutefois, j'ai des copines mais cela ne me fait pas perdre outre mesure mon temps car j'ai des objectifs que je me suis fixé.
Vous avez dit des copines?
Oui. Vous savez comment sont les filles sénégalaises, leur résister relèverait du miracle "djiguène bou reubé dou soye" (Quand une femme va à la chasse, elle ne revient jamais bredouille). Mais, je gère bien mes relations. Comme je vous l'ai dit, je suis à la recherche d'une perle rare pour me marier et continuer à bosser dur. 
Pourquoi vous surnomme-t-on Steve mais aussi Moustapha?
Pour Steve, c'est à cause de mon idole Steve McManaman ancien joueur de Liverpool et du Réal Madrid (aujourd'hui analyste sportif aux Etats-Unis pour la chaîne de télévision ESPN). Il m'a vraiment marqué et je rêvais de devenir comme lui, les gens m'appelaient  par son nom pour m'identifier et me galvanisaient lors de nos matchs car j'aimais beaucoup cet ailier anglais.
Moustapha c'est un nom que ma mère et certains de mes amis m'ont donné, il est venu comme ça. Mais ce ne sont que des surnoms, dans mes papiers, il y a Pape Jean Koukpaky 
Comment vivez-vous avec les gens de votre quartier et de votre entourage?
Je suis bien avec tout le monde, quand je suis avec mes amis on boit le thé, on part à la plage ensemble,  les enfants sont mes compagnons et c'est avec eux que je joue dans la rue. Je ne me prends pas la tête et même si certains disent que je suis une star, je me fâche car étant quelqu'un de très humble et ouvert à tous. Je remercie le bon Dieu de m'avoir donné la possibilité d'être l'ami de tous. Je vous dis que j'ai mangé dans toutes les maisons de Ouakam pour vous dire que je n'ai pas de problèmes et à Ouakam on est dans une famille où tout le monde se connaît.
Chez moi c'est pareil, je gère l'ambiance et même les plus petits à leur réveil viennent me demander de me lever parce qu'ils s'ennuient quand ils ne me voient pas 
Parlez-nous de votre parcours de footballeur?
Dès mon jeune âge, comme tous les sénégalais j'arpentais les terrains de football pour jouer aux matchs entre quartiers, ensuite j'ai pratiqué le Navétane dans beaucoup de localités du pays. J'ai joué une année au Maroc mais des problèmes (il ne veut pas y revenir) que j'ai rencontrés ont fait que je suis revenu au pays et joué à l'Union Sportive de Ouakam. Et parallèlement, j'ai intégré le football de plage où l'on m'a convoqué et j'ai fait mes preuves avec deux titres de champion d'Afrique, deux fois meilleur buteur et aussi deux participations au mondial. Cette année je suis champion du Sénégal avec l'Uso.
Votre équipe l'Uso est championne du Sénégal. Quel est votre secret?
C'est juste le travail, il n'y a pas de secret. Pour la première fois le club est sacré malgré tous les bons joueurs que Ouakam a eu, c'est cette année que ça a été possible et on le doit au bon Dieu. Je félicite tout les Ouakamois qui ne se sont pas lassés de supporter le club jusqu'au sacre final. Nous allons continuer la fête car être champion du Sénégal n'est pas donné à n'importe qui. C'est un club que je porte dans mon cœur et il y restera gravé à jamais.
Que faites-vous en dehors du football?
Ah comme tout bon sénégalais, je fais un peu de business, il m'arrive d'acheter des marchandises et les revendre pour avoir de l'argent. A part cela, je ne fais rien d'autre. Je ne peux pas tendre la main pour demander de l'argent, c'est pourquoi, je fais tout pour gagner ma vie honnêtement.
Vous faites de la politique?
Non ça ne m'intéresse même pas mais je garde un œil sur tout ce qui se passe dans mon pays. Chaque jour, je prie pour que la paix continue d’y régner. Que tout le monde travaille pour ça et le bon Dieu va nous aider.
Quel objectif vous fixez vous?
Réussir dans la vie c'est mon seul et unique objectif car je veux rendre heureux mes parents et bien m'occuper d'eux pour tout ce qu'ils ont fait pour moi. Je travaille aussi pour trouver un club à l'étranger et aller monnayer mes talents.


lundi 12 septembre 2011

BEACH SOCCER: CINQ JOUEURS DANS LA NATURE, FUGUE OU DEAL?

Les Africains en général, les Sénégalais en particulier s'adonnent parfois à des faits qui ne nous honorent pas du tout. Les "Lions" du beach soccer après leur élimination en quart de finale de la coupe du monde par le Portugal sont rentrés au pays sans cinq de leurs coéquipiers. Ces derniers se sont tout bonnement évaporés dans la nature italienne pour ne pas retourner au bercail.
Les Sénégalais sont coutumiers des faits car si on se rappelle le mondial 2008 organisé en France, des joueurs de l'équipe nationale avait eux-aussi pris la poudre d'escampette et depuis lors pas de suite. Cette fois-ci, cinq joueurs de l'équipe ont tout bonnement disparu. Quatre joueurs sont partis, le vendredi 9 septembre, le cinquième on ne l'a pas revu lorsque que le groupe est parti lors de l'enregistrement des formalités à l'aéroport de Madrid.
Ils ont pour nom Libasse Laye Diagne qui évolue au Jaraaf, Eymard Sabass Diatta de l'Uso, Ndiaga Mbaye de l'Asc Cambérène, Assane Diakhaté de Blaise Club Sport, Ibrahima Bakhoum du centre Alioune Thiaw de Golf Sud.
Des piliers de l'équipe qui ont réalisé un beau parcours avant de s'arrêter en quart de finale.
Mais la question qui taraude les esprits, c'est comment se fait-il  qu'à chaque fin de compétition qui se déroule en Europe, l'équipe ne revient jamais au complet et à chaque fois, c'est le même discours qui est servi. Le manager général déplore encore une fois de plus cette situation qui met mal à l'aise la délégation Sénégalaise. Tous les moyens ont été utilisés pour veiller sur les joueurs afin qu'ils ne s'évadent pas mais rien ne peut retenir la volonté des joueurs qui s'entêtent à partir coûte que coûte a-t-il ajouté. Certains sont des pères de famille qui ont laissé leur boulot au Sénégal pour s'enfuir c'est désolant poursuit-il.  Pour Ibrahima Ndiaye "Chita", les joueurs ont fugué sans leurs passeports et autres titres de voyage.
Mais malgré toutes les déclarations que l'on nous a servies, cela mérite réflexion car comment l'équipe nationale peut deux fois de suite enregistrer ces cas de fuites sans que les dirigeants ne soient au courant de la démarche des joueurs pour ne pas dire d'un plan concocté et bien réfléchi. En tout cas, ces fugues de joueurs lors des compétitions internationales risquent de mettre du plomb dans l'aile de la sélection nationale quand on sait qu'elle a un bel avenir devant elle avec les performances notées lors des compétitions.
Pourquoi fuir? Seules les concernés peuvent répondre à cette question. Pour certains, leur choix peut avoir une explication si l'on sait qu'ils peinent parfois à joindre les deux bouts. D'autres comme Libasse Laye Diagne ont perdu leur place de titulaire en club et n'arrivent même plus à entrer dans les plans du coach. Alors, faire du beach soccer un tremplin pour la réussite s'impose avec l'idée de disputer le mondial à tout prix et ensuite disparaître dans la nature et rester un éternel sans papier dans une ville italienne où les conditions deviennent de plus en plus rudes pour ceux qui n'ont pas de papiers. Une aventure qui, si elle tourne mal, risque d'avoir de lourdes conséquences.
Pourtant, il y a quelques mois de cela, neuf joueurs sénégalais appartenant à l'Asc Mésséré de Thiaroye, se sont eux-aussi évaporés dans la nature lors d'un tournoi en France où ils étaient invités. La police française a ouvert une enquête mais depuis, aucune trace des joueurs.
Ce n'est pas seulement le football qui est touché par ce phénomène mais les autres disciplines sont aussi concernées. Maître Souleymane Boun Daouda Diop qui est inspecteur de la Jeunesse et des sports à la retraite, par ailleurs professeur de judo, invité de l'émission Méga sport sur la radio Sud Fm  ce dimanche 11 septembre, a déploré la précarité du statut d'international au Sénégal. Il a fait remarquer que s'ils étaient mis dans de bonnes conditions, conformes à leur niveau de performance, ils n'auraient jamais eu envie de se retrouver clandestins dans tout autre pays. Me Diop a par ailleurs déploré le fait que les dirigeants confisquent les documents de voyage, notamment passeports et billets d'avion, qui sont personnels lors des déplacements à l'étranger. Il précise que le judo aussi a connu ses déserteurs.

DJIBO KA: DAKAR SERA UNE VILLE VERTE, LA VILLE DE MES RÊVES

Dans l’interview qu’il nous a accordée hier, le ministre d’Etat Djibo Kâ est revenu sur quelques dossiers de son Département. «J’ai des dossiers importants, que je ne peux pas énumérer actuellement. D’abord l’érosion côtière, qui est le plus grave comme dossier. De Saint-Louis au Cap Skiring, la côte sénégalaise, dans son ensemble, est menacée par la mer d’abord, et l’érosion côtière ensuite. Pour y faire face, on a élaboré un programme complet de 10 milliards 417 millions de Fcfa. C’est un financement acquis et bouclé, prêt à être exécuté. Pour ce cas précis, on a commencé à Rufisque, Thiawlène, Diokoul, Saly. Pour Saint-Louis, il y a une étude d’impact qui a coûté 45 millions d’euros», a révélé le leader de l’Union pour le Renouveau démocratique (URD).
Le ministre d’Etat a également abordé le projet de la Grande Muraille Verte. «C’est un projet continental qui part de Dakar à Djibouti, soit 7.000 km de forêt, sur une bande large 15 km. On a commencé en 2008 et, à ce jour, on a fait 145 km de long. Mais c’est peu, car on doit avoir 545 km de long», a déclaré Djibo Leyti Kâ. Selon lui, «cette année, on a un programme de 15.000 hectares et je serai là-bas, le 7 septembre 2011, pour voir comment faire avec cette zone que j’avais choisie à l’époque avec mes services. Je vais évaluer ce qui a été fait depuis 2008. On doit aussi préparer la visite, dans cette zone, du président de la République, Me Abdoulaye Wade, au mois d’octobre ou de novembre prochain».
Le ministre de l’Environnement a abordé la question de la pollution atmosphérique. «J’aimerais bien avoir la possibilité de dire : voici sa teneur. C’est pourquoi j’ai mis en place cinq stations à Dakar pour mesurer la pollution dans la ville. Chaque station m’envoie, chaque soir, un document ou une fiche, comme à la météo. Ces informations sont diffusées à la télévision. L’objectif est d’arriver à diminuer la pollution à Dakar. Finalement, nous devrons réglementer la circulation automobile dans la ville de Dakar pour diminuer les gaz à effet de serre», a-t-il confié.
Poursuivant ses explications, le ministre d’Etat de rappeler son projet de «Dakar Ville verte, dont l’objectif de cette année est d’avoir un million d’arbres dans la capitale». Selon M. Kâ, «avec le maire de Dakar, Khalifa Sall, et le Directeur des Eaux et Forêts, on a déjà adopté le dossier qui a commencé à suivre certains axes routiers». En cinq ans, précise Djibo Kâ, «Dakar sera une ville verte, la ville de mes rêves».
Enfin, le ministre de l’Environnement, Djibo Leyti Kâ, invite les Sénégalais à s’intéresser aux Parcs du pays.

DANS L'UNITÉ, LE PDS REMPORTERA LES ÉLECTIONS

A la tête de la communauté rurale de Taïba Ndiaye depuis 1990, le président de l'association nationale des conseillers ruraux aborde plusieurs points dans cet entretien. De l'électrification du monde rural en passant par  la candidature du chef de l'Etat, la situation actuelle du Pds entre autre, le président de l'association nationale des conseillers ruraux a tenu à éclairer la lanterne des sénégalais  sur beaucoup de questions. Entretien…

Dites nous ce qui se passe avec le village de Miname Keur Mallé avec le projet de Tobène?
La Senelec nous a écrit pour nous faire part de son désir d'acquérir 50 hectares pour augmenter le poste de Tobène et construire deux centrales dans le cadre du plan Takkal. On a discuté avec la Senelec pour voir les conditions, les populations vont être indemnisées et les villages autour du site qui n'avaient pas d'électricité ont été servis. Le projet est évalué  à 200 millions et nous sommes dans les discussions pour déterminer le barème. La Senelec a accepté les conditions qui lui sont soumises et les populations demandent elles-mêmes que le projet soit réalisé au plus vite parce qu'elles y trouvent leur compte. C'était juste un malentendu mais tout est entré dans l'ordre.

On remarque que la plupart des communautés rurales n'ont pas encore accès à l'électricité
A l'an 2000 on était à 5% mais actuellement on est à 17% avec comme objectif d'atteindre les 25% voire même les 55%. La demande est forte, c'est pourquoi ça tarde un peu mais nous nous attelons à satisfaire tous le monde car tout les villages ont besoin d'électricité.

La fin des délestages est annoncée pour ce mois de septembre. Vous-y croyez?
Vous savez les délestages constituent un véritable problème mais il y a une légère amélioration avec tous les efforts qui sont réalisés par les autorités avec le plan Takkal. Dans les régions les délestages ont baissé. Mais il ne faut pas trop s'alarmer car le mois de septembre n'est pas encore à son terme.

Quels enseignements avez-vous tiré de vos trois rencontres avec le chef de l'Etat?
Il s'agit de trois rencontres avec le président Wade et tous les élus y ont pris part pour échanger avec lui. Ensuite nous avons voulu répondre au 23 juin pour montrer au chef de l'Etat notre capacité de mobilisation. Les chefs de village ont été reçus par le président au palais, ils vont avoir un statut en octobre et recevoir des indemnités en 2012. Avec tous cela le président Wade est assuré de gagner la confiance des sénégalais.

Qu'est-ce qui explique votre mutisme sur les problèmes soulevés par les délégations spéciales?
Malheureusement les problèmes viennent de Sangalkam et de Mbane. J'ai approché Omar Guèye pour Sangalkam car faisant parti du break national, il m'a fait savoir qu'ils ont reçu le décret mais ne comptent pas reculer d'un iota car ils ont estimé que c'est un dossier politique et veulent le régler politiquement.
J'ai tenté en vain de le dissuader c’est pourquoi, je suis allé voir le ministre Aliou Sow. Lui aussi, vu que  les gens de Sangalkam voulaient lui tenir tête, il a campé sur ses positions. C'est déplorable.
Ce que les sénégalais ignorent, c'est que dans la plupart des zones où il y a des délégations spéciales, ce sont des fiefs du parti démocratique sénégalais, il y a Noto, Cherif Lô. Il y a toujours eu des délégations spéciales et ce n'est pas la fin du monde. Les populations elles-mêmes demandent l'installation de ces délégations.

Il y a une véritable guerre  qui mine le parti démocratique sénégalais. Quelle en est la cause?
Tout bon et grand parti a des problèmes car chacun cherche à faire du bien et pour l'intérêt du parti, il faut que les gens se donnent la main pour travailler ensemble. Malheureusement, il y a certaines personnes qui ne créent que des problèmes entre les gens et c'est ce qui les fait vivre. Les tiraillements et les batailles de positionnement font que le parti est miné par ces querelles, le Pds crée ses propres problèmes. Il va être très chaud à Dakar mais à l'intérieur du pays le parti est majoritaire qu'on le veuille ou non.

Et le bruit que suscite la candidature du président Wade?
Les auteurs savent qu'ils ne peuvent pas battre le président, c'est pourquoi ils usent de tous les moyens pour qu'il ne se présente pas. Mais ils n'ont qu’à déchanter car maître Wade  est notre candidat. Nous lui souhaitons une longue vie et une santé de fer pour qu'il continue sa mission à la tête du Sénégal. En 2012 nous sortirons vainqueur des élections et avec la manière. Ceux qui ont quitté la famille libérale à savoir Macky, Idy etc., constituent des poids mais ils ne peuvent nous empêcher de poursuivre notre route.

LA VENTE D'EAU, UNE ACTIVITÉ QUI MARCHE FORT EN CETTE PÉRIODE DE CANICULE

Il suffit de faire un tour dans les différents garages et autres arrêts pour se rendre compte du nombre impressionnant de vendeuses d'eau qui se ruent sur les voitures à l'arrêt. C'est une véritable course poursuite avec les véhicules que se livrent ces vendeuses à la recherche de clients. Reportage…
Sous une forte canicule, sachets d'eau à la main, un panier sur la tête, une glacière où un seau, ces vendeuses, la plupart, des jeunes filles âgées de quinze à seize ans, livrent un véritable parcours du combattant pour écouler leur marchandise. En sueur, elles ne se lassent pas de "traquer" les clients jusque dans les "cars rapides" pour leur proposer le liquide précieux.
A Bène Tally plus précisément à "robinet Lansana", l'ambiance est assez bonne avec les klaxons des voitures, les bruits de moteurs, les cris des apprentis appelant les clients, les bruits des machines dans les ateliers de menuisiers et mécaniciens. Les vendeuses guettant l'arrivée des voitures, discutent avec les "coxeurs" (rabatteurs). La lutte constitue souvent le principal sujet des discussions et chacun défend sa position.
 Yaye Dié est originaire de Nguékhokh, elle est à Dakar pour travailler afin d'aider ses parents restés au village. Ainsi, elle parvient à faire des économies nous avoue-t-elle «j'ai beaucoup de connaissances ici c'est pourquoi je parviens facilement à vendre». Les clients potentiels de ces vendeuses, sont les apprentis des "cars rapides" et les chauffeurs qui font le trajet, estime Oulimata âgée de dix ans «c'est la chaleur mais aussi le carburant qui provient des échappements qui poussent  les apprentis et les chauffeurs à s'approvisionner en eau pour dominer leur soif».
Les prix des sachets d'eau varient entre  10, 15 et 25 francs mais ils peuvent atteindre 50 francs pour les sachets fabriqués par des sociétés spécialisées. Elles se procurent l'eau dans des bornes fontaines moyennant une somme compris entre 10 et 15 francs le seau confie Ndèye, élève en classe de 6ème. Assise sur un banc, sous un arbre, elle est en train de remplir des sachets avec une bouteille contenant de l'eau fraîche.
Ces vendeuses de sachets d'eau se frottent les mains car elles parviennent à faire des économies et s'en sortent très bien. En cette matinée, Adja Samb a déjà empoché 3000 francs et espère obtenir la même somme ou plus à la descente. De quoi entretenir sa famille composée de sa mère et quatre frères qui habitent à Cité Bissap.
Interrogées sur leurs conditions de travail, ces vendeuses se veulent rassurantes et laissent entendre que l'eau, les seaux et tous les accessoires utilisés dans cette vente répondent parfaitement à des normes de propreté très strictes. Il n'y a donc aucun danger à consommer cette eau.

BABA TANDIAN REFUSE D'ETRE LA VACHE À LAIT DU MINISTÈRE DES SPORTS

Lors de son face à face avec les journalistes, le président de la fédération sénégalaise de basket n'a pas fait dans la langue de bois pour évoquer la participation des lions à l'Afrobasket avec les difficultés rencontrées. Baba Tandian a aussi parlé du cas du coach Alain Weisz avant de parler de l'avenir avec la reconstruction.
Le Sénégal a failli ne pas prendre part à l'Afrobasket du fait d'arriérés dus à la Fiba qui les attendaient à Antananarivo. Il a fallu user de tous les moyens pour payer cette dette «Nous avons trouvé à Antananarivo des arriérés de 17.000 dollars (13 millions de francs CFA) que devaient les anciens bureaux à la FIBA Afrique qui nous a demandé de payer sinon le Sénégal n’allait pas jouer».  C'est par la suite que les membres de la fédération se sont cotisés pour faire une avance et permettre à l'équipe de jouer «Nous avons donné  5.000 dollars (2.250.000FCfa) sur les 17.000 dollars dus afin de sauver la face du Sénégal».  Le président de la fédération de basket estimant que cette dette ne concernait pas son magistère est d'avis que c'est par patriotisme qu'il a payé cet argent. «Je n’étais pas obligé d’éponger cette dette, mais cela allait être ridicule et humiliant pour nous tous». Il reste toujours de l'argent à payer à la FIBA estimé à 12 000 dollars soit 5.400.000 «nous devons payer cette somme avant que les "Lionnes" ne se rendent à Bamako pour l'Afrobasket sinon le Sénégal sera déclaré forfait».
Pour ce qui est de l'entraîneur de l'équipe nationale Alain Weisz, Baba Tandian avoue que ce dernier a failli quitter le navire en pleine compétition du fait du non paiement de son salaire qui tourne autour de dix millions. Pour les primes des joueurs et autres détails à régler, c'est encore les membres de la fédération et la direction technique  qui ont du se cotiser pour les payer affirme le président de la fédération.
A la question de savoir si Alain Weisz va encore rester à la tête de l'équipe nationale, Baba Tandian fait dans le clair obscur «il faudra prendre en compte un certain nombre de problème comme les finances mais, la fédération a en tête une idée et elle va tout faire pour la concrétiser».
Pour Baba Tandian, le ministère des Sports leur doit 19.500.000 francs CFA «je ne suis pas le bailleur du ministère des Sports, il me doit 13 millions pour toutes les dépenses effectuées durant cette campagne en plus des 6.500.000FCfa de Mathieu Faye le manager général des lions». Maintenant c'est au ministère des Sports de nous rendre compte mais pas le contraire.
Dans cette conférence de presse, le président de la fédération sénégalaise de basket est d'avis que la campagne malgache a été riche en enseignement «elle nous a permis de jeter les bases de la reconstruction du basket-ball national avec ce groupe qui est né à Antananarivo. Nous allons nous organiser de telle sorte que tous les 6 mois des regroupements se tiennent et ceci adossé à une bonne planification». Baba Tandian veut aussi se lancer dans une campagne de persuasion pour faire revenir les joueurs en sélection «nous allons faire comprendre aussi aux joueurs que faire des prestations en équipe nationale doit être une fierté et non une affaire d’argent. Je me suis entretenu avec Saër Sène qui est venu me voir  et il ne reste qu’à régler certains détails pour son retour».

BALLA GAYE 2 EN VISITE EN CASAMANCE DU 9 AU 16 SEPTEMBRE

Le «Lion de Guédiawaye», Oumar Sakho alias Balla Gaye n°2, ou encore «BG2», nouvelle star de la lutte sénégalaise avec frappe,  sera en Casamance, vendredi 09 septembre, pour remercier ses  supporters, ses parents et ses amis. Il en profitera pour lancer un appel pour la paix dans cette région qui a vu naître ses parents.
Balla Gaye 2 (BG2), le chef de file de l’écurie du même nom, est très attendu dans cette zone dont il est originaire. Un accueil chaleureux sera réservé, à cet effet, au fils de Mamadou Sakho, le champion des années 70, plus connu sous le sobriquet de «Double Less». Balla Gaye réserve ainsi sa première sortie à sa «chère» Casamance, après sa victoire sur Tyson. Le «Lion de la Banlieue» va profiter de cette visite pour répondre à l'invitation de ses marabouts de Malifara, qui réclament sa présence dans ce village, pour des prières en direction de son prochain combat, contre Yakhya Diop "Yékini".
Cette caravane de la Paix, qui séjournera dans la région sud du Snégal, du 9 au 16 septembre, visitera les villes de Ziguinchor, Oussouye, Bignona, Marsassoum, Sédhiou, Malifara etc. Balla sera accompagné, dans sa tournée de Gouy-Gui (Ecole de Lutte Mor Fadam, Sa Thiès (son petit-frère, Ecole de Lutte Double Less), Boy Nar (Ecurie Fass), entre autres lutteurs, en plus de quelques membres de l’Ecole de Lutte Balla Gaye.